mardi 2 avril 2013

311 Les dames du métro (Fait divers)


Une fessée pour une contrôleuse du métro ?

Si forte que « l'air résonna des claques bien appliquées ». Ma foi, il semble que l'on ne faisait pas dans la dentelle, il y a un peu plus de cents ans. Car mon anecdote, ou plutôt mon potin date de 1918.

A vrai dire je suis de plus en plus méfiante concernant la véracité du matériel historique sur notre sujet. 1918 c'est une dizaine d'années avant la grande mode de la fessée récréative qui soi-disant selon des contemporains faisait ravage dans les couple à la fin des années 20. Même ténor des témoignages en Allemagne d'ailleurs avec un pic de publications à ce sujet vers les années 30. Hein bien soit. Et côté allemand les « témoignages » sont pour le moins que l'on puisse dire croustillants. Avec un vocabulaire digne de provoquer des émois non seulement chez les adeptes de pratiques cuisantes. Se reposant toujours sur une autorité comme un médecin, un juge ou autre magistrat ou institution de recherche de comportement. Le tout restant toujours anonyme et invérifiable. Et quoi de mieux pour digérer sa frustration ou plus précisément encore son impuissance en l'incorporant dans une rêverie éveillée qui offre une issue agréable. En fait il existe des personnes qui racontent des incidents fâcheux par un mode oral (il m'a fait avaler, j'ai failli m'étouffer, je l'ai eu à travers de la gorge, l'estomac noué etc) dont j'en fais partie. D'autres s'expriment plutôt sur un mode anal (on me la mis profond, je l'ai eu dans le cu..). C'est rigolo et... traître. Fort intéressant parfois pour découvrir certains fantasmes...quand on cherche chaussure à son pied.

Personnellement mon potin me semble échappé tout droit de la fantaisie d'un usager du métro mal mené par une poinçonneuse. Peut-être le rédacteur du journal qui a eu un accrochage avec la dame représentant l'autorité dans le métro. D'où une envie de se venger au moins par les mots, car l'incident est déjà politiquement incorrect pour l'époque. Une personne qui fait passer le fesseur comme une sorte de justicier de l'ombre qui prend la défense d'une dame impotente et qui disparaît sans laisser la moindre trace. Ah quelle poésie ! Ceci dit vrai ou pas vrai, je n'en sais rien. A vous cher lecteurs et lectrices de vous faire une idée !

Voici l'histoire en question, extrait de l'hebdomadaire : Les potins de Paris (Paris 21 Mars 1918).

Ce n'est pas médire du travail féminin, que de dire que certaines dames du métro ne sont pas les modèles à donner aux jeunes filles qui se destinent à l'administration.Généralement peu polies, toujours revêches, elles prennent, en outre, un malin, plaisir à énerver les voyageurs en leur faisant subir mille petites vexations : portes fermées avant l'arrivée d'un train, passage réservé à la descente, qu'il faut remonter alors qu'il n'y a personne, etc... 

L'autre soir, à une station qui porte le nom d'un général célèbre, une dame préposée au poinçonnage des tickets voulut obliger une femme impotente à redescendre, parce qu'elle s'était trompée de portillon. Celle-ci fit remarquer qu'elle était blessée, et qu'il lui était pénible de gravir les marches. Rien ne put attendrir la dame qui, joignant le geste à la parole, bouscula la voyageuse!  Alors, un spectateur outré saisit la dame au poinçon, lui releva les jupes et lui administra la plus belle fessée qu'elle ait jamais pu recevoir. L'air résonna des claques bien appliquées, puis la rame arriva et, avant que la contrôleuse ait pu réclamer, le voyageur était à la station suivante.

4 commentaires:

  1. Je dis qu'on devrait remettre ça en usage pour les contrôleurs de train ici! Je prête main forte à qui décide de s'y mettre...
    Mais ce sont plus souvent des hommes qui contrôlent ici...

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    1. Ils sont pénibles à ce point? (rire) En fait souhaiter de leur appliquer une bonne fessée me semble beaucoup plus sympathique et convivial que souhaiter de leur casser la gu... comme en entend parfois. Ceci dit il m'est déjà arrivé de penser à appliquer une fessée à un homme qui m'a agacée.

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  2. Amusant, quoique peu plausible. Il y a une scène similaire avec une "contractuelle" du stationnement dans La Fessée (années 1970).

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    1. Méa cupla, mais je ne connais quasiment pas du tout ce film. Pourtant il est accessible partout sur le net et les extrait sont passées sur quasiment tous les blogs du genre. Je vais chercher...pour effacer les lacunes de ma culture...

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