Non,
je n'avais pas prévu de dédier cette semaine à la pudeur. Je
prévois rarement quelque chose d'avance. Je me laisse inspirer par
mon humeur de l'instant.
Un
fait divers qui date de plus de 125 ans et qui concerne le sujet de
mon blog. Et plus précisément le côté distractif de la fessée.
C'est un extrait du livre :Les
flagellants et les flagellés de Paris ;
Charles Virmaître 1902.
L'extrait
concerné se trouve dans un chapitre au titre évoquateur : « La
Pudeur des Dames Allemandes » .
Il
est largement connu que le mot allemand : « Gemütlichkeit »
ne se traduit pas dans d'autres langues. C'est vraiment typiquement
allemand. Seulement, il est bon à savoir qu'il décrit une ambiance
quand tombent les masques, formalismes et étiquettes et chacun se
donne tel qu'il est. Le moment idéal de parler fessée entre amis et
amies proches par exemple. Ceci dit, on ne devient pas « gemütlich »
avec n'importe qui...
« A
cette époque, comme d'ailleurs très probablement aujourd'hui
encore, existait à Berlin une société mondaine qui avait pris pour
titre : « Gesellschafts Club Gemûthlichkeit (Club de Société La
Bonhomie)». Les membres de cette association se recrutaient dans les
hautes sphères de la société berlinoise...
...
on jouait à la main chaude. On tirait au sort le nom de celui ou de
celle qui devait commencer et la petite distraction était mise en
pratique comme d'ordinaire. La personne qui se trouvait sur la
sellette se mettait à genoux, la tête cachée entre les jambes de
l'une de ces dames, dont les jupons l'empêchaient de voir. Mais, au
lieu de lui faire placer la main sur le dos, pour frapper dessus, on
mettait à nu le derrière, soit en retroussant les jupes quand
c'était une femme, soit en descendant les pantalons quand c'était
un homme que le sort avait désigné. Une fois en position, tout le
monde se mettait de la partie et c'était à qui frapperait le plus
fort sur le pauvre postérieur qui, bien souvent, endurait un réel
supplice, quoique les coups ne fussent portés que du plat de la
main. »
Les
flagellants et les flagellés de Paris ;
Charles Virmaître 1902
Carlos I d'Espagne (Carlos de Austria, Casa de Hadsburgo, un "germanique")roi entre 1516-1556 disait (il y a plusieures versions) "Je parle l'espagnol avec Dieu, l'italien avec les femmes, le français avec les hommes et l'allemand avec mon cheval" Votre article, par contre est une demonstration que la plupart de la philosophie moderne a son berçeau à la langue allemande par sa richèsse. Les moments de "Gemütlichkeit" sont vraiment magiques et seulement une langue si riche peut aider à exprimer l'idée. Le livre des flagellants et les flagellés est un veritable trésor.
RépondreSupprimerMerci pour votre citation fort intéressante. Elle semble contenir (interprétation perso!) une subtilité concernant l'histoire des germaniques anciens qui plaçaient leur cheval avant leurs dieux, les autres hommes et même leur femme et qui occupe quand même la deuxième place. Alors parler à son cheval pourrait signaler : se confier vraiment, parler vraiment comme on a envie. Donc quelque chose qui rejoint la « gemütlichkeit ».
RépondreSupprimerCeci dit, j'ai une petite anecdote perso et quelques précisions à ajouter sur les cercles berlinoises. Je pense le faire ce soir ou demain !