mardi 20 mars 2012

15 Confidence involontaire sur la fessée

J’ai une passion pour les brosses à cheveux. Non pas pour la fessée, mais - comme c’est surprenant ! - pour le soin de mes cheveux. Mon homme ayant le sens d’organisation chez nous, m’a donc créé un coquet espace dans la salle de bain où sont accrochés les différentes pièces de ma collection.

Il y a pas mal d’années (déjà !), je me suis faite une copine qui partage ma futilité. Mon goût de musique (je n’y croyais pas !), ma passion pour la lingerie, le culte du corps... D’ailleurs nous nous sommes rencontrées dans la salle d’attente d’un cabinet d’esthéticiennes.

Petit à petit nous nous sommes rapprochées et les sujets de papotage devenaient plus intimes. Un jour, ma copine, intriguée par toutes ses brosses, m’a demandée à quoi servait cette collection. Et quand je lui ai répondu :

A brosser mes cheveux ! ,

elle m’a regardée stupéfaite en lâchant déçue un petit :

C’est tout ?

Je n’ai pas fait le bon lien tout de suite. Tellement l’idée de me faire fesser avec une brosse à cheveux m’est étrange. Puis elle m’a parlé de son adolescence, de sa mère et patati et patata…et d’un autre emplois des brosses en me demandant enfin clairement :

Et ta belle collection de brosses ne sert vraiment qu’à tes cheveux, isa ?

J’ai poussé un cri de cœur :

Ah non, jamais avec une brosse. Nous avons  martinet pour cela.

C’était un dévoilement spontané et ô combien libérateur. Exprimée sans arrière pensée. Comme une évidence.

Parfois je me dis que je ne quitte que rarement mon mode d’intellectuelle, car je me connais trop bien. Dès que je m’engage sur le terrain du vécu, des expériences, du sens pratique et ainsi de suite cela dérape vite.

Ma copine a pris ma confidence involontaire aussi comme une évidence. Puis nous avons discuté fessée. Sérieusement. Entre femmes.

Franchement cela fait plaisir et nous sommes devenues amies. 

4 commentaires:

  1. "Puis elle m’a parlé de son adolescence, de sa mère et patati et patata…et d’un autre emplois des brosses"

    Puisque tout est anonyme ici, pouvez-vous nous dire ce qu'il en était de cette dame? Allemande? Française? Par sa maman? Jusqu'à quel âge? Déculottée? ;-)

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  2. Ah, vous avez remarqué que je suis particulièrement pudique et discrète quand il s'agit d'autres personnes que moi ou mon homme. Rire ! Il m'arrive donc de découper les sujets pour brouiller un peu les pistes dans ces cas.
    Vous trouveriez ici plus de détails concernant cette dame et surtout de sa mère. Cela s'est passé en France et selon ses dire la fessée maternelle eut lieu jusqu'à ses 13 ou 14 ans en restant tout de même assez vague...

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  3. C'est que je n'avais jamais entendu parler de cet usage des brosses en France. Du martinet, oui (ma mère m'avait même menacé de son achat, et je sais qu'elle l'avait subie, enfant). La brosse, j'en ai entendu parler sur des BBS de fessée américains, du temps où je travaillais là bas... et en ai eu confirmation par ma compagne (elle ne l'a pas reçue mais connaît des gens qui l'ont reçue).

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  4. Moi non plus je n'avais pas entendu parler de brosse pour la fessée en France jusque ce jour-là ! D'où mon étonnement sur l'interprétation de ma collection de brosses. Par contre j'avais déjà entendu parler de la brosse en Allemagne et goûté de manière ludique celle de ma belle-mère en son absence...

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