dimanche 4 août 2013

378 Au cinéma (#21)


Petite punition au martinet...


Extrait de : « Série rose » A la feuille de rose, maison turque ; 1986

La qualité d'image est assez abominable. J'aime beaucoup cette petite scène qui enflamme mes rêveries autour du martinet. Peut-être parce que je ne connais rien au monde de la nuit. Ni les clubs, ni d'autres endroits branchés. Je n'ai pas fréquenté dans ma vie des messieurs qui se sentent attirés par ce genre de distraction et je crois rien qu'une telle proposition aurait suffit pour refroidir mon romantisme envers le prince charmant. De l'autre côté d'y aller avec des copines « pour rire », ma foi je ne suis pas intellectuelle à ce point. Dans ce cas je préfère franchement engager un beau et musclé chippendale, style dieu du stade avec un torse tout lisse, pour une soirée privée entre filles. Ces messieurs savent mettre de l'ambiance et le frisson de pouvoir toucher un gros biceps huilé ne me laisse pas indifférente. Enfin, je ne suis plus célibataire et passer une soirée avec mon homme me suffit largement. Nous trouvons toujours de quoi à passer d'excellents moments en tête à tête. Et bon, sortir en club, j'aurais du mal à imaginer mon homme.

Je pense tout bêtement que la discipline domestique est truc pour personnes qui se suffisent en couple. Sans vouloir généraliser. Et très loin de moi, de vouloir me créer une « cours de fesseurs », comme d'autres dames cultivent une cours d'amants. Quant au jardin secret, souvent une expression poétique pour désigner des histoires d’infidélité, de préférence soigneusement cachées à son partenaire de vie, je ne me vois pas non plus d’entretenir un en ce sens. Déjà j'ai un penchant pour les confessions … avec punition si nécessaire. Alors moi et garder un secret devant mon chéri ... inimaginable pour moi. Et bien que le tapage de fessier pour motif d'infidélité et pour mettre l'épouse sur le bon chemin reste un sujet de grande audience, personnellement il ne me fait que frémir si j'étais invitée d'assister à la punition d'une dame infidèle qui s'est attirée auparavant ma colère en essayant de faire des yeux doux aussi à mon homme. Alors là oui, je pense que je serais émue de la tête jusqu'à dans ma petite culotte. Passons, mon jardin secret à moi c'est ma vie familiale. Certes quand j'étais encore célibataire je ne restais pas le soir sagement à la maison devant la télé. Je fais partie des filles qui ont eues leur phase « boite de nuit » où l'on se trouve devant un tel choix de rencontres possibles sur le champs que l'on n'envisage même pas d'aller dans des lieux encore plus spécialisés. De plus idem la fac qui propose une vaste gamme de messieurs bien sous toutes les coutures. En ajoutant de ne pas trop mélanger car une passion pour se déhancher sous la musique disco ou Claude François, peut être mal perçue par certains gentils étudiants. Sans que je sache pourquoi.

Je reviens à mon extrait. Le monde de la nuit me fait penser à Henry Toulouse-Lautrec et me proposer une virée à Albi pour voir son musée était certainement un excellent plan pour un monsieur en quête de faire « plus ample connaissance »  avec moi. Puis quel superbe environnement pour aborder le monde des fantasmes. Bref je trouve tous ce qui se rapporte à la belle époque d’un romantisme sans pareil. Évidement ma fantaisie n’a aucun rapport avec la réalité et elle me miroite que les bons côtés. Alors je me mets à imaginer. L’idée de travailler dans une maison close comme suggère ce clip ne me tenterait pas. Question de fantasme. Je me verrai davantage comme danseuse dans une petite troupe à la belle époque. Et pourquoi pas le French cancan. Pour le plaisir du mouvement et du rythme. Et pour la grande rigueur qu'il faut pour arriver à une performance correcte. L'esprit de groupe, une discipline de fer pendant les entraînements etc. Sous les yeux attentifs d’un monsieur qui surveille avec sévérité le bon fonctionnement. Alors dans un tel contexte je verrais un terrain favorable pour mes fantasmes de châtiments corporels. Et quelle classe de disposer d'un domestique - comme on disant d'antan - pour chercher le martinet en cas de besoin. Place très ingrate d'ailleurs. Cela doit être dur d'avoir seulement le droit de porter le martinet sans pouvoir l'appliquer. Toutefois -lot de consolation- cette place permet une excellente vue du premier rang sur ce qui se passe.

