lundi 9 avril 2012

34 L’efficacité de la discipline domestique 4

Mon homme ne perd pas son temps pour réviser nos objectifs. Il sait trouver la juste expression qui fait mouche dans ma tête. N’oublions pas que « notre objectif » consiste avant tout à améliorer mon langage au travail.

Il en suffit de même pas cinq minutes pour un entretien constructif avec la canne, sensé de  me graver les règles de bonne conduite dans la mémoire.

Puis sortie du « bureau » de mon homme par la grande porte. Moi toute nue, frottant les traces d’une discipline fraîchement appliquée et derrière moi mon homme, habillé bien évidement et la canne à la main pour la remettre a sa place. Je suis fière d’avoir reçu mon châtiment avec ce que je considère comme dignité et soulagée d’avoir payé pour ma faute.

Et que cela te serve de leçon, isabelle !

Comme il sait bien rappeler son autoritaire, mon homme. J’ai des frissons partout.

J’avais au début de notre discipline domestique une mauvaise approche envers mes punitions. Il faut apprendre la bonne manière pour vivre avec sérieux ce qui est finalement une demande irrationnelle de mon esprit. Au lieu de me m’adonner aux émotions qui accompagnent mes corrections, je me suis perdue dans une fierté mal placée et une attitude:

« Même pas mal »

ne me permettant pas d’éliminer « correctement » mes tensions internes.

J’ai du apprendre petit à petit à distinguer la charge émotionnelle des différentes étapes (révolte, rage, larmes, soulagement, gratitude etc) d’un repentir sincère, indispensable pour expier efficacement mes contradictions internes. A mon sens ce n’est pas l’augmentation de l’intensité de la douleur qui est bénéfique dans ce processus, mais la crédibilité du contexte psychologique.

De manière plus générale je pense tout simplement qu’il existe des personnes qui ont besoin de châtiments corporels pour se sentir mieux dans leur peau.

J’en fais partie.  Et j’ai besoin d’un compagnon qui comprend cela en affichant une attitude positive envers l’emploi des châtiments corporels à mon égard. Veut dire qui ne me bassine pas avec la philosophie de leur bien-fondé (nous sommes entre adultes consentants), mais qui sait les imposer avec fermeté dans des contextes qui me semble les justifier. Un compagnon qui surtout ne ferme pas les yeux sur mes véritables besoins en mettant en avant un amusement érotique qui – certes - y est aussi, mais qui reste seulement un phénomène de « surface ».

L’impacte « pédagogique » de la canne me semble double. Même un emploi raisonnable laisse des stries pendant quelques heures.

Et c’est très bien !

Outre le fait de sentir par des intenses brûlures la conséquence de mes erreurs, j’ai besoin aussi de pouvoir vérifier de mes propres yeux que j’ai bien reçu une correction. Ce soir-là je suis gâtée.

2 commentaires:

  1. Quel plaisir de te voir revenue parmi nous!!!!

    A très bientôt...

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  2. Merci pour ton petit mot, François.Cela me fait beaucoup de plaisir.

    Etant très réaliste je ne m'attendais pas que quelqu'un ose poser un mot sur ce blog, vu sa thématique délicate.

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