Quand
j’étais encore célibataire…
…je me suis mise à observer
attentivement mon besoin de punition qui se manifestait sous une formule très simple :
Je mériterais une bonne déculottée !
J’ai pu ainsi
constater qu’il surgissait dans quatre cas de figure majeurs que je
présenterai ici avec leur discussions.
1 Besoin de punition car je
trouve que je ne corresponds pas à mon idéal de personnalité.
Ah les conflits internes en apparence bien conscients. Tout
un poème !
Ne voyons pas dans la situation de base une ambition
démesurée ou un sens de perfection impossible à satisfaire. Restons simple. Et
on ne rigole pas. Dans mes rêves inavoués j’étais une douce Maman au foyer, joli foyer
très coquet qui élève plusieurs enfants, tandis que le mari s’occupe des
affaires. Partage des rôles on ne peut plus traditionnel avec tous les clichés
possibles de la ménagère qui repasse les chemises de son homme, lui mijote des petits
plats, qui se fait jolie pour lui plaire…
Des mauvaises langues auraient pu dire que cela tanguait
dans la direction d’une femme de Stepford ! Mais oui et de plus de mon
propre gré sans propagande machiste. C’est surtout la pression sociale exercé
par les autres femmes à ce niveau qui est terrible. Se consacrer aux valeurs
familiales de nos jours demande beaucoup de courage et combativité…
Alors étant jeune et conformiste, dans la réalité sur un
plan professionnel, en bonne féministe, je comptais bien me faire une place
dans le « monde des hommes » pour donner une forme concrète à la
grande idée de l’égalité sociale des sexes. Ce ne sont pas mes aspirations
d’égalité sociale qui me posaient problème (et puis quoi encore !), mais
le fait que pour oublier mes « vraies vocations » je suis devenue une
mercenaire de l’esprit sans limites, trop dévouée à mon travail, ne comptant ni
les heures, ni les efforts, ni les dégâts…
Etant faite pour le monde du travail tel qu’il se présente,
mon cœur n’y était pas. Et je ne saurais dire combien de fois je suis rentrée chez
moi, très tard dans la soirée, après des interminables heures de travail en
rêvant de trouver à la maison un compagnon, le martinet à l’appui sur la table pour
me rappeler de manière forte qu’on ne surestime pas son gagne pain au détriment
de sa vie privée et de sa santé.
C’est la constellation de départ propice pour des fantasmes ultérieurs
en couple de sorte :
Correction
pour retard en rentrant à la maison !
Deux conclusions :
-A mes yeux le soi-disant « terrible compagnon masculin »
dont on parle souvent et qui impose une discipline domestique sans faille n’est
parfois que le signe extérieur pour satisfaire un véritable besoin de punition
de la part de la dame. Alors avant de critiquer la DD chez un couple mieux vaut
se dire que chaque cuisine est unique….
-Le besoin de punition se crée par une révolte interne contre son idéal de personnalité.
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