Querelle inutile entre filles. Le classique du classique. Pas besoin d'une grosse punition. L’enjeu n’en vaut pas la chandelle. Et le risque de se fatiguer le bras, vu le nombres filles, me semble important. Alors le maître du lieu rappelle seulement l’étendu de son autorité. C’est bien mignon et surtout un cliché super kitsch qui ne manque pas d’effet sur une femme comme moi. Presque une timide rêverie d’une ado ayant plus un penchant pour avoir la belle place que pour la fessée, celle qui claque et qui fait mal. Je pense que le monde des fantasmes des filles réserve bien de surprises pour certains hommes. Et même parmi les copines loin de mon propre imaginaire, j'ai pu recueillir certaines témoignages d'un souhait de recevoir une vraie correction sans qu'apparaisse à aucun moment une allusion à une émotion charnelle. Voila pourquoi j'aime tant écrire sur le sujet. Il peu prendre les allures les plus sérieuses, des apparences d'un amusement entre adultes dans la joie et la bonne humeur, mais montrer aussi des facettes effrayantes. Avec certainement plus que cinquante nuances entre les extrêmes...

19 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Mon expérience du monde de la nuit se limite à la fréquentation d’un club privé tenu par des amis de longue date de mon mari. Lorsque nous passons en couple une soirée à Paris, ce qui n’arrive pas souvent je dois dire, il est rare que nous n’allions pas au club, que ce soit pour y boire un verre, ou pour y passer toute une soirée puisqu’on peut même y dîner.

    En principe, n’y sont admis que les membres et leurs amis, ce qui leur permet de « sélectionner » la clientèle, ou plus exactement d’en éliminer les éléments indésirables parce que fauteurs de troubles, tels notamment, ainsi que je l’ai constaté, des ivrognes invétérés qui une fois alcoolisés perdent toute notion de savoir-vivre. La gent masculine qu’on y voit est assez homogène, essentiellement constituée d’hommes murs, ayant des situations « assises », donc assez aisés, et qui viennent pour se sentir loin de leurs préoccupations journalières.

    Du côté féminin, c’est beaucoup plus diversifié ! Je ne citerai que pour mémoire les 4 ou 5 strip-teaseuses qui viennent dans le courant de la nuit faire leur numéro sur la piste de danse libérée pour l’occasion, encaissent le prix de leur prestation, puis s’empressent de rejoindre un autre club ou cabaret, leur but étant de se produire plusieurs fois dans la nuit pour gagner suffisamment. Si on veut classifier les femmes par « groupes », je dirais qu’il y a :
    - les épouses (dont je fais partie !) ainsi que les « concubines » qui accompagnent leur homme, ce qui ne représente généralement guère plus de 10% en semaine des représentantes du sexe féminin, mais couramment plus de 50% le vendredi soir (le club est fermé les samedi et dimanche).
    - les femmes célibataires (ou considérées comme telles), qu’elles soient veuves, divorcées, ou ayant bien que mariées une vie indépendante, telle l’épouse d’un avocat connu, ce qui m’étonne toujours. La plupart ont au moins la quarantaine. Elles viennent pour s’amuser, bavarder, se divertir, et le cas échéant si elles en ont l’envie ce soir là, repartir au bras d’un cavalier qui leur a plu afin de finir la nuit dans le lit de l’un ou de l’autre ;
    - et aussi quelles que jeunes femmes, qui dans leurs vies quotidiennes sont étudiantes, vendeuses, employées, etc., qui ont su convaincre nos amis qu’elles sauront se comporter au club avec discrétion et savoir-vivre, et qui, en plus de se divertir comme les autres célibataires, ont l’espoir (caché qu’en apparence !), d’y trouver l’amant d’une nuit, ou de plus longtemps, et qui les entretiendra.

    Je pourrais raconter bien des anecdotes. Je dirai juste maintenant que la provinciale naïve que j’ai pu être a été étonnée de voir comme tous et toutes s’y côtoient aisément, sans barrière, en toute simplicité et même réelle camaraderie …

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  2. Merci Christine pour vos impressions sur le monde de la nuit. C'est fort instructif à lire et l'image que vous présentez me semble très positif. Un excellent complément à mon post en fait, se basant sur une connaissance réelle, tandis que moi je ne parle (comme souvent) que de mes associations strictement personnelles sans fondement concret. D'où mes formulations souvent prudentes, car je ne souhaite pas qu'il y ait confusions entre association et à priori. Votre récit dénote agréablement de ce que j'ai pu lire ci et là sur le net en utilisant les clubs comme décors de soirées de plus « délurées » où l'auteur se met en scène ses prouesses devant ses lecteurs. J'ai un peu l'impression à vous lire de me trouver dans le film « Van Gogh » de Pialat » et me voilà encore partie une fois dans mes rêveries. Un peu dommage pour votre joli texte de se perdre dans les commentaire . J'aimerais bien l'ajouter comme annexe dans mon post, si vous le permettez.

