lundi 8 octobre 2012

187 Pensionnat pour jeunes dames


Un grand merci à Jules qui m'a fait connaître cet excellent texte du poète et surréaliste Robert Desnos. Étant personnellement assez « exempte » de culture je prends plaisir à la découverte. Fantasme à la base assez banal, un pensionnat de jeunes dames où règne le martinet, c'est donc essentiellement la qualité de l'écriture qui fait objet de mon émerveillement. Seulement un court extrait de ce pensionnat du "jardin des oiseau qui bourdonnent", annonçant par ce dernier qualificatif quelque peu surprenant un style d'associations libres avec un symbolisme particulièrement riche.


Ah si toutes les hommes savaient parler de leurs fantasmes d'une si élégante et attirante manière, une symphonie de savoureuses claques sur postérieurs féminins et de chaudes respirations haletantes montera vers le ciel...


T'as bu isabelle ?

Mais non chéri, j'essaye de faire de la poésie...


La magie de ce texte qui va suivre réside pour moi dans la narration de la position d'un monsieur qui semble se glisser dans un de mes fantasmes de jeune fille. Bien entendu, moi aussi j'étais pensionnaire dans mon imagination d'un tel établissement et je souviens bien des voluptueuses frissons qui accompagnaient les châtiment exemplaires devant les autres ainsi que des châtiments en groupe. Je ne rêvais pas seulement dans mon lit, mais aussi à une certaine phase -les yeux grands ouverts - un peu partout, dans le bus, à table chez mes parents, à l'école...


« Pensionnat d’Humming-Bird Garden, tu te dressais depuis longtemps sans doute dans mon imagination, maison de briques rouges entourée de calmes pelouses, avec les dortoirs où les vierges sentant passer les fils de la vierge de minuit se retournent voluptueusement, sans s’éveiller, dans leurs lits, avec la chambre de la directrice, femme autoritaire et son arsenal de fouets, de verges et de cravaches, avec les salles de classes où les chiffres blancs sympathisent du fond du tableau noir avec les mystérieux graphiques dessinés dans le ciel par les étoiles, mais tandis que tu restais immobile dans un paysage de leçon de choses, l’orage de toute éternité montait derrière ton toit d’ardoise pour éclater, lueur d’éclair, à l’instant précis où le martinet de la correctrice rayerait d’un sillon rouge les fesses d’une pensionnaire de seize ans et éclairerait douloureusement, tel un éclair, les mystérieuses arcanes de mon érotique imagination.

N’ai-je écrit cette histoire que pour évoquer votre ressemblance, éclair, coup de fouet ! et dois-je dresser l’apparence de cette nuit d’orage, sombre femme mais belle, avec ses seins évocateurs des rochers pointus du rivage, ses profonds yeux noirs, les boucles noires de ses cheveux et le teint identique aux prunes d’été, qui, brandissant un fouet cruel d’un bras robuste, en dépit du désordre de sa robe sombre, désordre qui révèle ses admirables seins et sa cuisse musclée, poursuit une marche majestueuse et fait naître le respect.


Le jardin sentait comme tous les romanciers l’ont dit. Imaginez maintenant sur la pelouse verte trente jeunes filles à la chemise retroussée au-dessus de la croupe, à genoux.

Et que fit le héros d’une si troublante aventure ?

Les échos retentirent longtemps des corrections infligées à ces corps en émoi. »


Source : Robert Desnos : L'amour ou la liberté



24 commentaires:

  1. Une énigme historique : est-ce qu'il y a eu réellement une époque / un lieu européen où l'on infligeait des châtiments corporels sur les fesses nues à des adolescentes, ou est-ce que cela relève du fantasme ? Jusqu'à quel âge cela se pratiquait-il ? A-t-on également infligé ce type de châtiment à des femmes plus âgées, par exemple pour des faits de petite délinquance ?

    Aux États-Unis, on a longtemps utilisé le "paddle" (et on l'utilise encore de nos jours, dans certains états du Sud) scolaire, mais celui-ci se donne par dessus le pantalon ou la jupe.

    Dans le film Lady Jane, l'héroïne éponyme est douloureusement fouettée sur les fesses nues à l'aide d'une longue verge de bouleau (on écarte les hommes avant que des assistantes ne lui relèvent ses jupes ; on peut donc supposer qu'on l'a dénudée), mais rien ne nous dit que cela soit historiquement correct.

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  2. Vraiment intéressantes vos questions. En fait, je n'en sais rien concernant la première. Mais comme vous j'aimerais bien en savoir plus .

    Par contre je dispose de documents historiques sur la fessée ou plutôt la flagellation sur les fesses nues avec des tiges de noisetiers pour souhaiter "la bienvenue", nom de cette coutume, aux femmes de mœurs légères dans les prisons allemandes à partir du 16ème siècle si je me souviens bien. Je vais regarder dans mes archives et rééditer cet article un de ces jours.

