dimanche 29 septembre 2013

407 Le martinet à table


A chaque couple son romantisme, non ?

Le petit déjeuner, c'est sacré chez nous. Des fruits, des céréales et des produits laitiers et plus particulièrement du « bon fromage », expression qu'affectionne mon chéri, comme base d’une alimentation saine. J’en mange avec grand plaisir depuis que je vis avec lui. Pourtant ce n’était pas du tout un acquis quand j'étais encore célibataire. Notamment les fromages français, dits de caractère qui dérangeaient sacrément mon odorat, élevé dans la pure tradition allemande. Un à priori vraiment bête que j’ai dû vite dépasser.

On mange ce qu’on a dans l’assiette, isabelle.

Comme il sait bien me parler mon homme. Même à table il réussit à me donner des frissons. Donc effectivement, je ne savais pas de quoi je me privais. Idem pour les fruits ! Et mon corps constate que c'est mieux que le café, les cigarettes (je fumais beaucoup dans le temps) et le manque de sommeil. Jusque là nous restons dans une discipline domestique de bon sens dont un des piliers consiste à punir toute action nocive à la santé. Certes, il semble quelque peu aberrant que de nos jours une femme adulte reçoive une fessée parce qu'elle ne finit pas son assiette. Mais ce fantasme n'est pas aussi rare que l'on ne l'imagine. Pour ma part j'aime beaucoup que mon homme me propose une journée structurée et encore plus qu'il surveille mes négligences. Par conséquence chez nous, le martinet sert dans son sens primaire, comme sanction pour un écartement du bon chemin.

Je ne suis pas contre le fait d'inclure dans la discipline domestique quelques éléments fantaisistes, pourvu qu'il n'y ai pas rapport avec la douleur ou la contrainte, pour faire plaisir au monsieur. Au contraire, je pense que le but de cette pratique est justement d'être mutuellement au petits soins pour son partenaire. Alors – petit élément sexy – mon chéri aime parfois me voir toute nue à table en face de lui pendant notre premier petit déjeuner, très tôt le matin. En me disant que cela va à la merveille avec un mode de vie bio. Là je trouve qu’il exagère un peu. Mais il a une façon d'argumenter qui me fait rire. Donc en été ou quand la maison est super bien chauffée, pourquoi pas. Sans que cela devienne une obligation non plus. Parce que moi, j’aime passer à table toute pomponnée. Nous prenons le temps. Je parle beaucoup. Monsieur m’écoute. Il m’écoute vraiment. Il s’intéresse à mes réflexions. Il revient à ce que j’avais dit un autre jour et me fait part de ses idées sur le sujet.

Monsieur regarde la table que je viens de préparer.

Il manque le martinet, isabelle !

Tiens. Je m’en doutais. A la base l’idée ne vient pas de lui. C’est un de ces amis de longue date qui lui a sifflé le truc. En racontant des anecdotes des années 60 dans une campagne française. J'ai aussitôt vu comme cela faisait tilt dans la tête de mon chéri. Ses yeux étaient tellement pétillants. Je pense que le monde des fantasmes n’est pas forcement d’une rigidité de toute épreuve qui reproduit toujours la même histoire. C’est comme pour le reste. Il y a des adeptes du « crac-crac boum-boum » et il y a ceux qui sont imaginatifs et évoluent au fil de leur découvertes.

Après cette mémorable soirée, nous avons eu assez souvent le martinet comme compagnie à table. Et cela nous arrive encore de temps en temps.  Quand Monsieur a besoin de calme. Notamment, parce qu’il a un truc important à faire. On s’y habitue. J’aime beaucoup cette ambiance « interdiction de parler à table » et devoir écouter le « chef de la famille ». (Car d'habitude c'est moi qui blablate.) C’est rétro à bloc et coïncide merveilleusement avec certains de mes fantasmes d’adolescente. Il m’arrivait même de jouer avec les lanières en écoutant.

