mardi 10 avril 2012

35 L’efficacité de la discipline domestique 5 (suite et fin)

Le lendemain matin plus de traces visibles. Toutefois pas évident de mettre la jupe droite de mon tailleur sans pousser un soupir. J’aspire pour mieux proférer une grossièreté et miracle, ma peau bien tannée donne preuve de son excellente mémoire.

Au carreau, isabelle !

Encouragée par cette subite prise de conscience je tire d’un coup sec la fermeture éclair de ma jupe.

Me voici en route pour une nouvelle vie avec une conduite exemplaire!

Et cela marche avec un effet qui dure. A chaque tentation de verbaliser un contretemps avec indécence mon derrière émet son veto. Je suis surprise par le nombre de « contretemps » que je me trouve dans une journée de travail. On dirait que je suis constamment à la recherche du bâton. Ou plutôt de la canne bien souple qui se repose de ses bons et loyaux services dans un joli broc en faïence dans notre salle de bain.

Psychologie subtile de mon homme qui consiste à maintenir l’instrument de correction bien visible dans un endroit de grand passage. Et vu le temps que j’y passe, ce choix d’emplacement se révèle fort judicieux.

Autre découverte :

Recherche et besoin de punition vont souvent de paire.

Comprendre ce mécanisme ne supprime nullement le besoin, mais agrandit considérablement le coup d’oeil en ce qui concerne les situations de recherche. Non seulement nombreuses, elles surprennent par leur multitude d’apparences.  Malin ce truc qui essaye toujours avec habilité de se glisser quelque part dans ma vie. Ce qui n’échappe pas à l’observation d’une personne attentive :

T’étais vraiment en manque de discipline quand je t’ai rencontrée, isabelle !

Il n’a pas tort mon homme. Quand j’étais encore célibataire j’éprouvais très souvent le besoin de fessées magistrales…

Très « mal assise » derrière mon bureau je ne puis m’empêcher de remémorer avec honte et volupté à la fois la sortie du bureau de mon homme. Sauf que dans mon imagination la scène se passe maintenant ici-même devant mes collègues avec des rajouts les plus divers :

Vous pouvez vous rhabiller Mademoiselle isabelle !

Petite variation d’un fantasme bien connu :

Moi seule j’ai droit à un tel traitement de faveur !

Voila où se trouve une partie de l’érotisme de la discipline domestique chez moi. Loin de l’acte de la fessée, dans le souvenir et dans l’élaboration de petites rêveries cuisantes. C’est un peu comme l’histoire que m’ont racontée certains hommes nostalgiques. A un moment où un autre de leur adolescence, la fessée maternelle réellement reçue ( !) se transforme après quelques modifications considérables en agréable fantaisie avant de s’endormir.  

Je passe encore une autre journée de travail avec un fessier en convalescence. Puis je commence à voler de mes propres ailles. Il y a pas mal de liens qui se sont formés dans ma tête.

Par exemple, il me suffit simplement d’entendre certaines expressions typiquement toulousaines pour que je me voie aussitôt quitter le bureau de mon homme en tenue d’Eve.

Et depuis, plus de dérapage au travail. Objectif atteint ! Par contre au fils des années quelques très rares faux pas devant des amis. Au grand bonheur de mon homme…

Voila donc un exemple de l’efficacité de la discipline domestique sur moi. Il y en a d’autres.

Pourquoi cela marche ?

En effet, très intéressante question. Mais comme disait mon Papa adoré :

Le comment est plus important que le pourquoi, isabelle ! 

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