Comment
se débarrasser des mauvaises habitudes !
Je veux dire des jeux de vilaine
main... dans certaines circonstances. Si, si, je suis sérieuse là.
C'est un sujet qui me tient à cœur et qui m'a permis de mieux
comprendre certains effets surprenants de la discipline domestique.
Je sais bien que je me pose loin du climat régnant qui prône la
devise de se faire plaisir soi-même et de posséder toute une
panoplie de petites choses vibrantes qui font grimper aux rideaux. Et
à vrai dire pour certains de ces trucs ce n'est pas si faux.
Toutefois je trouve qu'il existe encore mieux, un partenaire dévoué
qui se charge de remplacer la mécanique par du 100% humain.
Évidement cela demande un certain apprentissage, du sur mesure, car
chaque fille est unique. Soulignons-le, parce que je ne crois pas
tout dans les modes d'emploi pour mieux faire jouir la dame comme on
en trouve parfois sur le net ou sous forme de livres.
J'avais déjà parlé à maintes
reprises de mon penchant pour la culotte oubliée. De là en déduire
que je passe ma journée en glissant ma main sous ma jupe... relève
de la pure imagination. Mon sans culotte, à doses raisonnables,
s'adresse au grand garçon qui partage ma vie, pour entretenir à vif
sa curiosité pour … moi et dans un second temps pour la différence
entre filles et garçons justement. Le soir sauf grand chamboulement
nous nous couchons d'habitude ensembles. Donc au lit aussi c'est râpe
pour la vilaine main, car il y a franchement mieux à faire sous la
couette. Idem le matin , nous avons l'habitude de nous lever à peu
près à la même heure, surtout en semaine quand Monsieur travaille.
Tout compte fait, me reste pour la vilaine main mes longs moments
dans ma baignoire. Là je suis assez femme moderne et sans retenue.
Et j'ai tendance de monter le son quand il y a grande possibilité de
me faire surprendre par mon homme. Parce que je sais bien que cela
lui donne un sacre coup de fouet au niveau de sa libido. Sans parler
de son plaisir de temps en temps de me corriger sur le champs pour
comportement inadmissible qui déconcentre un homme un plein travail.
Excuse peu imaginative sur laquelle je lui répond par un « parle
à mes fesses, si tu as des trucs à dire » ou en montrant sur
mon derrière avec la remarque: tu as vu celui-là, tu sais ce qu'il
te dit ? Bref on a compris, j'adore qu'il me taquine et j'en
rajoute pour ma part. Donc cette vilaine main n'est pas non plus
celle donc je veux parler, celle qui se confond pour moi parfaitement
avec l'expression « mauvaises habitudes ».
Pour mieux me comprendre, partons d'une
situation qui a justifié à mes yeux et à ceux de mon homme une
claquante correction. Certes cette dernière met les idées bien en
place, mais une fois finie, il y a très vite des effets secondaires
qui se manifestent. Certaines grandes filles comme moi se montrent
alors bien inspirées par le traitement appliqué et le plus souvent
cela se voit bien. Comme dit mon homme avec grand amusement :
Voila le
fameux bienfait de l'éducation anglaise ! Un entrejambe qui
brille.
D'où la vraie raison du siècle
victorien d'avoir instauré la pratique du coin. Cela servait à
calmer les ardeurs et de permettre à la jeune dame de se remettre de
ses émotions. Et on imagine facilement l'erreur dans la didactique
punitive d'envoyer la dame après sa punition directement au lit.