Ne touche pas au martinet, isabelle !

Oh pardon, mon chéri.

Monsieur adore mon rire. Et il a le sens de l’humour. Et moi, ce que j’aime en mon homme, c’est son sens de détail. De son soucis de récréer une authentique ambiance d’antan. Sans m’infantiliser et en transposant le cadre de la DD sur un niveau d’adulte. C’est à s’y croire. Avec lui la fessée punitive se glisse dans l’univers d’adulte comme une pratique de plus naturelle qui fait intégralement partie de la vie.

Un jour je me suis amusée de faire une petite tresse avec les lanières du martinet. Pendant que Monsieur recevait un long coup de fil. J’ai reçu une bonne fessée pour mon manque de sérieux et après avoir dû défaire mon œuvre d’art. Pas bien méchante la fessée. Mais très sonore et brûlante pour me faire réfléchir. En guise d’avertissement de ne plus recommencer. Dans des telles situations je me sens plus proche d’une taquinerie que de la punition pour « vraie faute ». Et, cadre vielle France oblige, j’ai dû passer un petit moment au coin. Du romantisme ? A mes yeux oui !

vendredi 27 septembre 2013

406 Liens de discipline domestique (81 ème édition)


Derrière la porte fermée...


C'est une thématique à laquelle je suis très sensible et le fantasme offre trois (voir quatre comme nous verrons plus tard) belles places à prendre. Celle qui applique la punition, celle qui la reçoit et celle qui en est témoin … auditif. Il en va de soi que la dernière possibilité ne manque pas de piquant insolite. L'imagination, bien souvent plus inspirante que l'image directe, prend dans notre exemple une toute autre dimension quand on attend soi-même à son tour le châtiment. Peu importe le nombre des filles qui attendent, à un moment ou un autre, chacune risque de vivre un grand moment de solitude, bien avant d'être convoquée pour sa part. La porte s'était ouverte et la copine était appelée par la dame en charge de la discipline. Commence ainsi un petit tête à tête de nature particulière. Pour celles qui attendent, d'abord un long moment de silence. On imagine un petit interrogatoire de la copine pour mieux cerner les parts de responsabilité. Avec la crainte que la punition ne se déroule pas de manière équitable, mais que chacune prenne pour son grade à la hauteur de son implication. On se familiarise difficilement à l'idée de passer la nuit sur le ventre. On n'est pas rassurée par la perspective de se faire remarquer demain matin pendant les cours parce qu'on gigote sur sa chaise pour calmer la persistante brûlure. Pas fière de devoir écouter les filles modèles ricaner et exprimer leur fausse compassion. C'était douloureux à ce point ? N’empêche vous l'avez cherché, non ? Puis, réflexion. Ai-je vraiment cherché... Pourtant à la fin de ma dernière correction je me suis jurée de ne plus jamais me faire remarquer. Jamais dire jamais. Un rougissement. Souvenir de sensations voluptueuses, inavouables sous la quête en se remémorant l’événement. Comme si le fessier maltraité se réjouissait de son traitement. Comme si par le biais du châtiment la mauvaise conscience s'était transformée en cette agréable tension qui appelle la main pour une apothéose en beauté. Frisson et honte à la fois. Et les copines aussi se trouvent sous l'emprisede cet étrange phénomène. Des petits gémissements par-ci et par-là dans le noir trahissent leur plaisir plus fort que la raison qu'elles n'arrivent pas a dissimuler....

Retour dans la dure réalité. Attente avant l'orage dans une lourde atmosphère. Après ce qui semble comme une éternité, se propage le son caractéristique d'un solide paddle en cuir, appliqué sur un derrière tout nu. Pour la copine a sonné l'heure de la vérité. La directrice a mis en application ses menaces :

La prochaine fois, ce sera la fessée déculottée les filles !

