lundi 23 juillet 2012

130 Discipline domestique caricaturale


Il me semble extrêmement difficile de trouver du matériel historique authentique sur la discipline domestique. Voici un « témoignage (?) » datant soit disant avant 1952 d'une jeune dame qui se présente comme très candide et qui parle de règles abusives, absurdes et/ou impossibles à respecter.

Ayant fait des recherches sur le fameux institut de Vienne je n'y ai rien trouvé. C'est le vocabulaire du texte d'origine ( en allemand) qui me laisse douter de son véracité et je suppose qu'il s'agit de la « littérature de détente...manuelle ».

Ceci dit, en lisant des blogs sur la discipline domestique anglophone, le piège d'un règlement qui expose la dame pour un oui ou un non à la punition me semble bien réel et dangereux...

Il en va de soi que ce texte ne reflète pas ma propre vision de la discipline domestique.

Mon mari dont je fis connaissance à mon cours de danse, connaissait déjà avant nos fiançailles, par une remarque indélicate de la part d’une de mes amies, le fait que ma mère m’appliquait encore à cette époque la fessée. Aujourd’hui, je sais bien que ce fait m’a valu son intérêt particulier. Aboutissant à nos fiançailles.

Pendant ce temps il vint une fois me rendre visite, sans que j’aie entendu la sonnerie de la porte. Ni que la bonne ne l’avait laissé enter. Il resta silencieusement dans le salon pendant que ma mère me punissait dans la pièce avoisinante.
J’ai ensuite été terriblement choquée quand j’ai pu constater qu’il avait tout entendu. Au moment de notre mariage je n’étais pas encore majeure. J’étais inexpérimentée et je lui cru sur parole quand il me fit part que désormais le droit de m’éduquer lui incombait. Il avait intention d’appliquer le système de ma mère.
En fait, il commença par une fessée aux verges pendant notre nuit de noces...
Au cours de notre mariage, il prit l’habitude de me fesser chaque matin et chaque soir. Le matin pour que je me tienne au carreau pendant la journée et comme acompte pour ce qui m’attendait le soir.
Il m’était impossible de ne pas commettre de faute dans la journée. Le soir il me demandait compte sur chaque pas et mot prononcé. J’ai dû même lui raconter combien de fois j’avais visité les toilettes. Ce qui pouvait devenir un motif de punition.
Il me posait de nombreuses fois sur deux jours consécutifs la même question.  Si j’avais papoté  avec la voisine par exemple. Si ma réponse était oui, j’avais droit à une fessée pour bavardage.... Si ma réponse était non, il me punissait pour arrogance...

Source : Archives publiques de l’Institut pour la Recherche Sexuelle, Vienne

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