jeudi 23 mai 2013

340 Secrétaire punie


Dans mon bureau, isabelle. Tout de suite !

Ouh là, pas content mon chéri adoré. Car effectivement au lieu de l'aider dans son surplus de travail, j'ai encore passé du temps précieux pour disons... vernir mes ongles, ajuster les coutures de mes bas, me pencher de manière provocante devant lui etc. Cela sent un petit jeu récréatif et en fait cela en est un. Comme je le dis souvent il faut distinguer entre la discipline domestique qui se veut sérieuse et des petits amusements en couple. Hein oui, les adeptes de la DD ont une vie privée aussi. Alors quand je joue à la secrétaire, je n’hésite pas de mettre une tenue quelque peu caricaturale. Du très court qui remonte au moindre mouvement. Ensuite je reste également très proche du cliché de la dame dévouée corps et âme aux petits soins de son patron... mari. Je ne fais pas un dessin, mais je ne ramasse pas forcement des stylos tombés quand je me trouve sous le bureau pendant que Monsieur boit son café. Mais bon, revenons à nos moutons. Mon homme adore corriger sa secrétaire particulière. Et moi prenant mon rôle très au sérieux je ne manque pas de lui poser préalablement avec un joli sourire le martinet sur la table.

Au cas que Monsieur ne trouverez pas mon travail à la hauteur de ses exigences !

Et il ne manque jamais d’exigence. Et je vois trop bien à quel point parmi les fantasmes politiquement incorrects, celui de la secrétaire qui paye ses fautes professionnelle sur la peau de ses fesses occupe une place de choix chez certains hommes. Quel plaisir de pouvoir tenir pour responsable une petite dame de manière bien particulière. Mais soyons honnêtes, il y a des dames aussi qui rêvent les yeux ouverts ou fermés de telles situations. Grand frisson garanti pour imaginer de séduire son patron en vu... d'un mariage futur. Plus sérieusement, il y a différents scénarios qui peuvent me traverser la tête. Mais une chose est sure. Cela reste au niveau de rêveries et un éventuel patron qui s’aviserait à me faire la moindre proposition dans ce sens, aurait une mauvaise surprise. Je n’ai aucun humour quand quelqu’un essaye de mélanger ma vie intime et le travail. Donc pour un éventuel patron bien réel c’est râpé.

Dans mes fantasmes je me vois bien aussi en exigeante supérieure qui convoque pour la moindre erreur mes secrétaires dans son bureau. Tiens les messieurs aussi. Je garde un martinet dans mon tiroir pour le sortir à des telles occasions. Étant très assez vicieuse, il vaut mieux que cela reste des purs fantasmes. Car j'aurais tendance à mener mon petit monde à la baguette avec tenues imposées et d’autres règlements de ce style. Je passe sur mon idée précise de tenue obligatoire pour les messieurs. Cela ressemblerait assez à une soirée chippendale, torse nu avec petit nœud paillon et string en cuir sous un jeans très moulant. Mais oui, j'aime la virilité caricaturale et je me sens autant à l'aise dans ce fantasme que dans la situation. Ajoutons à ceci une discipline libidineuse qui dépasse de loin le simple pan-pan culcul. Comme on dit en allemand : je ferais régner « Ordnung und Disziplin » (ordre et discipline). Bref, petite isabelle, la terreur au bureau fantasmatique.

D’autres rêveries. Il y a des belle places à prendre. Celle de la secrétaire qui observe la punition de sa collègue et qui se marre sacrement en cachette. Puis de celle qui est corrigée pour sa faute en présence de témoins. Je lis souvent dans les récits de fessée les états d’âme de la dame qui reçoit. Sa confusion en se déculottant, le rougissement de son visage qui précède celui de ses fesses. En gros, aussi pendant que les claques pleuvent, tout son monde intérieur semble tourner autour de sa honte. Et là, la réalité semble échapper un peu à l’auteur. Pour ma part quand je reçois une bonne fessée la métaphysique de la honte s’oublie très rapidement. Trop occupée par la douleur dans mes fesses, le monde se concentre sur moi. Public ou pas, mes pensées ne vont pas bien loin. Il y a plutôt l’envie d’amadouer mon homme par des promesses de bon comportement. L’oublie de toute fierté pour l’implorer de terminer cette correction au plus vite possible. Bref je ne fais pas bonne figure, mais sans penser à autrui.

La vraie métaphysique de la honte est toute autre pour moi. Elle se dévoile quand on rencontre par la suite la personne qui a assisté à la punition. Quelques jours ou semaines plus tard. En affrontant les petits regards moqueurs qui nous ont échappés pendant l’acte. Maintenant on ne voit que cela. Petites réflexions aussi comme :

Il est sévère ton homme ! Mais entre nous tu l’avais bien méritée.

Ça t’arrive souvent de te prendre une fessée quand t'es insupportable !

Ça a pas plaisante chez vous l’autre jour…

Si on transpose tout cela dans le cadre d’un bureau, je pense qu’il y aura des discussions entre filles pour les moins qu’on puisse dire croustillantes. A se demander ce qui serait le plus émoustillant à observer : 

La fessée ou la troisième mi-temps…

2 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle !


    Waooh ! Quel scénario,dites moi ! Digne d'un film hollywoodien ! Cela me rappelle le film "La secrétaire" avec la fameuse scène de la correction pour faute... d'orthographe ! Un scénario somme toute classique mais dont on ne se lasse pas. A l'inverse, imaginons la réciproque avec une directrice style tailleur jupe et hauts talons régnant en "souveraine absolue " sur son petit monde de comptables masculins. Une situation rarement évoqué dans les fantasmes. Excepté chez les adeptes de DD féminine, of course !Pourrait-on parler dans ce cas de "maternalisme" (cela existe t-il comme terme, au fait ?). Un bon scénario pour une mini-BD.
    Bonne journée à vous , Isabelle ! Mac-Miche.

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  2. Vous me faites rire là , Monsieur Mac-Miche. Loin de moi de vouloir me mesurer à l'inoubliable secrétaire qui a posé à mes yeux pour la première fois la question de lier pratiques insolites à... l'amour. De présenter un S/m susceptible de plaire aux dames romantiques. S/m thérapeutique et au service de la dame et du couple dans lequel le sadique est finalement un beau en gentil jeune homme. Et non le maître du destin (ou du moins du plaisir) de la dame. Quant à la DD dans laquelle la dame tient le manche, j'ai souvent l'impression que là aussi le côté amour manque et les dames se présentent quelque peu froides et distantes en train de régler un compte avec le monsieur. Le sujet date de plus de cent ans et encore un grand merci à Monsieur Freud qui l'a mis sur la table : concilier nos pulsions les plus intimes et l'amour et se détacher de la manière « bourgéoise » qui résout ce conflit à sa manière. Le monsieur distingue entre pratique convenable pour son épouse et cherche satisfaction du reste ailleurs et la dame... hein bien, c'est connu n'a bien entendu pas des si vilains fantasmes.

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