dimanche 13 octobre 2013

414 La fessée au cinéma (#25)


Secrétaire très particulière


Extrait de : Californication (saison 1 ; épisode 3)

J'ai eu depuis des années l'envie de mettre en mots ce que cette petite scène m'évoque, d'en faire une adaptation très libre. Je me retrouve bien dans l'attitude de la jeune dame quand il s'agit de porter un café à mon chéri qui travaille à la maison dans son bureau. Alors d'expérience je peux confirmer que des telles secrétaires existent (la preuve, moi!), mais il faut regarder le contexte. De là en trouver une vraie secrétaire qui se prend de manière aussi ostensible avec son patron, il vaut mieux se pencher sur un registre de films, produits pour activité manuelle. Sinon, dans la vie de tous les jours, je ne vois pas trop. Ceci dit, en balade maintenant, pour suivre les mésaventures de monsieur 183 avant d'être consolé par une secrétaire très particulière.


J'ai envie de te donner une fessée, isabelle !

Mon homme m'a avoué qu'il y a des jours quand il lui tarde que je m'écarte du bon chemin pour pouvoir me punir. Hein oui, il n'est pas un éducateur parfait, gardant son calme en tout genre de circonstances. Comme tout le monde, il est parfois victime de fortes pulsions qui réclament leur dû. Et moi je suis ravie de cette petite touche humaine, de cette faiblesse pour... mes fesses qui dépasse sa raison. Toutefois ces envies subites ne le hantent pas toujours sans une bonne une raison. Par exemple quand il sort de son bureau pour aller au coin pour grands garçons et il me trouve au salon, devant la verrière, sur mon vélo d'appartement, en pédalant des toutes mes forces. Seulement vêtue d'un string et d'un soutien-gorge de sport. Cette activité a un peu le même effet que le coin sur moi. Cela m'inspire facilement pour écrire et en profitant de notre belle vue, je réfléchis sur mon sujet du jour.

Fait est que son regard va être capté par mon derrière en mouvement, situation à laquelle certains hommes semblent particulièrement sensibles. Alors mon vaillant chéri, encore quelques secondes auparavant en pleine concentration pour son taf, se trouve devant ce qu'il appelle parfois une manœuvre déloyale pour le déconcentrer.

Tu peux pas te mettre ton short de cycliste, isabelle ?

Pourquoi mon chéri ? Il n'y a que toi pour me voir !

J'ai gardé en couple mes habitudes quand j'étais encore célibataire. Je suis chez moi et je ne vais pas me gêner, tiens. Et la présence de mon homme ne me dérange pas du tout. Donc il se peut également qu'il me trouve toute nue sur le tapis en me mettant de la crème partout , partout. J'insiste que je ne me mette vraiment que de la crème sans profiter pour un petit interlude solitaire. Loin de moi de me vautrer pour me passer un appareil de massage dans l'entrejambe par exemple (bien que le fait en soi ne m'incommode pas). Pour dire que ma satisfaction est de nature purement narcissique. Chaque chose en son temps.

Arrête de te tripoter, isabelle !

Mais chéri, je me fais la peau toute douce pour toi !

D'autres fois, je suis encore en train de me préparer. J'ai déjà fait le choix de mon chemisier ou petit pull du jour, en passant l'aspirateur sans avoir tranchée pour une jupe. Alors oui je suis encore en bas et porte-jarretelles et bien évidement cela interpelle mon homme de me voir ainsi penchée ou à quatre pattes pour combattre la poussière dans le moindre recoin.

Comment tu veux que je me concentre, isabelle ?

Le fais-tu exprès de venir à chaque fois que tu entends l'aspirateur ?

Ne tournons pas autour du pot. Monsieur a envie de moi, très envie. Notamment après certains « réveils triomphants » sans suite matinale ». Non seulement, parce qu'il faut préparer la petite pour l'école. Non, Monsieur est très sérieux dans son travail. Bien que cela se passe à la maison. Pas de petits câlins alors ces jours-là au lit le matin. Et là je parle du temps avant notre petite! Nous prenons le petit déjeuner ensembles et il disparaît pour bosser. A vrai dire, il y a sûrement un lien entre mes activités matinaux et ses réveils triomphants. Et il n'a pas vraiment tort mon chéri de me constater des attitudes particulièrement aguichantes. C'est compréhensible, c'est humain. J'ai envie de tripoter le gros joujou qui m'est passé devant le nez. Même sans contrepartie quand je sais que mon chéri croule sous le travail. Quoique j'y fasse, ces jours-là c'est ceinture, parfois littéralement quand je me montre trop insistante. Pas une qui sert à corriger mes erreurs de comportement, mais une qui empêche mes mauvaises habitudes. Et inutile de dire que la poésie du prince charmant qui raisonne ainsi sa vilaine princesse me convient autant que l'éducateur intraitable qui m'impose un dispositif qui permet efficacement d’apprendre à différer ses désirs et pulsions charnels. Le plaisir ne sera que plus grand le soir. Il existe également l'alternative que mon chéri m'annonce une journée « martinet à table ». Ouh là, déjà sa façon de me l'annoncer me procure la chair de poule. Pas étonnant que je fasse une fixation sur cet instrument. Et il m'arrive de pousser la plaisanterie loin en passant de manière sensuelle ma langue le long du manche.