    Ceci dit la fessée cul nu, même devant voisins et camarades d'école (mais non à l'école même) se pratiquait en Allemagne jusqu'au début des années 70. Il vient de sortir encore en Allemagne un ouvrage à ce sujet « La génération battue » qui contient grand nombre de témoignages et il existe également un forum avec encore d'autres témoignages. Je n'ai aucun doute sur l'authenticité de ces documents étant extrêmement bien renseignée de première main par mon homme et ses amis et amies de son âge et plus.

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    1. j'ai moi aussi le souvenir d'avoir fréquenté à la fin des années 60 une école de filles catholique, où la maitresse punissait d'une fessée cul-nu sur ses genoux les fillettes indisciplinées. Je peux vous dire que ce spectacle me terrorisait et que je ne bougeais pas une oreille. Malgré ce traumatisme, j'ai gardé le goût de la fessée, quelle chance !

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    2. Merci pour ce témoignage bien concret, Coccinelle. Vous faites bien de mentionner l'aspect terrorisant et traumatisant de cette punition sur les autres enfants.

      En fait ayant seulement connu la fessée comme menace et comme un fantasme cet élément manque complètement dans mon univers.

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  3. Chère Isabelle, concernant les fessées en prison, il me semble avoir lue qu'elles se pratiquaient sur les hommes à l'entrée dans certaines prisons parisiennes au 18e siècle; la rumeur veut que Beaumarchais en ait souffert lors d'un emprisonnement pour impertinence à la prison St Lazare. Rien sur les femmes, en revanche.

    La fessée cul nu et/ou au martinet pour des enfants se pratiquait en France assez fréquemment à la génération de mes parents mais était plus rare à mon époque... mais là je parlais d'adolescents. C'est une chose que de fesser cul nu un(e) gamin(e) de 8 ans, c'est autre chose une ado de 16 ans! Quel âge avaient les personnes dont vous parlez?

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  4. Je vais donc préciser ma question: les fessées à des jeunes femmes d'âge nubile en pensionnat ou à la maison, surtout cul nu, relèvent-elles du fantasme, de la rareté ou d'une pratique répandue à certaines époques révolues?

    Difficile de le savoir, tant on a écrit de récits pseudo-historiques qui relèvent largement du fantasme, par exemple sur les mœurs victoriennes... ou encore sur les ceintures de chasteté!

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  5. Cher Pecan nutjob !

    La fessée comme punition publique se pratiquait de source sure pendant la révolution Française comme sur Théroigne de Méricourt, exemple le plus célèbre. En fait je dispose d’énormément de matériel historique sur la fessée, mais il me manque le temps de le lire ou de le vérifier.

    Concernant les anciens texte allemands, j'ai certains doutes. Le choix des mots, quelque peu sulfureux correspond peu à un langage typiquement juridique ou médical. A moins que cette forme de punition était considère déjà à l'époque comme relevant plus du ridicule et d'un châtiment plus déshonorant que causant des dégâts. Par contre j'ai du matériel français des années 20 avec aucun doute sur l’authenticité qui considère la fessée déjà comme une sorte de récréation entre adultes. M'enfin je trie et je publie petit à petit. De quoi à alimenter mon blog pendant longtemps.

    Pour les personnes de ma connaissance ayant entamé la soixantaine maintenant, la punition maternelle à la maison sévissait encore vers 16 ans pour certains et certaines. Dont pour répondre à votre question, j'opterais pour la rareté.

    Il existe des manuel qui mettent en garde contre les effets secondaires de la fessée. Il paraît encore de source victorienne que le coin servait surtout pour calmer les ardeurs. Je ne saurait confirmer la véracité historique de cette information, mais je peut confirmer...l’efficacité du coin sur moi !

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  6. J'ai aussi quelques doutes pour ce qui est de la "fessée" dans les prisons. C'est vrai qu'il y a des images (au moins une est très souvent reprise) qui montrent un esclave fouetté sur les fesses, mais je ne crois pas que la "fessée" ait été systématiquement pratiquée en Europe. Je mets les guillemets parce que le mot peut apparaître, mais sans forcement signifier la fessée qui nous intéresse. Comme dans "Candide" de Voltaire (dont l'auteur s'est d'ailleurs fait corriger sur ordre d'un noble de la famille de Rohan excédé par ses bons mots) où on parle de "fessée" pour toute forme de flagellation - c'est que le mot vient non de "fesses" mais de la même famille que "faisceau", donc renvoie aux verges plus qu'à la partie du corps sur laquelle on les applique.
    (et je sais, je ne suis pas le seul à avoir un Robert).

