dimanche 24 novembre 2013

436 Le coaching (par la fessée) 4


La poésie du déculottage

Et me voilà très contente de pouvoir vous présenter aujourd'hui la vision de Monsieur Doumik. Petit acte qui est sans aucun doute pour moi un des moments forts de notre fantasme, autant qu'il est dans la sexualité la plus classique. Seulement ce qui est vécu dans une situation récréative comme un élément clef de la séduction, et de ce fait comme particulièrement revalorisant narcissiquement, devient dans une situation punitive un élément clef de la honte pour la personne fautive. Se déculotter c'est devoir afficher symboliquement son propre échec, se défroquer devant l'autorité en l'acceptant par ce fait. Il y a tout naturellement un hiérarchie temporaire qui s'installe, car une fois allongée sur les genoux de celui qui va appliquer la sanction, il est possible pour cette personne de nous « regarder de haut ». Pour cause, car être fautif ce n'est « pas être à la hauteur » ce qui explique cette « remise à sa place ». En fait, bon nombre d'expressions hautement significatives dont vit le fantasme, se transforment subitement littéralement dans un vécu concret. Il en va de soi que je me trouve beaucoup de points en comme avec le texte de Monsieur Doumik qui n' est pas - notons le – un coach professionnel. Sinon je n'en parlerais d'ailleurs pas sur mon blog que je réserve strictement aux passionnés amateurs. Ce qui me plaît dans son discours c'est l’absence de clichés comme maîtres, soumises, domination etc. Je lui trouve un réel talent de mettre en mot un contexte « très bon enfant » qui me semble convenir aux personnes comme moi qui éprouvent un réel besoin de punition pour fautes ou mauvais comportements. Car n'oublions pas ce qui est recherché, c'est un contexte spécifique, capable de satisfaire ce besoin. Et voici la dernière partie des textes de Monsieur Doumik !

Être déculotté(e), devoir se déculotter, chaque personne fessée (ou
administrant la fessée) ressent l'acte de façon très personnelle. S'agissant d'une authentique punition d'adulte, voici mon approche : le moment du déculottage intervient lorsque la punition est déjà avancée. 

L'adulte puni a, par définition, consenti au principe de l'être quand il y a lieu et s'est placé sous l'autorité du "pédagogue". Dans cette logique, il a consenti au fait de ne pas choisir quand il devait être puni ou s'il y était "vraiment prêt" ou pas. La punition est pour lui un moment paradoxal d'impuissance et de responsabilité, par nature très fort émotionnellement.

Quand la fessée arrive, le fesseur lui a déjà fait faire un certain nombre de choses. Il a choisi le moment. Il a choisi ce qui mérite d'être mis en question et a mis la personne punie en face de son comportement. Elle se trouve "le nez dans son caca" et, ce qui est humiliant, c'est que la seule manière qui lui reste pour être honnête et adulte est de reconnaître les faits. Impuissance et responsabilité !

Obliger la personne punie à se déculotter elle-même, c'est lui faire accepter physiquement qu'elle mérite la punition et matérialiser cette réalité. Si humiliant que ce soit (il ne fallait pas mériter la punition), c'est le moyen pour elle d'assumer en adulte qui a choisi son sort....


.l'adulte puni(e) a nécessairement admis le principe de pouvoir l'être et donné à son partenaire le pouvoir de décider quand une punition était méritée. Mais à ce stade c'est un choix "intellectuel" et d'une certaine manière "facile". Au moment où la personne s'est mise en situation d'être punie, il faut l'obliger, parce qu'elle est adulte et au nom de la pédagogie de la punition, à "valider" son acceptation de la punition qui concrètement va venir et ainsi reconnaître sa légitimité. Il ne suffit pas qu'elle dise "je peux avoir des comportement qui méritent la fessée". Il faut lui faire manifester que là, la punition est méritée par son comportement. Aller physiquement chercher un instrument, devoir dire avec ses mots à elle pourquoi elle en est là, passez elle même les doigt sous l’élastique que sa culotte pour la baisser, provoque normalement une "émotion" très pédagogique...

Pour contacter Doumik : coachperso@aliceadsl.fr

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