Un
mari qui impose la fessée !
Suite de : 323
Souvenirs d'adolescence 1
N'étant moi-même à cette époque pas
encore à l'aise dans mon fantasme de discipline conjugale, je me
retrouve dans les tribulations du monsieur. Moi aussi je tente
d'oublier ou du moins de mettre de côté ces rêveries qui se
montrent si insistantes. Et en partageant le même « mal »,
je trouve quelque chose de touchant et de pathétique à la fois à
ce mari. Ceci dit ce combat s'avère vain. Plus que j'essaye de
passer sur cette partie de mon désir, plus que je me sens harcelée
par un besoin de punition de plus en plus féroce. Je constate
également qu'augmenter ma cadence de vanille, n'efface en rien mes
besoins cuisants. A croire que les pulsions partielles dont parle
Freud agissent comme les différents mouvements en cinétique, veut
dire en parfaite indépendance l'une à l'autre. Et donc inversement,
satisfaire une urgence fessière, ne calme pas non plus une envie de
vanille. Sur le coup oui, peut-être, mais pas pendant longtemps. En
ce sens l'article du journal arrive bien à donner une illusion
d'authentique car il reproduit des effets subtils du fantasme. Mais
le côté héroïque et pathétique va encore s'accentuer quand la
dame décrit ses sentiments ambiguës à chaque fois qu'elle voit le
monsieur sortir le soir la canne. Sans dire un mot, visiblement
mécontent de lui-même et perdu dans ses pensées il se met à
frotter l'instrument avec un oignon, en vue d'augmenter la
flexibilité et surtout pour annoncer son emploi pour le lendemain.
Passons sur la légende urbaine bien connue qui dit que frotter la
canne avec un oignon risque de la briser au premier coup. Ce qui
n'est pas vrai du tout ! Tiens, j'ai essayé pour vérifier.
J'imagine l'ambiance pesante dans le
couple ces soirs-là. Sans prévenir le monsieur arrive avec la canne
au salon et commence à la préparer. Inutile d'expliquer quoique ce
soit. La dame sait que le lendemain ce sera sa fête. Et il lui reste
une longue nuit pour se préparer mentalement à ce qui l'attend.
Connaissant bien cet instrument trop allemand, il faut admettre que
l'effet est mémorable. Mais contrairement à ce que montrent
certains clips du net, il est tout-à-fait possible de le manier sans
gros dégâts. Ce qui semble se passer dans ce couple. Le monsieur
apparemment ne cherche pas de prétexte pour sévir. Il n'est pas
question de fautes, mauvais comportement etc. Difficile de dire si
cela tangue vers un sadisme pur, ce plaisir de faire mal en tapant
sur les fesses de la dame. Il en de soi que je ne vais pas commencer
à chercher une éthique. Si j'aime les corrections pour motif, c'est
simplement parce que cela fait partie de mon fantasme. Ce n'est pas
un choix pour « anoblir » mes pratiques ou pour leur
donner une allure justifiée. Et le but de mon blog c'est justement
de montrer le vrai visage du fantasme.
Je ne garde aucun souvenir sur un
passage qui décrit les modalités de l'acte même. Il me semble que
cela était abordé très vaguement, en quelques mots. Peu importe,
il y avait assez de matière à rêver pour moi dans les descriptions
de l'ambiance et très vite j'ai transformé cette histoire en
scénario personnel. Mais plus que des simples mises en scène pour
jouir, je me perdais plutôt dans les projections d'une future vie de
couple avec un mari qui sortait de temps en temps le « Rohrstock ».
L'impacte
de cet article sur ma vie ?
Mon homme s'est toujours passionné
pour ses épisodes de mon monde fantasmatique. Grand amateur de la
poésie du Rohrstock pour ramener les vilaines filles sur le bon
chemin, j'ai vu ses yeux s'allumer. Et l'idée d'introduire la
discipline allemande à l'ancienne dans notre ménage lui a mis dans
un état remarquable en jugeant sa prestation plus tard au lit. Ayant
le sens pratique et une philosophie proche du « carpe diem »,
il n'a pas tardé quelque jours plus tard d'aller dans son magasin de
bricolage pour trouver une baguette magique à la hauteur de mes
attentes. Nous avons faits quelques essais pour « voir »
ou plutôt pour sentir. C'est une saveur très corsée qu'il en
suffit très peu de coups pour un authentique effet
« punition réussie». L'essentiel se trouve dans les
alentours, la préparation, le rituel, tandis que l'acte est bouclé
en trois minutes. Je pense ce qui plaît le plus à mon homme c'est
la réaction de mes fesses. Mon déhanchement au ralenti après
chaque impacte de manière de plus sensuelle pour gérer au mieux la
douleur. Bon, je n'essaye même pas de faire allusion à un plaisir.
Mais notons que pour ma part après une bonne application maison, je
me sens efficacement punie pour les plus graves de mes méfaits. Car
contrairement au couple du journal, nous aimons les activités
claquantes pour travailler sur mon comportement. La canne sert pour
les grandes occasions comme l'insolence envers des personnes très
proches ou récidives tenaces, déjà punies à maintes reprises.
Notons aussi que je suis fière de ma bonne éducation et plus
particulièrement quand quelqu'un sans se douter comment cela se
passe chez nous me fait un compliment en ce sens. Et finalement
notons aussi sans même qu'il ait des traces le lendemain, la douleur
peut se révéler de plus tenace. Ce qui confirme une phrase de la
dame du journal :
Si
seulement cela ne faisait pas aussi mal... après !
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimer« Notons aussi que je suis fière de ma bonne éducation et plus particulièrement quand quelqu'un sans se douter comment cela se passe chez nous me fait un compliment en ce sens. »
Cette dernière phrase m’intrigue : il y a des gens qui vous félicitent pour votre bonne éducation ? Donc l’éducation de votre mari je suppose. Que vous disent ils ? Que vous êtes une gentille petite femme bien sage ?
Vous me faites rire, Bertrand! Disons que le travail éducatif de mon homme a gommé les petits trucs qui dénotaient et qui me gênaient moi la première. Mais même sans cela j'ai un naturel « épouse d'un autre âge », aux petits soins de mon compagnon, des membres de ma famille, de nos invités. Bonnes manières à table, le moindre plat fait maison y compris la pièce montée, tenue impeccable, pas un mot à travers, pas des grossièreté etc. Puis je suis naturellement souriante, de bonne humeur et (hélas pour moi) gentille.. Alors oui, j'entends souvent que j'ai reçu une excellente éducation par exemple.
RépondreSupprimerTrès bien...
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