Mets pas du rouge à lèvres partout, isabelle. Je veux du respects pour les instruments !

Quand il me dit un truc aussi ridicule, je me mets en garde-à-vous en claquant mes talons. Fallait pas me chercher. Notons que le tout se passe dans une ambiance joyeuse. Certes j'ai l'habitude de bonnes corrections pour raisons valables et qui font mal. Mais je n'ai pas pour autant peur de taquiner mon chéri. Mes fesses sont résistantes et ont la mémoire courte.

La fascination du martinet opère aussi sur mon homme. Il m'a avoué que la première chose le matin, en s'installant sur son lieu de travail, c'est d'ouvrir le tiroir de son bureau pour regarder notre martinet. Bien usé par de nombreuses corrections. Nous avons parfois la nostalgie tous les deux du bon vieux temps quand la discipline restait accrochée bien visiblement au mur (avant l'arrivée de notre petite ; un enfant cela change la vie !) comme mise en garde et pour afficher l'esprit régnant chez nous.

Il n'y a pas de honte de recevoir encore la fessée à l'âge adulte quand besoin y est !

En principe non. Mais pour cela il faudra une reconnaissance sociale du besoin de punition. Comprendre qu'il n' y a pas que les récréatifs qui se languissent de se faire claquer le popotin. Comprendre aussi qu'il ne s'agit nullement de maltraiter sa dame. Et peut-être viendra un jour que les mœurs permettent que la fessée fasse sa sortie du placard pour montrer clairement à son entourage : Voila comme cela se passe chez nous quand je ne suis pas sage. Style :

Tu viens faire les boutiques, isabelle ?

Heuh non, j'attends ma correction au martinet !

Alors bon courage pour tes fesses. Tu me raconteras ça demain !

Je reviens à mon chéri. Il veut bosser et sans le moindre doute sans la tentation d’Ève serait-il en train de bosser sans faille. Mais hélas ses pulsions lui jouent un sale tour. Difficile de les différer et autant plus difficile quand on tombe sur sa femme en petite tenue. Pourtant je lui avait proposé à plusieurs reprises des séances régulières de maintenance de mon popotin pour me rappeler qui porte le pantalon à la maison. Hélas cela contredit son éthique d'éducateur. Le pauvre se trouve coincé entre une envie urgente et son intégrité de ne pas punir sans faute de ma part. Il n'a pas envie non plus de se récompenser par une petite séance récréative sans avoir fini son travail. Alors il fait le fier, il essaye de différer et il s’énerve encore plus. Et la tension devient de plus en plus palpable.

Pour ma part j'ai de la compassion de voir mon pauvre chéri si affreusement tendu. J'aurais presque envie pour afficher un comportement « mériterait bien une » pendant les courses entre midi et deux en me baissant un peu maladroitement au magasin pour dévoiler le haut de mes bas et mes jarretelles sans aller plus loin. Pour bien comprendre cette situation, il ne s'agit pas de sacrifier les excellents résultats de mon éducation pour me faire punir. La provocation se passerait sur un terrain de fautes minimes et d'inattentions intentionnelles. Mais le tout restera dans un registre de passer du faux pour du vrai. Voila tout cela pour dire que le besoin de punir pour de bon peut devenir aussi harcelant que le besoin de punition. Puis quand le besoin de punir essaye de chasser, remplacer ou masquer l'envie de sexualité, cela promet des corrections particulièrement ardentes. Il vaut mieux attendre que l'orage se calme. Ce qui arrive fort heureusement assez rapidement avec mon chéri. Car je me tiens sage, très sage quand il est nerveux. Pendant les courses j'affiche un comportement exemplaire et je ne pousse pas mon vice naturel au point de me parer de mon uniforme de collégienne. Je n'ai plus 25 ans. Dans des telles conditions la séance de travail de l'après-midi de mon homme est fructueuse. Je le vois quand il me demande à une certaine heure de lui porter un café. Et c'est le cas de le dire que je saute sur l'occasion. Nous voilà au cœur du petit clip en haut de ce post avec dialogues variables. Concert de copieuses claques qui font du bien à monsieur et à madame. Inutile de dire que à un moment ou un autre, Monsieur s'excuse de son emportement de la matinée et ainsi finissons-nous la soirée en beauté. Voila pour dire que la DD n'est pas forcement un jeu de prétextes. Il y a le travail (d'éducation) et le loisir. Il faut bien distinguer les registres.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire