Petite fille déjà, je n'aimais pas
les pyjamas. J'avais bien compris ce qui me distinguait de mes deux
frères et je souhaitais ardemment que cette différence s'affichât
aussi à travers de mes vêtements. Alors le soir, c'était la guerre
pour que j'enfile mon pyjama. Jusqu’à ce que mon papa, frappé de
bon sens, revint à la maison avec une chemise de nuit pour moi. Et
me voilà redevenue la petite fille sage qui ne dénotait pas de
l'ambiance familiale par des cris de colère. (M'enfin ma mère ...se
défend pas mal à ce niveau. ). Avec le recul je dirais que cela
n'avait rien d'un traumatisme, seulement d'un désagrément.
Le pyjama fit réapparition au début
de la vie commune avec mon homme.
Adepte d'un hygiène de vie
irréprochable (pour lui aussi en bon exemple), j'ai dû me plier à
un règlement strict concernant le sommeil, la nourriture, les
activités physiques et j'en passe. Exactement ce qui me fallait et
j'éprouve beaucoup de plaisir de m'abandonner au bon soins de mon
homme.
Cette façon de vie me réussit bien.
Objectivement elle se base sur du solide, même si mon homme y glisse
quelques éléments mignons. Après tout c'est un homme et j'aime
bien quand il me surprend par la
science romantique au service le libido.
Comme sa technique particulière de me
prendre la température, à laquelle j'ai pris tellement habitude (et
goût aussi, mais oui) que j'ai failli baisser une fois ma culotte
devant mon médecin à l'annonce d'une prise de température.
L'emploi systématique de suppositoires
à chaque fois qu'un comprimé peut être ainsi remplacé. Pas de
manière aléatoire, mais par prescription médicale. Il en va de soi
que mon homme se charge de me les appliquer.
Disons , il ne me semble pas un hasard
que la fessée rentre dans les pratiques dites « sadiques-anales ».
On en trouve presque toujours des éléments dans ce sens chez les
adeptes de l'éducation anglaise et pourquoi pas...justement nous
sommes entre adultes.
Ou encore l'épilation intégrale comme
expression d'une hygiène corporelle
impeccable. Donc me voilà lisse de partout, au début par
rasage, puis traitement à la cire et ensuite par du définitif. Cela
me convient et en plus depuis quelques années je suis parfaitement à
la mode. Et mes copines allemandes (!) et françaises aussi qui se
moquaient jadis gentiment de moi ont troquées une après l'autre
leurs fourrures contre le look « glabre de partout ».
Je revient à mon pyjama. Un jour,
après un comportement exécrable de ma part, il était là !
Posé dans son emballage sur la table basse du salon, juste à côté
de notre paddle en cuir pour les grandes occasions. Et derrière la
table, assis sur le canapé, mon homme, un grand sourire sur le
visage :
Voila jeune
dame. Le programme de ce soir.
J'aprouve touts les preceptes hygieniques de vôtre homme, sauf le rassage. Dans ce champ je suis traditionel. J'aimé beaucop la conection sadico-anale, très feudienne!
RépondreSupprimerJe n'aimais pas spécialement les pyjamas non plus, mais pas spécialement parce que ça faisait garçon (on m'a prise pour un petit garçon de sept à treize ans et ça ne m'a jamais posé problème), plutôt parce que ça me gêne d'avoir un pantalon pour dormir. Du coup, j'enlevais systématiquement le bas de mon pantalon pour dormir, et je le remettais le matin: ni vu ni connu, personne ne s'est aperçu de rien, et je ne me rendais même pas compte que la chemise de nuit était un avantage.
RépondreSupprimerDepuis, il m'est arrivé de faire porter des chemises de nuit à Simon, mais c'était du "petticoat punishment", pas de la féminisation.
Cher Fer, j'ai parfois l'impression que mon médecin aussi approuve avec un petit sourire amusé...
RépondreSupprimerJe crois que tous ce qui concerne les plaisir du derrière sous prétexte « scientifique » amuse beaucoup les hommes. Dommage qu'il n'existe pas de raison médicale pour recevoir la fessée !
Vous avec le sens pratique, chère Constance ! Ah si on m'aurait soufflé l'astuce quand j'étais petite. Heureusement l'épisode du pyjama n'a pas duré longtemps.
RépondreSupprimerJe crois que des chemises de nuit existaient dans le temps pour les hommes aussi. Je vois que vous ne manque pas d'imagination avec Simon. C'est qui fait avec la qualité de votre écriture (je parle de vous deux) la force de votre blog. Les petticoat punishmenst me semblent quasi inconnus en France...
Bien sûr, les chemises de nuit pour hommes existaient! Elles ont même existé bien avant le pyjama. Pour le petticoat punishment, j'en ignorais l'existence avant que Simon m'en parle (ce garçon est plein de ressources), et c'est dommage que ça ne soit pas très connu, parce que c'est une vraie mine pour les jeux de fessée! Je lui ai même choisi une chemise de nuit en coton blanc qui faisait très XIX° siècle, que lui porte boutonnée dans le dos et que j'ai raccourcie spécialement pour nos jeux.
RépondreSupprimerQuand aux raisons médicales de recevoir la fessée, c'est aussi un autre de mes fantasmes d'adolescente, que j'avais du mal à faire tenir debout, trouvant toujours les raisons pour lesquelles ça fait "du bien" un peu faiblardes. Heureusement, ça ne m'a jamais empêchée de fantasmer.
Pour ma part à part l'expression du « petticoat training » je ne connais rien à cette pratique. Peut-être pourriez vous coller à Simon le devoir de nous en parler un peu sur votre blog ? J'adore m'instruire !
RépondreSupprimerIntéressant de vous voir soucieuse d'un certaine cohérence dans vos fantasmes. Je mes suis trouvée devant le même obstacle dans mon adolescence. Un texte sur la fessée pour des raisons médicales me tente sur deux niveaux : celui d'exposer les différents fantasmes à ce sujet, puis sur un autre niveau quelque peu scientifique en reprenant les concepts de la psychanalyse pour mieux comprendre pourquoi la fessée peut procurer un réel apaisement de l'esprit. Ce dernier sujet bien évidement sans aucun prétention médicale, hein !
Chère Isabelle, votre couple est assez semblable au nôtre sur plusieurs points, si ce n'est que nous pratiquons la discipline hygiénique dans les deux sens (enfin, pratiquions, parce que les choses ont changé avec les enfants).
RépondreSupprimerEn ce qui concerne l'hygiène proprement dite, toute propreté insuffisante "devant" ou "derrière" au moment du coucher appelle toilette et fessée, surtout si le ou la contrevenant(e) entendait bénéficier d'une "gâterie". Cette toilette intime est également appliquée à des fins de pure discipline, car il est difficile de faire le fier quand on se fait savonner les fesses ou asseoir sur le bidet.
Nous vous suivons sur le thermomètre et les suppositoires : à l'étonnement des pharmaciennes, qui remarquent que « de nos jours, peu de gens en demandent », nous en avons un stock pour les maux de gorges et pour les maux de tête. Le thermomètre est de sortie en cas de malaise, suspicion de fièvre, et parfois tout simplement avant la fessée. Vous pouvez également imaginer notre remède en cas de constipation ou autres maux de ventre.
Quant à l'hygiène de vie... Nous avions tous deux tendance à parfois nous laisser aller à bouquiner ou à surfer tard... dans ce cas, mise au lit avec une fessée.
En revanche, pas de rasage ou d'épilation intime, mais un simple "débroussaillage". Madame a beau avoir l'habitude, ça lui donne toujours un peu d'appréhension de me voir arriver avec les ciseaux!