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  3. Isabelle,

    Il est bien évident que vous pouvez faire ce que vous souhaitez de mes « commentaires ». Et tant mieux s’ils vous intéressent : cela me flatte.

    Puisque vous semblez « fantasmer » sur le French-cancan, je pense que je ne vous apprendrai pas la raison qui en déclencha son fulgurant succès, à savoir les culottes fendues de ces dames à la belle-époque. Il semble que l’on soit devenu plus pudique de nos jours … Je me demande si déjà, certaines ne faisaient pas disparaître leur toison, car j’ai le souvenir d’un tableau de Toulouse-Lautrec où la fille montre une « fente » sans poil.

    A propos du monde de la nuit, et de l’envers de son décor, un début d’après-midi où nous passions devant le club, en voyant la porte ouverte, nous nous sommes arrêtés pour saluer les amis de mon mari. Ma première remarque fut olfactive , celle du tabac froid et des odeurs sui generis stagnant encore à l’intérieur du club en dépit d’un excellent système de ventilation, tandis que leurs employés procédaient aux activités ménagères.

    La deuxième, qui fut une découverte pour la provinciale naïve que j’étais, fut d’assister discrètement à « l’embauche » d’une des strip-teaseuses qui pourront peut être venir se produire au cours de la nuit. Si dans la pénombre de la piste de danse, entourée par les spectateurs assis tout autour, il y a une certaine aura, là, en pleine après-midi, et tandis que les employés vaquaient à leur travail sans faire trop attention à elle, la fille eut à exécuter en pleine lumière son numéro sous les regards attentifs de nos amis voulant juger si le style conviendrait à leur club. Et c’est encore nue, sans même avoir pu se rhabiller, qu’elle connut le jugement sur sa prestation et les conditions offertes. Je crois que c’est ce jour là que j’ai réalisé ce que c’est qu’être vraiment toute nue en public, infiniment plus que sur une plage nudiste, devant des personnes classiquement vêtues qui vous scrutent intimement pour évaluer sans concession aussi bien votre physique que la façon dont vous saurez l’offrir aux regards plus ou moins émoustillés de spectateurs anonymes.

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  4. Merci Christine pour votre autorisation. Je ferai bon usage. Avec vos nouvelles précisions nous sommes dans le format d'un petit post à part entière qui viendrait en complément de mon sujet sur les maisons closes d'antan en mon ignorance totale du sujet. Que cela soit sur les mœurs de jadis ou des coutumes de nos jours. Je réfléchis encore comment mettre vos contributions les mieux en valeur.

    Pour ma part je n'étais pas au courant des culottes fendues des danseuses
    du cancan. Je n'ai pas non plus de souvenir d'un tableau ou dessin de Toulouse-Lautrec avec un entrejambe féminin dépourvu de poils, mais rien ne m'étonne de ce grand monsieur.

    Je suis peu étonnée des conditions d'embauche pour une strip-teaseuse. Par contre je suis ravie du commentaire que vous en faites. Voilà de quoi
    pour mettre mieux en relief le sujet de la nudité publique. Il en va de soi que les choses se passent autrement pendant des vacances naturistes.

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    1. Bonjour Isabelle !


      "French CanCan " ! Qui mieux que cet acronyme décrit les plaisirs coquins du Paris du fin 19e/début 20è. siècle. Tout le symbole de la gaudriole "A la Française" de la belle société encanaillée.
      D'aileeurs, en 1955 (?), un réalisateur français avait porté à l'écran les moeurs coquines de la Belle Epoque. Dans le scénario, le directeur de ce lieu de plaisir était joué par l'inoubliable Jean Gabin aux côtés entre autre de la ravissante Françoise Arnoul. Le film a été rediffusé il y a quelques années. Mais qui s'en souvient. Fermons la parenthèse.
      Bonne après midi. Mac-Miche.

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    2. Isabelle,

      Puisque mes commentaires sur ce club privé paraissent devoir vous inspirer, je pense que pour mieux vous éclairer sur une des règles de base quoique non écrite de ce que j’y avais appelé le savoir-vivre, il me faut vous conter un incident auquel je n’ai pas assisté, mais qui me fut largement rapporté et commenté par quelques unes des « célibataires » et confirmé par nos amis.

      Il s’est passé que lors d’une nuit telle qu’il y en a classiquement en semaine, un couple a été surpris dans les toilettes en pleine copulation. Il mit en scène, si je puis dire, une jeune fille qui avait alors 25 ans, et un habitué du club. J’avais quelques fois bavardé avec cette fille qui avait fait un cursus scolaire identique au mien. Plutôt mignonne et souriante, un joli corps qu’elle savait mettre en valeur, elle m’avait confié que son souhait pas si secret que cela était de se trouver un « protecteur ».

      Dès que notre ami sut la chose, il se précipita aux toilettes, provoqua un « coitus interruptus » non programmé ( !), et suivit la fille qui traversa honteuse la piste de danse avec ses vêtement roulés en boule jusqu’au vestiaire où il attendit qu’elle ait terminé de s’habiller pour la reconduire à la porte du club et la mettre dehors. En guise d’adieu , il lui intima de ne plus jamais pointer ne serait-ce que le bout de son nez au club. Qu’est-elle devenue ? Je n’en ai pas la moindre idée.

      Quant à son partenaire, notre ami lui fit gentiment comprendre qu’il ne serait plus le bienvenu au club. Bien qu’étant un habitué de longue date, il se le tint pour dit et n’est plus jamais venu.

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    3. Naïve et inexpérimentée jusqu'au bout au sujet du clubs, j'aurais cru qu'il y existe des endroits prévus pour des têtes à têtes charnels. Du moins cela se fait en Allemagne et Suisse selon les très crédibles témoignages d'un amis proche de mon homme. Et aussi comme montrent nombreux reportages à ce sujet à la télé Allemande. La notion du club indique une structure particulière. Sont également admises dans certains les rencontres tarifaires, soit en payant un droit d'entrée forfaitaire, soit en réglant individuellement une dame en question. Notons qu'il existe également des petits coin aménagés pour amateurs de la fessée et d'autres pratiques allant plus loin. Je prends donc bonne note de la vision française d'un club, bien différente de ce que j'imaginais. Bien que sans rapports tarifaires, je croyais toutefois à une sorte de « défouloir » ou tout est proposé et rien n'est imposé.

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    4. Précisions :

      Nombre de gens s’imaginent que la prostitution est interdite en France depuis la loi dite de Marthe Richard de 1946. C’est erroné. Ce qui est interdit, c’est le proxénétisme sous toutes ses formes et son interprétation peut aller très loin (DSK en sait quelque chose !). Nos amis de ce club privé tiennent à ce qu’en aucun cas, la police ne puisse considérer que de manière directe ou indirecte, ils tombent sous le coup de la loi dans leur établissement, car la sanction est lourde, à savoir le retrait de la licence de débit de boissons et la fermeture dite « administrative » temporaire ou définitive.

      La loi est différente en Allemagne tout comme aux Pays-Bas, d’où la possibilité de « maisons closes » ou d’exhibition de prostituées derrière leurs vitrines. Est ce mieux ? C’est un autre débat …

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    5. Merci pour cette précision. La question qui est mieux, effectivement c'est un autre débat. Et étant parfaitement incompétente en la matière, autant qu'ici que là-bas je ne saurais pas quoi dire.

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  5. Plaisir pour le yeux des messieurs. Notons le, cher Monsieur Mac-Miche! Je pense que peu de personne se doutent de l’énorme travail de ces dames pour arriver à une prestation correcte de French cancan sur scène.

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    1. Bonsoir chère Isabelle !


      Très juste votre rappel. Une prestation réussie, si courte soit-elle, nécessite des heures et des heures de travail pour trouver le pas ou l'accord parfait qui terminera le spectacle en apothéose. Tous les jours, remettre l'ouvrage sur le métier. Telle l'infatigable Pénélope, reine d'Ithaque, attendant, patiente et vertueuse, le retour tant espéré de son souverain d'époux... Idem pour une production cinéma ou télé,où derrière le jeu d'acteurs se cache tout le travail silencieux, accompli en coulisse, sans lequel le résultat final n'aurait pas lieu. Et tous les gens du milieu artistique en savent quelque chose, notamment les arts du spectacle et du cirque.
      En 1996, sortit un film retraçant la vie tumultueuse de Henri de Toulouse-Lautrec entre maison close et autre cabaret avant un séjour au château familial.
      Sur ces quelques mots, bonne fin de soirée à vous, Isabelle. Respectueusement. Mac-Miche.

