lundi 1 octobre 2012

182 Le figging ou la vertu punitive du gingembre


A titre de pure curiosité.

La question sur l'emploi punitif du gingembre étant posée ici dans les commentaires, j'ai envie comme promis de répondre par une petite anecdote personnelle datant de janvier 2007, époque où je me suis intéressée à cette pratique et où je me suis livrée à une petite expérience dans la pure tradition scientifique.

D'abord quelques mots sur le sujet, puis mon rapport détaillé avec mes conclusions.

Ladite éducation anglaise, produit de l'ère victorienne si on croit la littérature dans ce sens, excelle de méthodes punitives.

Non seulement la fameuse ceinture de chasteté y trouve sa place, mais aussi la canne, le lavage de la bouche avec du savon, le coin et...le gingembre. Ce dernier, découpé en forme de doigt est alors introduit dans les voies du derrière pour y provoquer une vivre brûlure. Les sources n'oublient pas de mentionner que cette méthode avait fait auparavant fait ses preuves on donnant un aspect vigoureux aux chevaux fatigues. Voila qui promet !

Et voici une réédition (avec quelque retouches) de mon rapport qui se trouve toujours sur le forum du site Discipline Domestique :


Je ne peux apporter qu’une expérience incomplète (trop douillette), mais quelques impressions tout de même:

Si je me promène sur le net c’est essentiellement dans le but de découvrir des nouvelles sensations pour enrichir ma vie privée. J’avais déjà entendu du figging sans vraiment me poser la question de passer à l’acte. La fiche détaillée d’* ** m’a donné envie d’essayer en réveillant en quelque sorte mon esprit de scientifique qui base la connaissance au dessus de la morale et les inhibitions.

Je suis donc passée à l’acte en suivant scrupuleusement la recette (gingembre de la bonne taille, très frais et juteux).

La sensation de brûlure ne se fait pas attendre, contrairement à l’exposé d’***. Elle est quasi instantanée et augmente très vite en intensité.
Je ne suis pas une grande adepte de la douleur autre que sur mes fesses et je trouve que le figging fait partie des sensations très fortes et intenses.

Je n’ai tenu qu'à peine trois minutes la première fois en me jurant de ne plus jamais recommencer tellement la douleur était forte à mon goût.
Par contre, une fois enlevé ce truc la douleur s’estompe très vite et laisse une agréable sensation de chaleur qui vaut largement l’essai et qui peut apporter un véritable surplus à la fessée dans le sens que l'on se sent réchauffé de partout.

J'ai donc recommencé. Je pense pour apprécier vraiment cette technique, il faut aller petit à petit, à son rythme personnel.
En plus, comme tout fantasme qui est réalisé pour une première fois, il faut un certain temps d’adaptation cérébrale pour que l’inconscient et le conscient aient la possibilité d’un recul nécessaire de transformer l’expérience en souvenir voluptueux. Ce qui ne se fait pas en une semaine.

En bref :

Sur le plan physiologique : une technique qui met à vif la sensibilité de la région fessière

Sur un plan psychique : douleur trop intense pour se poser des questions de honte ou de gêne devant le partenaire 

Inconvénients : douleur très intense, âmes sensibles s’abstenir, nécessite un certain entraînement
Avantages : « échauffement » très rapide, une sensation bien complémentaire de la fessée qui peut apporter un surplus considerable

Appréciation personnelle : à essayer avec modération pour un résultat convaincant et non-déplaisant


Tiens, tiens, voilà ce que j’écrivais, il y a presque 6 ans.

Ayant été sans mon chéri à ce moment là, j'ai fait mes expériences toute seule. En fait avec le recul cette pratique ne me correspond pas. Elle ne s'est pas non plus transformée dans ma petite tété en souvenir transcendant. Et quant à mon homme, ses préférences vont dans d'autres sens.

