mardi 19 novembre 2013

433 Le coaching (par la fessée) 2



Une fois n'est pas coutume...

J'avais laissé libre cours à mon inspiration d'après la lecture de ce texte et je me suis trop éloignée du sujet en me perdant dans mes propres hontes concernant la « fessée éducative ». Alors pour ne pas dénaturer les réflexions de Monsieur Doumik, je publierai mes « confessions » un autre jour dans un post à part. Bon, inutile de dire que j'aime beaucoup ce texte.


Le coaching, théorie et pratique (par Doumik)

Je conçois parfaitement que l'on n'envisage la fessée que dans le cadre de jeux de rôles ou de façon purement ludique, mais ce n'est pas le sujet ici. Je parle bien de discipline recherchée et appliquée par l'un et l'autre des partenaires.

S'agissant de discipline, la fessée elle-même n'est qu'un élément du processus punitif, même si le fait de "ne pas y couper" est fondamental. Nous sommes dans une relation de responsabilité et de pédagogie, donc l'idée de s'autoriser à faire n'importe quoi pour s'en sortir par une fessée correspondrait à l'état d'esprit de quelqu'un qui aimerait la fessée pour elle-même et qui en tirerait par ailleurs prétexte pour se déresponsabiliser. Ce n'est toujours pas mon sujet.


Dans la discipline, celui qui exerce l'autorité, le pédagogue, va mettre la personne en face de son comportement et lui faire dire, avec ses mots à elle, ce qu'elle a fait, pourquoi elle l'a fait, ce qu'elle ressent de l'avoir fait. Le côté déstabilisant, troublant et pour tout dire "punitif" pour l'adulte puni, c'est qu'avant de ne pas couper à la fessée il ne va pas couper à l'analyse et à l'explication, à l'obligation de franchise et de lucidité sur lequel le pédagogue reviendra jusqu'à ce que les choses soient claires. Être alors "grondé(e)", a fortiori sur un ton ferme mais posé, est très humiliant car l'adulte entend des choses qu'il sait, avec lesquelles il ne peut qu'être d'accord, en ayant pleinement conscience qu'il s'est mis dans une situation qu'il avait parfaitement les moyens d'éviter. Il va donc devoir y passer. L'ordre de retirer sa jupe ou son pantalon et de baisser sa culotte tombe et la fessée peut commencer. 

En ce qui concerne le plaisir et même le désir, je ne dirais pas qu'il y en a pas mais qu'ils n'arrivent pas par eux-même. Il y a d'abord un besoin fondamental de discipline pour la personne qui se place (même ponctuellement) sous l'autorité de l'autre. De là vient le "désir" de punition qui correspondrait à une véritable frustration, un manque, si celle-ci ne venait pas où n'en était pas vraiment une. Le plaisir est ici plus "intellectuel" mais il peut correspondre à la satisfaction, voire à la fierté, d'avoir assumé, d'avoir été à la hauteur vis à vis de soi et vis à vis de l'autre. C'est en quelque sorte l'inverse de ce qui se passe pour la fessée ludique où c'est la recherche du plaisir qui motive le désir de fessée. 


Mais qui peut dire qu'il ne s'agit pas aussi d'un besoin...

Pour contacter Doumik : coachperso@aliceadsl.fr

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