mercredi 6 juin 2012

91 Retour du bâton


Suite sous forme d'anecdote de mon post : Parler de ses fantasmes à son entourage.

Petite contribution étonnante par une amie à qui j'ai déjà consacré deux post.

Rappel des faits :

...et ta belle collection de brosses ne sert vraiment qu’à tes cheveux, isa ?

J’ai poussé un cri de cœur :

Ah non, jamais avec une brosse. Nous avons  martinet pour cela.

N'étant pas née de la dernière pluie, mon amie avait vite compris que mon lapsus, ni vraiment volontaire, ni vraiment involontaire servait à ouvrir le terrain pour des discussions plus intimes.

Si ça peut te faire du bien...

Tout est là. Il m'importe beaucoup de « m'ouvrir » à des personnes qui savent distinguer entre une pratique mignonne pour se pimenter la vie à deux et un besoin pour se sentir mieux dans sa peau...après. En gros ma gêne ne se porte pas sur le fait que mon homme me claque les fesses de toutes les manières possibles, mais sur mon besoin de recevoir des véritables punitions. Sur l'aspect psychologique de ce « mal qui fait du bien ». Sur l'aspect de payer ma dette, d'expier une faute, d'être remmenée dans le bon chemin. Et tant d'autres constellations similaires qui offrent une vaste gamme d'émotions différentes et qui cherchent un apaisement psychologique.

Constellation de base similaire à celle de mon homme - corrections maternelles ritualisées pendant l'adolescence – mon amie n' a pas érotisé son vécu. Elle parle avec beaucoup d'humour de ces « 400 coups  de jeunesse » récompenses par d'autres coups avec le dos de la brosse. Et à part un « sacre mal au cul », elle se souvient surtout d'avoir dormi après ses corrections « comme un bébé ».

Puis la mère arrête le traitement, estimant sa fille assez grande pour ne plus en avoir besoin. Et mon amie confirme :

Je n'en avais plus besoin !

En côtoyant mon amie pendant des années, mis à part qu'elle est bavarde comme tout sur ces détails de son passé, je n'ai vu aucun signe d’intérêt de sa part pour intégrer les méthodes maternelles dans sa vie adulte. Ni même sous forme ludique. J'ai vu ses enfants grandir et quitter la maison. J'ai l'a vu aussi réintégrer sa vie active, de se séparer de son mari, de reprendre une deuxième vie de célibataire de plus animé.

Et puis un jour je l'ai entendu dire :

Parfois j'aimerais bien que les choses se passeraient comme quand j'étais ado...


A première vue aucun lien avec l'érotisme, mais à la façon dont elle m'a exposé ses états d'âme, je voyais bien que l'envie de ses trouver à travers des genoux d'un homme décidé l'a travaillait sérieusement. Sans rentrer dans des détails trop intimes, étonnant retour du bâton à la quarantaine.


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