Pourtant nous avons quasiment toujours du gingembre à la maison, non pas pour la chambre à coucher, mais pour la cuisine et toute la famille en raffole. J'en ai même dégusté aujourd'hui sous forme confite avec ma maman!

14 commentaires:

  1. j'ai testé le figging sur mon amant la semaine dernière : "chéri, je t'ai fait une surprise!"
    -du gingembre ??? tu m'as fait du poulet au gingembre ???
    - non mon chéri, le poulet aujourd'hui, c'est ton cul
    J'ai de la chance, il est joueur, il a apprécié l'attention mais il a terminé par : "c'était sympa, mais trop souvent je suis pas sur de bien le digérer".
    Quant à la douleur, heureusement que je n'avais pas lu votre résumé avant de le tester sur moi. En fait, je n'ai pas trouvé ça aussi douloureux que vous. Mais peut être n'avons nous pas le même seuil de résistance, ou alors ... il n'était pas assez frais ???

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    1. Superbe votre petite anecdote, Coccinelle. Je suis pliée de rire. Autant plus que je me retrouve pas mal dans votre sens d'initiative. Quel bonheur pour vous de disposer d'un monsieur aussi ouvert d'esprit à vos côtés !

      Petite explication sur la douleur ressentie.

      Quoiqu'on en dise, il y a avait des brillantes têtes sur le forum DD et qui hélas ne s'expriment plus sur le net. En voici la preuve par une intervention qui répond à votre question :

      « Le gingembre (Zingiber officinale), agit via un alcaloïde le gingerol ; il stimule des récepteurs, les récepteurs vanilloïdes pour être précis et surtout le VR-1, ceux la même qui sont aussi stimulés par le piment et pleins d’autres substances. C’est une classe de substances activement étudiée comme agent thérapeutique potentiel pour le traitement de l’Arthrite Rhumatoïde et autres douleurs inflammatoires.
      La sensation donc va varier fortement d’un sujet à l’autre en fonction, entre autre, de la sensibilité des récepteurs et de la rapidité de la désensibilisation de ces mêmes récepteurs (qui là encore peut varier en vitesse en fonction des individus).   C’est pourquoi Isabelle 83 à ressenti plus vite la sensation que d’autres. »

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  2. Dans les voies postérieures... ou antérieures.

    Effectivement il vaut mieux essayer un petit peu avant d'insérer franchement: différents morceaux de gingembre (plus ou moins frais, sans doute) donnent des sensations plus ou moins intenses.

    Quant à la ceinture de chasteté, avez-vous une expérience à relater?

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    1. Moi, j'ai une expérience d'historienne du sexe à relater!
      "Alors Constance, les ceintures de chasteté, ça existait au Moyen Âge ou pas?
      -Oui.
      -Tu en as vu beaucoup dans tes sources?
      -Aucune.
      -Bah alors elles en mettaient pas?
      -Si, ça a dû arriver, c'est sûr, mais à mon avis, euh... moins souvent qu'aujourd'hui!"

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    2. Ah les jeux de ceinture. Cela rentre plutôt pour moi dans les amusements purs entre adultes, la bonne rigolade, sans réel rapport avec la discipline domestique. Pourtant au début la ceinture était censée de freiner mes mauvaises habitudes après mes punitions.

      J'aime beaucoup l'effet que provoque une ceinture de chasteté ...sur mon homme quand je la porte sous un jeans. A la maison cela va de soi et non pour me rendre intéressante à l’extérieur. J'en ai quelques anecdotes à ce sujet. Plutôt distrayants qu'exotiques ! Si je trouve le temps, je ferai un petit post.

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    3. Vous avez tout compris, Constance!

      J'ai déjà vu la ceinture en accessoire de mode. Il y en a des très belles!

      Sans être une experte de l'histoire comme vous, selon mes informations la fameuse ceinture serait une invention de l’époque victorienne qui a remplit les musées de ceintures falsifiés pour se trouver une justification à ses pratiques étranges.