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    1. Guten Tag, Isabelle !


      Vous avez tout à fait raison de rappeler l'exemple de la jeune aristocrate Théroigne De Méricourt (1762-1817),originaire de Belgique, qui ouvrit son salon en 1793 aux principaux partis Révolutionnaires (Girondins et Cordeliers). Elle fut alors surnommée "l'Amazone de la Liberté".
      Cependant, son courage et son goût de l'émancipation déplût fortememnt aux femmes du peuple. Quelques mois après l'éxécution du Roi Louis XVI, elle fût livrée à la vindicte féminine : elle fut "fessée" selon les uns , "fouettée" selon les autres devant une foule témoin en place publique. Cette "punition" lui causa un tel traumatisme intérieur qu'elle mourrut de "folie" à l'hôpital de la Salpétrière quelques années plus tard (D'après le Larousse en 5 volumes de 1988 chez R. Laffont).
      On ne peut se douter de l'impact de la douleur physique sur l'esprit et inversement. Il nous arrive parfois de recevoir des reproches ou des insanités qui nous blessent beaucoup plus qu'une paire de gifles !!!! "Tout est dans la force de l'esprit" constatent les philosophes chinois.
      Voici quelques précisions supplémentaires pour éclairer nore lanterne, chère Isabelle. Je termine ce bavardages et vous souhaite une bonne journ"e. Bien respectueusement . Georges.

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    2. Merci Simon

      J'aime toujours apprendre des nouvelles anecdotes historiques. Il semble quelque peu que la fessée apparaît chez des personnages les plus illustres si on commence à gratter un peu.

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    3. Merci à vous aussi Georges

      Excellente question de l'impact de la douleur sur l'esprit. Je ne saurais répondre pour le cas présenté.

      Pour ma part concernant mes propres punitions je pense que l'aspect psychologique n'est pas à négliger et je vois leur impact surtout comme un douloureux titillement de mon orgueil.

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    4. Oui, on dit que Théroigne de Méricourt a été assaillie par une foule de femmes du peuple, et fessée. Certains se plaisent à imaginer qu'elle a été dénudée mais il me semble qu'on n'a pas de récit fiable de ce qui s'est passé.

      Par ailleurs, rien ne nous dit que ce soit la douleur physique en elle même qui ait causé le traumatisme. Il me semble que l'humiliation qu'il y aurait pour une femme adulte, aristocratique et indépendante à subir une fessée (surtout dénudée) en public est suffisante pour causer un traumatisme.

      Et en effet, il n'est pas clair dans les textes de l'époque si l'on parle de fouetter le dos (dénudé ou non), les fesses ou les fesses dénudées.

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    5. Je me joins à votre bon sens pour une hypothèse sur l'humiliation.

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  7. Guten Tag, Isabelle !


    Je reviens sur un contexte plus historique concernant la fessée qui a varié selon les moeurs du temps d'alors.
    Une rumeur tenace, mais en fut-elle une vraiment, voulait que la Reine de France Catherine de Médicis (1519-1589) exerçât en privé sur ses Dames et demoiselles de compagnie une autorité de fer,sans faille, au besoin au moyen d'une férule (l'ancêtre du fameux Paddle anglo-saxon ?) ou de la simple paume de sa main pour faire entendre raison à toutes ses turbulentes créatures. Les sources écrites de cette époque restent discrètes sur cete question. Rumeur de courtisans ou réalité historique ?
    Piste à suivre...
    Bien Respectueusement. Georges.

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    1. Je viens de regarder des dessins de férule. Encore une bonne chose appris ce soir, car je croyait cet instrument comme une sorte de badine. Honte à moi de ne pas mieux connaître la panoplie des instruments.

      Je crois que c'est Brantôme qui parle du penchant de Catherine de Médicis. Je me souviens également d'un témoignage sur l'éducation d'une jeune dame noble au moyen âge et dont le Papa la fessait devant les invités. Cela se trouve dans le livre « Histoire de la pudeur » de J. C. Bologne. Si quelqu'un l'a sous la main...

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    2. Guten Abend, Isabelle !!


      Je reviens sur la question de l'usage des instruments de punition.
      Peut-être avez-vous, Isabelle, regardé à nouveau récemment la série de téléfilms tirée des romans à succés (des auteurs Anne et Serge Golon) intitulée "Angélique" qui fut incarnée à l'écran par la superbe Michèle Mercier qui nous éblouit par sa plastique sensuelle en audacieuse "Marquise des Anges" ? (Le rôle fut proposé d'abord à Brigitte Bardot qui le refusa ! Dommage !!!).
      Revenons à mon propos. Dans le 3ème épisode ("Angélique et le Roy"), la police et les Soldats du Gué cernent la fameuse "Cour des Miracles" (le Coeur de la truanderie parisienne à l'époque ) et procèdent à l'arrestation de ces habitants très "particuliers". La sentence qui est identique à celle requise contre les Protestants fugitifs est prononcée par l'un des officiers présents : "les galères pour les hommes, le fouet et le Couvent pour les femmes !!". Seule notre héroïne et sa gouvernante échappent à ce triste sort... Implacable et sans appel !!
      Quelle époque !!!
      Sur ce, je vous souhaite, Isabelle, une excellente fin de soirée. Respectueusement. Georges.