Cela m'est arrivé à quelques reprises et j'avoue de ne pas avoir
été bien sage. Alors j'en ai parlé à mon homme car contrairement
aux amateurs de la fessée récréative j'aime beaucoup tirer un réel
profit de mes corrections. Poussée par la curiosité j'aime aller au
fond de mes fantasmes et de les explorer autrement que par une
satisfaction quasi immédiate. Retenons donc qu' à partir d'un
certain âge quand il y a terrain favorable l’excitation dû à un
cuisant châtiment est parfaitement normale. C'est la raison même
pourquoi on arrêtait d'ailleurs d'appliquer ce genre de punition aux
grandes filles. Me sentant faible dans la chair devant les assauts de
ma libido, j'ai demandé donc à mon homme de me trouver un
traitement. Fantasme purement sadique de ma part ceci dit en me
référant à certains déformations de son pantalon quand il me
découvre toute luisante dans mon coin. En gros il s'agit de dire non
la nature qui demande son dû pour les deux partenaires. N'oublions
pas nous sommes dans un registre de punition.
Après longues réflexions, mon homme à
expérimenté différents traitements. Un de très amusant et tout
mignon qui consistait à me faire porter un dispositif qui m’empêche
de tout contact avec des parties en question. J’adore ce petit jeu.
Mon prince charmant marque son territoire comme au moyen âge. Un
comble de romantisme. J’aimerais ajouter ici un petit mot sur la
méconnaissance de certains faits historiques. La fameuse ceinture
semble être une invention de l’époque victorienne qui a remplit
les musées de ceintures falsifiés pour se trouver une justification
à ces pratiques étranges. Quoiqu'il en soit, il existe de nos jours
des très belles ceintures, bien adaptées à l'usage et confortables
à porter. De plus invisible sous les vêtements, mais dévoilant
très clairement le fonctionnement du monde fantasmatique qui peut
prendre pour identique les contraires. L'effet d'une telle ceinture
s'apparente à s'y confondre au sans culotte. Du moins sur moi et mon
homme. Bref nous nous sommes royalement amusés et il m'arrive
parfois encore de sortir ce petit dispositif pour surprendre mon
homme quand il s'y attend le moins.
Le traitement suivant était moins
rigolo bien qu'il apporte des bienfaits réels. Monsieur canalise mes
énergies débordantes de manière constructive. Cela peut être une
séance de gym imposé ou une petite révision des pas de majorette.
Je prends ma dose de sport (monsieur s’y connaît très bien en
fitness pro, comme quoi…) et quand j’ai droit à ma douche il
surveille pour exclure le risque de « mauvais comportement ».
Pas de bain surtout. Ceci dit, après des telles efforts je n’ai
qu’une envie : de me vautrer sur mon canapé. Le sport à
forte dose produit des endorphines qui procurent un bien être
physique inégalé. Ma tête est disponible pour un travail
intellectuel ou créatif et j’en profite pour bosser. Je suis
encore plus concentrée que d’habitude dans ce que je fais. Et
quant à la vilaine main... hein bien elle est oubliée !
Il arrive aussi que mon homme me colle
des corvées ménages. Sorte de punition de plus utile et que
j'approuve pleinement. Je suis habituellement soigneuse, mais pas
maniaque. Mais le détournement de l’énergie libidinale me
transforme en ménagère dévouée qui frotte, frotte et frotte….
C'est épatant comme cette conversion peut euphoriser. Ces jours-là
cela brille littéralement à la maison et pour le soir je prépare
un super repas en tête à tête en grandes pompes et avec tenue
correcte exigée. Il en va de soi que monsieur me récompense
dignement et la longue attente a aiguisé mon désir au point de ne
pas faire semblant. Je crie, mais pour d’autres motifs que la
fessée.
En fait cette forme de discipline
domestique suit scrupuleusement les méthodes éducatives d'antan.
Elle empêche la satisfaction pulsionnelle où son dérivatif qui a
motivé la sanction et toute cette précieuse énergie devient
subitement disponible pour un tas d'autres choses. Éducation dans
son sens noble, d'apprendre à différer besoins, désirs ou envie
dans le temps (les câlins c'est pour le soir!) pour augmenter sa
capacité de concentration et de travail et non pour obtenir une
obéissance aveugle servant seulement le narcissisme de la personne
qui impose...