vendredi 20 avril 2012

45 Logique inhérente à la discipline domestique 3

Je pense que pour faire bon ménage en discipline domestique il est important que l’un des partenaires  reconnaisse son besoin de punition et que l’autre reconnaisse son besoin de punir. Cartes sur table sans langue de bois. Mon homme ne se prive pas de me communiquer le plaisir qu’il éprouve de se consacrer à mon éducation. Bien qu’il prenne cette « noble tache » très au sérieux, il ne cache pas sa joie à chaque fois que s’offre une bonne raison pour réviser ma discipline. Mais - éthique d’éducateur oblige – il n’en profite pas pour établir des réglés impossibles à respecter ou de donner une exégèse au mots  pour me rendre fautive quand cela l’arrange. Au contraire, il reste au plus proche de mes fantasmes initiaux on y ajoutant son grain de sel, c'est-à-dire une belle dose de sadisme (faut pas avoir peur des mots) pour me combler.  

Met toi à l’aise pendant que je cherche le martinet, isabelle !

Ah comme il adore cette expression avec son sous-entendu lourd de conséquences. Traduction :

Tu vas recevoir ta correction toute nue, justement pour qu’il ne persiste aucun doute qu’il s’agisse d’une punition.

Mais oui, il aime beaucoup que je me présente toute nue à la porte de son étude pour le rappeler qu’il est grand temps de s’occuper de moi. Voila qui fait le charme d’une telle discipline domestique. Chaque faute est expiée dans un cadre d’une « excitante aventure humaine ». Evidement l’acte punitif lui-même sera douloureusement désagréable, cela va de soi, mais pour faire monter la tension il y a mieux à mon avis que les claques d’échauffement.

J’ai dû prendre l’habitude de me « mettre à l’aise » avant de négocier ma peine. Ce n’est pas évident au début d’argumenter avec brio en se trouvant en mauvaise posture soulignée par sa nudité intégrale. Cela expose au risque de quelques vexations supplémentaires :

Bon assez de blabla, isabelle. Passons aux choses sérieuses !  

Vexations éducatives, accompagnées parfois d’une très sonore claque sur une de mes fesses et avec des mots encourageants :

Allez en route pour ton rendez-vous avec le martinet, isabelle. Tu verra ça soulage mieux qu’un long discours. En avant…Marche…un, deux, un deux…

Ce soir-là j’ai beau à parlementer sur le bien-fondé de ma réaction envers la dame agressive. Monsieur m’écoute attentivement, ne me contredit pas, m’approuve avec les mouvements de sa tête. Je me crois déjà gracié de ma séance de fessée nocturne quand il me sort sa logique implacable que les bonnes manières d’une dame devraient passer devant les considérations d’avoir raison ou tort.

Je tente de présenter mes excuses pour ma piètre performance en public. En vain.

Trop tard pour tes excuses isabelle. Il aurait fallu les faire aux personnes offensées, notamment à nos hôtes.

Et avec ces mots, il me plie sous son bras gauche pour m’appliquer une bonne raclée au martinet. Pas vraiment très longue, mais terriblement efficace. C’est ainsi qu’après que mon homme m’a relâchée et avant de me coucher que je clôture cette mémorable journée avec une danse de plus rythmique, une main sur chaque fesse pour soulager mon fessier en feu. Sous les yeux émerveillés de mon homme qui ne m’épargne pas de ses commentaires moqueurs sur ma façon d’accomplir avec tant d’élégance une danse de Saint Guy.

J’ai revu la dame, source de mes malheurs, à plusieurs reprises. J’ai compris pourquoi je me suis tant emportée devant ses provocations. Il y a un rapport direct avec mes fantasmes  initiaux de punition. M’a-t-elle vraiment autant provoquée que ma mémoire essaye de me faire croire ? 

D’autre détail. Il m’est arrivé plus d’une fois que je me suis emportée devant d’autres personnes. Quand cela se passe en public, veut dire hors cadre familial ou amical mon homme me félicite de défendre aussi bien ma/notre croûte. Dans l’autre cas c’est la danse de Saint Guy assurée.

Mystère dû à sa compréhension personnelle de l’expression « bonnes manières » ou connaissance intime de mon mode de fonctionnement ?

De toute façon à tête reposée ou échauffée, je suis ravie de la qualité de l’éducation dont je bénéficie !

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