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    3. Oh oui, la magnifique Angélique est connu aussi en Allemagne et l'histoire m'a bien fait rêver comme beaucoup d'autres filles. Étrangement la scène du fouet ne m'a pas marquée si j'ose dire. Un peu comme l'Histoire d'O. Je crois tout simplement que ce sont des contextes de soumission qui me laissent de glace.

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  8. "Les colibris étincellent sur le jasmin des Florides", écrit Chateaubriand. Ce minuscule oiseau des tropiques, au plumage étincelant et muni d'un long bec, peut voler sur place, de façon stationnaire, par la seule vibration de ses ailes, produisant une sorte de bourdonnement, d'où son nom en anglais de humming-bird.

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  9. J'en ai déjà vu, des colibris! Avec mon Papa quand j'étais petite. C'est vraiment mignon comme bête. Malheureusement séparés d'une épaisse vitre je n'ai puis écouter leur bourdonnement.

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    1. Guten Abend, Isabelle !!!

      Dans la langue de Molière qui est comme vous la savez très nuancéé quant aux qualificatifs , l'autre nom donné au colibri est... l'oiseau-mouche !!!
      Et cela en raison de la vitesse de rotation de ses ailes par minute, qui lui permet de faire du "sur-place" ! Un peu à la manière de son homologue de fer : l'hélicoptère ( inventé par l'ingénieur d'origine russe, Sikorsky autour de la 2GM ). Fin de la parenthèse!!
      Sur ce , je vous souhaite , Isabelle, une excellente soirée. Bien respectueusement. Georges.

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  10. Cher Georges

    J'affectionne beaucoup et le terme est faible, la langue de Molière. Vous faites bien de pointer sur l'oiseau mouche. Toutes ces finesses qui manquent quand on a pas grandi dans une langue. J'ai été déjà adulte, plus de vingt ans quand j'ai commencé à apprendre le français. Et voilà de nos jours écris des textes qui font plaisir.

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    1. Guten Abend, Isabelle !!!


      Bravo, chère Isabelle !!! Je vous félicite de votre maîtrise de notre belle langue qu'est le Français si malmené de nos jours par cette invasion des anglicismes !!!
      Votre verve littéraire et votre verbe me stupéfient sincèrement. Vous parlez avec une aisance quasi-naturelle. Vous êtes la meilleure ambassadrice que pourrait compter notre belle langue française !!! Beaucoup de mes compatriotes jalouseraient votre style !!!
      Personnellement, j'ai quasiment appris à lire et à écrire grâce à ma Maman car mes graves pbs de santé m'empêchaient d'aller en classe régulièrement et au moyen d'une méthode d'apprentissage écrite conseillée par le médecin de famille de l'époque, j'ai pu rattrapper mon retard avec succés ! "Qui veut peut " répétait mon gand-père maternel. Et si la sagesse des Anciens s'impose, je m'incline.
      Voilà pour les compliments. Sur ce , chère Isabelle, je vous souhaite une bonne fin de soirée. Bien respectueusement. Georges.

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  11. Merci Georges

    Les compliments sur mon français me touchent particulièrement. Au contraire du physique comme donnée naturelle, qui demande beaucoup de travail certes en entretien, je considère mon français comme un mérite personnel, dû a des innombrables heures de travail. Alors me voila, petite bosseuse discrète comblée...

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  12. J aime donner la fessée à une dame âgée, la convoquer, lui dire de venir sur mes genoux et de relever sa jupe.Je caresse longtemps ses fesses avant de commencer à les fesser.Ce qui est important c est l humiliation vécue et non la douleur même si elle est nécessaire.J aime aussi lui demander de me regarder dans les yeux et de baisser sa jupe avant de s allonger sur mes genoux ou de s agenouiller sur un faire il club.je lui rougis alors les fesses avec une ceinture en cuir bien large qui claque bien et rougit bien les fesses.je lui demande après de s allonger contre le bureau ou je la sodomise sans ménagement.C est un vrai bonheur de sentir les fesses chaudes de la dame contre mon ventre froid..Tres excitée elle jouit généralement très rapidement et sa mouille tâche les tomettes que je lui fais immédiatement nettoyer...

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