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    2. J'avais vu ce film et je tiens à rassurer Mac-Miche, il n'est pas le dernier témoin d'un monde oublié.
      En revanche, les dessous de ces ravissantes dames sont des dessous XIX°: pantalons pour dame blanc opaque et bas noirs. Depuis, on a vu plus sexy. Mais ça a son charme quand même!

      Constance

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    3. Ah Monsieur Mac-Miche, vous êtes un doux rêveur. Cela ne se compte pas en heures. Pour pouvoir performer un French cancan dans la règle de l'art, il faut commencer dans l'enfance par la danse classique, puis continuer pendant toute l’adolescence pour arriver à un excellent niveau. C'est un vrai métier...

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    4. Bonjour Isabelle !


      Je l'avais bien compris, rassurez-vous. Simple erreur de tournure de phrase.
      Ma nièce, qui exerce dans le monde médical, a commencé à l'âge de 6-7 ans, la danse "rythmique" comme le disait ma soeur, avant d'arrêter au bout de 2 années. Elle trouvait cela trop "statique" et préférait des sports " qui bougent". Ensuite de l'équitation vers 10-12 ans. A 14 ans elle a commencé à faire du basketball et encore aujourd'hui , elle l'exerce ponctuellement en tant que "défouloir" , par rapport à la dureté de son métier.
      Isabelle : doux rêveur, moi ! Pas du tout. Je vis une réalité qui est bien présente au quotidien. Alors...
      Mais l'expression est plaisante et flatteuse, venant de votre part !
      Bonne après-midi. Mac-Miche.

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  6. Voyez bien, cher Monsieur Mac-Miche comment les mots et dessins peuvent fausser l'idée que l'on se fait d'une personne.

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  7. Bonjour Isabelle !


    Mon "jardin secret" que vous avez entrevu par mes dessins et que je ne fait visiter qu'aux ami/es intimes (Rires)reste mon havre de paix. C'est mon défouloir privé. Il me libère l'esprit le temps d'une ébauche crayonnée autour du thème qui nous réunit autour de vous, Isabelle.
    L'imaginaire est notre cinéma privé, on y est à la fois le metteur en scène, les acteurs, l'accessoiriste... Et le scénario variable à volonté se plait à recomposer une réalité qui se nourrit du quotidien vécu. Mais comme le jeu du comédien/ne, il reproduit une situation en y mettant tout son savoir-faire pour la réussir. Sans pour autant la vivre dans sa vie quotidienne. On laisse son métier ... au vestiaire. L'imaginaire permet parfois de mettre de la distance pour appréhender la difficulté de tous les jours. Et ce n'est pas toujours facile.
    Bonne journée à vous, Isabelle. Respectueusement. Mac-Miche.

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  8. Voila qui me plait de lire cher Monsieur Mac-Miche! Des petites confidences avec de la réflexion ou philosophie personnelle.Vous me faites avec vos dessins presque regretter de tenir ici un blog sans images...

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    1. Bonsoir Isabelle !


      Vos compliments me font rougir en dépit de ma modestie coutumière. Et je pèse mes mots.
      Chacun de vos récits se lisent comme un roman fleuve et ils nous surprennent par leur richesse respective, très fouillée, anecdotique. Et l'on rebondit à chaque... épisode. Presque impatient de lire le suivant. Votre prose est proche des novellistes. Ils constituent pour certains d'entre eux un excellent scénario et mériteraient d'être mis en images par un illustrateur averti, versé dans le sujet principal de votre Blog.
      " Mais comme en cuisine,
      il faut laisser mijoter
      pour que s'exhale jusqu'à nos narines
      le délicat fumet."
      (Rires).
      Quant au dessin, c'est mon compagnon de route depuis plus de trente années. Et comme un vieux couple, on se raccroche toujours l'un à l'autre et l'on a essuyé bien des "coups de tabac". Comme dit mon vieux marin de père :
      "Faut toujours garder le cap, moussaillon!".
      Mais, je m'évade, je m'évade, du sujet qui nous occupe.
      Je sens d'ici que mes oreilles vont s'allonger dans peu de temps... Veuillez m'en excuser, chère Isabelle.
      Sur ces petites "confidences", bonne fin de soirée à vous. Respectueusement. Mac-Miche.

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  9. Grosso modo mes publications vivent souvent de mon inspiration du jour.Je me lève et me met devant la feuille... pas vraiment blanche. J'ai sur ma liste de textes à faire un assez impressionnant nombre d'idée qui me permettrait d'alimenter se blog pendant très, très longtemps. Seulement je ne me verrais pas de poursuivre dans un même registre des années et des années.J'aime la nouveauté et prendre des risques comme je les avait pris avec ce blog qui se passe d'illustration.

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