lundi 10 décembre 2012

235 Claque sur un fessier rebondi


Un souvenir d'enfance


J'ai voulu parler d'un flagrant exemple d'inégalité des sexes en rapport avec les petits tabliers de soubrette...

Elle aurait pas bu, isabelle ?

Non, non c'est son état, naturel !

(Comme il me connaît bien mon chéri.)

… quand subitement je fus envahie par une vague de souvenirs. Moins en rapport avec l'inégalité des sexes, mais concernant les petits et grands tabliers de toute sorte y compris ceux à bavette. Retour au début des années 80, un week-end d'été avec une chaleur redoutable. Nous sommes en famille et avec plein d'amis de mes parents.

Je me souviens du tablier à bavette qu'avait mis ma Maman pour préparer à manger. Rien de particulier en soi sauf que cette petite histoire se passe dans un camping de nudistes et bien évidement nous les fréquentons régulièrement comme il se doit selon certains clichés pour une famille allemande. Et nous allions manger... de la saucisse. Avec beaucoup de bière pour les adultes. Ce genre d'endroit c'est un peu le monde à l'envers. La nudité est de rigueur et considérée comme une norme. Et le moindre écart incite à rire. Comme si porter un tablier était la chose la plus hilarante que l'on puisse imaginer. Pourtant il ne servait pas pour souligner de manière sexiste la place d'une femme, mais simplement pour se protéger des projetions. Hein oui sur une peau nue la moindre maladresse en cuisine fait très mal. Et il est vrai que ma Maman, plutôt intellectuelle que manuelle, cumule des maladresses. Au point que c'est d'habitude mon Papa qui se charge de ce qui est délicat. Et moi j'ai reproduit plus tard le couple parental. Inutile de dire que je porte en cuisine ou quand je sers le repas un tablier et que ma fille malgré ses trois ans suit aussi cette tradition familiale. Sauf qu'elle n'est pas maladroite, ouf !

Personnellement jusque ce jour-la je ne me suis pas posée des question sur le fait de voir ma Maman s'occuper des grillades les fesses à l'air. Je ne savais pas non plus exactement ce que c'est un fessier rebondi. Mais en entendant les blagues inspirées par la bière et la bonne humeur, j'ai compris donc que cela désignait une forme particulière de postérieur féminin qui visiblement est très apprécié par une bonne partie de la gente masculine. Car j'avais une comparaison sous mes yeux, le derrière d'une amie de mes parents, également entouré du nœud d'un tablier. Cette gentille dame donnait un coup de main à ma Maman. Effectivement il y avait une grande différence dans la forme qui allait plus en largeur et moins en profondeur.

Et là je vois toujours ma mère, inspirée pour sa part elle aussi par la joyeuse ambiance, se donner un claque très résonnante sur son propre séant en faisant allusion à la Toscane, son pays de naissance :

Chez nous, les filles ont du cul !

Avec une intonation particulière qui donnait du relief palpable au mot cul. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai pris conscience de l'importance de cette partie de l'anatomie féminine. Et je crois qu'elle a dit vrai. Parce que j'ai hérité outre son bassin peu large, cette « profondeur » particulière qui devrait -selon les dires de mon homme, m'assurer un confort inégalé quand je m'assois. Et également m'aider à tricher pendant une fessée à la main. Parce que mon homme parfois se retrouve après une belle correction appliquée de sa main avec une rougeur qui impressionne plus que la mienne.. 

7 commentaires:

  1. C'est curieux, j'ai eu l'idée de regarder mieux ma propre morphologie seulement quand j'ai commencé à chercher à passer à l'acte. Mais c'est vrai aussi qu'à part l'absence d'amis naturistes, je n'ai jamais été à l'aise dans l'atmosphère de l'hilarité à la bonne franquette.

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  2. J'espère que vous ne vous plainez pas de votre physique Simon. Sinon il y a des fessées qui se perdent.

    J'étais habituée depuis toute petite au naturisme.Puis j'ai grandi dans une région où la fête est souvent à l'ordre du jour. Alors pour ma part je suis bien à l'aise dans ce genre d'ambiance. mais pour mon homme...c'est un peu comme pour vous. Il n'est pas toujours à l'aise...

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    1. Oh non, je ne pense pas vraiment qu'il se plaigne de son physique (sinon, ne vous inquiétez pas, la fessée ne se perdra pas longtemps). Simplement Simon fait partie de ces personnes sommes toutes assez rares qui sont incapables de faire attention au physique très longtemps. Chez eux, l'intérieur prend rapidement le pas sur l'extérieur. Pour leur plaire, il suffit d'être joli(e) du dedans, bientôt ils ne verront plus que ça.
      Je sais, je fais partie des ptits boudins qui ont énormément de chance!

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  3. Je ne doute pas que Simon ait un œil pour ce qui est vraiment essentiel. Par contre, petit impression, vous ne seriez pas un petit peu « pénible » avec vous même... Je vous trouve très bien sur votre blog. Ronde d'accord, mais bien harmonieuse et joliment mise ne valeur. Il y a aussi des fessées qui se perdent dans l'autre sens.

    Petit rappel de la chance selon Georges Bataille : ce que l’angoisse en moi tient pour impossible.

    Cela mérite réflexion...

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    1. Sacré Georges (je parle de Bataille, hein), il m'a percée à jour.
      Je sais très bien que l'image que j'aie de moi est faussée - d'ailleurs toutes mes confuses parce que c'est vrai que j'y reviens souvent - et je voudrais bien que ça change. Ça ira peut être mieux un jour. Ou pas.
      Mais vous êtes super gentille!

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  4. Je suis flatté! et merci de me soutenir - je crois qu'on va s'arranger pur récupérer les fessées perdues.
    Je ne connaissais pas cette formule, mais j'aime beaucoup!

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  5. Elle n'est pas de moi cette formule, bien entendu. Je l'aime bien aussi!

    Je viens d'en trouver une autre qui ne doit être plus connue du tout de nos jours et qui date de 1932: La fessée, c'est l'amour à la française. C'est une dame qui parle et elle est quelque peu déçue car elle s'attendait à plus ou autre chose...

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