279 … en mini jupe sans rien en dessous

Ma femme veut cueillir des haricot en mini jupe sans rien en dessous  !

Au secours, la vilaine...

Petit sujet qui n'était pas prévu au programme et qui provient des mots clef de recherche de mon autre blog. Désolée, cette espiègle dame recherchée n'est pas moi. Déjà pour la simple raison que j'ai horreur de cueillir des haricots. C'est pénible et cela fait vite très mal au dos. Puis, loin de moi de sortir en mini-jupe sans rien en dessous parce que cela me traverse subitement ma petite tête. Parce que je le veux. Voyons ce n'est pas un truc que l'on fait sans arrière pensée. Arrêtons un peu les prétextes bidons comme se sentir plus libre, plus femme ou encore une passion soudaine pour foehn qui titille les cuisses. Mais non, un tel truc se fait sur demande de son homme ou parce que l'on sait qu'il adore ce genre de surprise. Ou pour faire tourner la tête de celui que l'on fréquente depuis quelques jours. Et ceci tout basiquement parce que cela procure à pas mal de messieurs une forme d'enfer pour la suite du jardinage. Voila, il y a l'intention de provoquer, parfois en combinaison avec une niaiserie qui frôle l'effronterie :

Oh que suis-je bête ! J'ai complètement oublié ma culotte. Tu ne m'en veux pas ?

A vrai dire je ne sors même pas avec un string sous une courte jupe. Ne nous voilons pas la face. A ce niveau il n'existe aucune liberté chez nous. C'est encore le moyen âge et il vaut mieux éviter ce genre de plaisanterie pour ne pas se faire … aborder ... au mieux. Alors mon équation personnelle est simple :

Tenue quelque peu extravagante = présence de mon homme obligatoire.

Ou justement comme suggère la recherche parce que c'est pour aller au jardin chez soi. Bon point, ma fantaisie se réveille. Alors reprenons depuis le début. Je n'ai aucun mal pour me familiariser avec l'idée. Niveau pudeur ou autres inhibitions je ne risque rien. Je me vois bien choisir avec soin un petite jupe. En tissu fin et fleuri, avec une coupe évasée de préférence, car c'est plus confortable pour cueillir des haricots. Et pour avoir des belles jambes j'opterais sans doute pour des sandales compensées qui ont déjà fait leurs preuves. Liège et cuir, c'est le top, d'une hauteur au niveau du talon d'une dizaine de centimètres. Puis un petit haut façon corset avec plein de dentelle, lacé par devant Dans le temps pour bien réussir mon opération séduction, avant la bénédiction du laser antipoil, j'aurais procédé à une soigneuse épilation à la cire de mes jambes et de ce qui se trouve entre elles. Mais oui, la cire peut aussi avoir une vraie utilité qui dépasse les mises en scène quasi religieux dans des endroits sombres. Et au lieu de convoiter une bougie, il s'agit de donner une tenue à des haricots. Je n'essaye même pas à imaginer l'allure de mon derrière avec des petits poils qui dépassent, une fois penchée en avant pour me consacrer aux haricots.

De la peau lisse et rien que de la peau !

Et pour rendre vraiment fou mon chéri, je ne manquerais pas de me passer une huile de corps sur ladite peau toute lisse. Je sais très bien à quel point il aime ma luisance. Quelle soit d'origine naturelle ou artificielle lui importe peu. Pourvu que cela glisse. Et moi aussi j'aime cela.

J'essaye de me mettre dans le contexte d'une époque antérieure. Avec mes cheveux très courts, façon impertinente garçonne j'aurais très certainement payé mon audace par une claquante fessée. Mais oui, quelle idée aussi de harceler un brave homme qui souhaite se consacrer sérieusement à son jardin. Et quelques années plus tard avec mes cheveux très longs, j'aurais pris une aussi pour le même motif. On parle souvent un peu méprisant de la « logique féminine », mais à vrai dire celle qui est masculine n'est pas bien plus logique non plus. Ceci dit, on voit bien la compulsion du fantasme. En partant de l'idée de mes haricots, je suis aussitôt arrivée à imaginer une petite mise en scène cuisante. J'ai dans mes liens de DD une petite catégorie :

Mériterait bien une...

Ne voyons rien de sexiste, mais seulement les lubies fantasmatiques de mon chéri qui pense en voyant certaines des mes attitudes et postures infailliblement à me flanquer une bonne déculottée. Effectivement l'histoire des haricots offre une multitude de possibilités de provocation. Je pense notamment aux bijoux intimes, ceux qui donnent une fière allure de « cache pudeur » une fois logés où que l'on imagine. Sensation quelque peu étrange, mais loin d'être désagréable pour celle qui les porte. Enfin en ce qui me concerne. Mais ce qui me fascine avant tout avec ce genre de choses, c'est l'effet sur la plupart des messieurs. Déjà en le mentionnant mine de rien avec une petite voix:

Chéri je me suis fais belle de partout,

l'ardeur de mon homme se met aussitôt à vif. Je n'essaye même pas imaginer l'effet pendant la cueillette des haricots. Sans le moindre doute la cueillette sera bonne pour moi. Enfin cela dépend où se passera la suite. Les haricots se ramassent quand l'herbe est déjà devenue bien rêche par le soleil. Et les gallipettes dans le foin, c'est une poésie qui se paye par un peau dans un piteux état. Mais heureusement le petit chaperon à prévu son panier. D'un côté pour y mettre quelques haricots, de l'autre pour transporter une moelleuse couverture et tout les ingrédients qui font de moi la belle des champs. Du pain frais et un bon fromage.

Zut, je me suis encore égarée. Je me concentre, je me baisse, je sens ma jupettes glisser de plus en plus haut dévoilant délicatement la nudité de mon derrière et sans être voyante, comme par magie, mon homme va rappliquer dans les trois minutes qui suivent. Appréciant mes efforts, il sera heureux comme tout et se souviendra forcement d'une cueillette de cerises avec moi tout en haut de l'échelle. En petite jupette aussi, mais mon entrejambe décemment couvert par un joli string. Donc en quelque sorte mes fesses aussi à l'air frais. Et pendant que je mangeais des superbes bigarreaux, je me suis laissée tripoter pour mon plus grand plaisir. Épatant ce que l'on peut faire sur une échelle. Monsieur se souviendra aussi d'une mémorable fessée (une je précise!) appliquée sur mon postérieur sous un cerisier en pleine fleuraison. Un comble de romantisme. Il faisait encore assez frais et j'étais en jeans hyper-moulant. Mon homme qui ne s'attendait pas à tant de fermeté de ma chair et en voulant tapant un gros coup, s'est fait sacrement mal à la main. Le pauvre.

Hein oui, finalement je suis bien contente de ce mot clef. J'ai passé un très agréable moment dans mes souvenirs et avec mes rêveries. N'oublions pas non plus le caractère freudien de l'expression et bien que je ne cherche pas les « contextes multiples », j'aime toutefois exercer un pouvoir de séduction sans faille sur mon homme.

Tu veut cueillir des haricot en mini jupe sans rien en dessous, isabelle ? Chiche !