vendredi 18 mai 2012

72 Aborder le sujet de la fessée dans la vraie vie


C'est une question qu'on me pose de temps en temps. Pour le dire tout de suite, je ne connais pas de solution miracle. Et surtout, ce qui marche pour une personne ne marche pas forcement pour une autre.

D'abord quelques idées en vrac :

-Il n’y a pas de signe physique à ma connaissance qui trahit un faible pour la cette pratique. Il suffit de se regarder dans une glace. Les amoureux de la fessée sont des gens – je serais tentée de dire - comme vous et moi. Le plus souvent banals avec une vie sans histoire.

-Répertorier les attitudes propices me parait un terrain délicat dont je me méfie un peu. Il en est de même pour la présentation. Un jeans moulant ou une jupe écossaise ne signifient pas forcement une « passion claquante ».

-Certains prétendent qu'il existe une corrélation avec le vocabulaire employé. Pour ma part je reste prudente avec des interprétations hâtives.

-Quant aux métiers, pas de généralités non plus. Mais une plus grande probabilité de viser juste selon mes propres expériences quand il s’agit de vocations/sublimations de la petite enfance qui concernent un goût pour ce qui est manuel/artistique, l’écriture, peinture, amour du savoir, sens de justice, l’enseignement, soins médicaux, les chiffres…

-Je porte beaucoup d’attention aux traits de caractère : ordonné, méticuleux, méthodique, sens aiguë de la propreté, contrôle de soi…


-Dans les discussions en groupe concernant le sujet, ce sont peut-être ceux qui parlent le moins qui ont le plus à dire. Un petit retour au sujet en tête à tête peut se révéler propice ! J'ai déjà pratique cette tactique avec succès sans me rendre compte. (Merci Simon)



Comment aborder le sujet ?

Cela dépend bien entendu de notre tempérament. Il m’arrive d’être naturellement maladroite. Cela rassure l’autre qui nous offre plus facilement ses confidences.

Et même si nous nous sommes trompés, notre « aveu » ne détériore pas la relation.

Quand aborder le sujet ?

Au lieu de se fier à une longue réflexion du pour et contre chez une personne, il me parait plus simple de me baser sur mon feeling, la fameuse intuition féminine.

L’instance compétente en nous qui s’occupe de notre désir c’est l’inconscient qui travaille et enregistre sans que l’on ne s’aperçoive.

Quand on « sent bien une personne » concernant le fantasme de la fessée, c’est que notre inconscient a déjà fait une analyse judicieuse et la confiance (en soi) avance bien les choses.

La patience,une clef essentielle

Je m'explique. L' inconscient ne possède pas de notion du temps. Une personne qui a chéri à un moment ou un autre de sa vie le fantasme de la fessée et qui l’a oublié/refoulé pour des raisons diverses est susceptible sur un plan fantasmatique de retourner à l’époque lointaine si un événement déclencheur la rappelle. Cela explique pourquoi certaines personnes se découvrent en passionnées de la fessée à n’importe quel âge.

Quand on connaît ce mécanisme on peut essayer de troubler certaines personnes par des allusions sans insistance et surtout en douceur.

Parfois cela marche au tac-o-tac avec des réactions spontanées, c’est-à-dire des souvenirs liés à la fessée ce qui est un pas important en avant.

Mais le plus souvent il faut du temps (parfois beaucoup de temps !!!)pour que l’idée fasse son chemin et il n’est pas rare que la personne revient à la charge quand on s’y attend les moins...

2 commentaires:

  1. Je me suis aussi posé cette question... Je vais passer sur l'intuition féminine puisque c'est normal que je n'en aie pas.
    Je suis parfaitement d'accord pour la patience et la "remontée" inattendue du sujet - mais à vrai dire, je n'ai pas d'expérience, je n'ai jamais réussi à repérer une personne qui aurait notre fantasme et aborder le sujet. en revanche, il m'est déjà arrivé de me retrouver entre des gens manifestement attirés par le sujet, parmi lesquels il y avait un surveillant de collège - je crois que j'étais celui qui en parlait le moins.
    Ce qui m'intrigue, c'est le caractère ordonné - ça devrait s'accorder avec l'attirance pour la discipline, mais je sais que je peux être bordélique, et Constance aussi, sinon plus - et surtout les métiers dont vous parlez. Je m'y retrouve pas mal (écriture, amour du savoir, enseignement, chiffres), mais l'éventail est plutôt large et je ne savais pas que tout ça était des sublimations de la petite enfance.

    RépondreSupprimer
  2. Cher Simon, vous venez d'ajouter un point de plus sur ma liste :

    Dans les discussions en groupe concernant le sujet, ce sont peut-être ceux qui parlent le moins qui ont le plus à dire. Un petit retour au sujet en tête à tête peut se révéler propice ! J'ai déjà pratique cette tactique avec succès sans me rendre compte.

    Petite précision : il est plus simple d'abord de repérer les personnes intéressées par le sujet de la fessée, avant de repérer ceux qui ont un penchant pour le fantasme, non ?

    Quand aux traits de caractère, professions et sublimations, j'avais prévu un sujet à part. Soyez rassuré,on m'a expliqué le truc. D'ailleurs je suis tombée bien souvent dans ma vie sur des personnes qui m'expliquent des choses...

    RépondreSupprimer