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  3. Chère Constance, si le gingembre vous paraît une expérience trop forte, mais que vous êtes tout de même tentée par une expérience du côté de votre fondement, comme vous disiez, vous pouvez éventuellement essayer le petit jeu suivant: le fesseur/la fesseuse prend la température de la punie/du puni, en préalable à la fessée, sous prétexte de vérifier si le comportement irritant qui va incessamment être châtié n'est pas dû à quelque maladie. C'est absolument anodin mais terriblement infantilisant (prenez le modèle en verre qu'il faut laisser en place au moins une minute).

    Si cela vous plaît, vous pouvez également recevoir un suppositoire (« tu es sortie sous la pluie sans ton coupe-vent, par coquetterie ? je vais d'abord te soigner ton mal de gorge, puis te punir ») ou, tout simplement, un doigt.

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    1. Pas vraiment faux ce que vous dites! Pour ma part je suis (devenue) assez sensible à ces jeux. A très petite dose toutefois. Contrairement à votre sentiment d'infantilisation par ma part cela m'évoque une impression de Cléopâtre, reine souveraine qui se fait bichonner de partout. Comme quoi nos goûts...

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    2. Il y a là-dedans le plaisir doux-amer de sentir que quelqu'un s'occupe de soi, un peu comme dans l'enfance justement : d'un côté c'est doux de se laisser aller, mais l'amertume est le sentiment d'impuissance, de régression. Comme pour la fessée, d'ailleurs.

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    3. Pour ma part je dirais quelqu'un à mon service. Toutefois je suis d'accord avec vous sur la régression.

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  4. Il me semble avoir lu que les fameuses ceintures sont principalement des accessoires de l'époque contemporaine, proposés afin de combattre "l'onanisme"... donc plutôt destinés à des adolescent(e)s qu'à des femmes mariées. Je vous posais la question car mon épouse a récemment suggéré que je lui mette un tel accessoire pendant mes absences, mais les modèles que j'ai vus ici et là sont soit sur mesure, en métal et compliqués, soit ne sont pas destinés à une utilisation de plusieurs jours sans ouverture (il faudrait un modèle où elle puisse prendre un bain de siège pour faire sa toilette, qui ne gênerait pas la * et pas trop la *). Donc, pour le moment, rien.

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    1. Bien que vos mots soient parfaitement corrects et sans la moindre grossièreté, je censure car les chemins des grands moteurs de recherche sont impénétrables...

      Votre question est intéressante, mais dépasse malheureusement mes connaissances. J'ai expérimenté la poésie de la ceinture plutôt de manière ludique sans me trouver séparée pendant des jours de celui qui détient la clef. Elle servait à court terme, par exemple pour m'envoyer au lit. Ma ceinture étant en cuir, je n'ose pas imaginer les inconvénients d'un port à long terme.

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    2. Nous avons vu en effet des ceintures en cuir sur des catalogues spécialisés, mais, comme vous le soulignez, ces objets semblaient inappropriés pour un usage prolongé, fût-il seulement de quelques jours, tout simplement parce qu'elles ne permettent pas les fonctions naturelles et l'hygiène.

      Plus confidentiellement, il y a des modèles en métal adaptés (plaque trouée sur les parties à isoler, fixée à une ceinture par des chaînettes), mais l'attention à faire un modèle difficile à ouvrir sans la clef conduit à un produit sur mesure et peut-être peu discret. Dans notre cas, peu importe qu'on puisse facilement l'ouvrir, l'important est que cela ne puisse pas passer inaperçu.

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  5. Il est toujours possible qu'un amoureux de cette pratique s'égare sur mon blog pour donner un conseil fiable.

    Pour ma part je trouve très belles certaines ceintures en métal et il existe par exemple en Allemagne des manifestations comme le carnaval qui permettent d'en porter publiquement. Ceci dit cela n'est pas votre registre et je suis désolée de ne pas pouvoir vous conseiller.

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