Elle n'est pas avare dans sa sanction et la copine qui était parti sur un air « même pas peur, même pas mal » est en train de revoir sa position. Claque après claque s'effondre sa carapace de « dure à cuire » pour laisser place un timide germe de fille modèle, tant détesté, tant méprisé par celles qui font de l'insolence leur fond de commerce. Germe tenace et doté de capacité de pousser à une allure effrayante. Entre deux sonores tapes commence à s'élever la chanson de la fille contrite, celle qui jure à haute voix de réviser son comportement. Celle qui se trouve subitement une vocation de vouloir rentrer dans le rang des élevés sages, studieuses et sans histoires. Pleurs mêlées de propos de contrition sincère, exposant à la honte suprême de devoir affronter le regard des copines qui attendent leur tour devant la porte et qui ont tout entendu. Mais d'abord, relâchée par la directrice, il faut remonter son string, symbole du cool, qui profère ici une dimension de ridicule en séparant deux globes rouges qui rappellent un statut de morveuse gamine. Ensuite remercier la directrice pour ses efforts. Mais oui, il est facile sous les claques du paddle d'implorer la clémence et les désir de changer radicalement son attitude. Maintenant il faut le prouver par ses actes. Par ses mots.

Merci Madame la directrice pour m'avoir montré le droit chemin.

Que cela te serve de leçon !

Sonne le moment de la délivrance, le moment de la sortie de ce maudit bureau. La directrice rayonne, en affichant son autorité par le paddle qu'elle garde précieusement en main. La punie la tête baissée avec une terrible douleur dans son séant, n'ose pas affronter le regard de ses copines. Le regard par terre sur le bout de ses propres pieds, elle ne remarque même pas que les copine ont perdus, chacune, leurs airs défiants l'autorité de la directrice. Chacune, en espérant de faire meilleure posture que la première, mais au fond déjà préparées, elles aussi pour chanter à haute voix la chanson de la fille qui dirais n'importe quoi pour attirer la clémence de la ferme main qui tient le paddle.

Ce que ne dit pas cette histoire, c'est l’embrasas de la directrice, le soir en rentrant à la maison. Son mari lui trouve au premier coup d’œil cet étrange air coupable et excité à la fois des jours quand elle a du sévir dans son bureau... et qui se soigne si bien par l'emploi du martinet familial. Un homme aux anges qui retrouve l'agréable sensation d'un pantalon qui commence fortement à serrer, le sien, pendant qu'il strie rythmiquement le postérieur de son épouse. Préalablement dénudé, cela va de soi. Voila pour dire que la directrice aussi, le lendemain matin aura très mal aux fesses. Seulement, elle n'est pas confinée à un chaise. Elle traverse à innombrables reprises la salle de classe à vive allure pour souligner sa réputation d'un dynamisme inégalée. Reste à élucider les états d'âmes de celle qui tient ce blog. Hein bien, elle aussi a du faire cette semaine un détour dans le bureau de son homme pour une correction de taille au paddle. Et pendant que son fessier en convalescence retrouve sa liberté de pourvoir s'asseoir de nouveau où bon lui semble, le souvenir de cette cuisante discipline conjugale est devenue source d'inspiration pour ce petit récit !

Il me reste deux petites merveilles à vous signaler chez les copines virtuelles. Mais oui, cela aussi fait partie des petits bonheurs de la blogueuse de découvrir comme tout le monde. Une belle anecdote et une intéressante réflexion autour du passionnant sujet de …


Sans parler d'un magnifique dessin de fesses rouges. Cela peut paraître assez anodin, mais je me pose la question si cet acte si naturel n'exerce pas une fascination particulière sur certains messieurs. Mais surtout on retrouve une vision nouvelle sur la pudeur, celle que certains hommes semblent imaginer chez la dame. Donc pour moi encore cette impression de grands garçons qui se prétendent éducateurs, dominateurs etc, etc et qui ne perdent pas une miette quand une grande fille trousse sa jupe et baisse sa culotte.... cette fois-ci pour se soulager.


Tu m'offres un bijoux rectal, mon chéri !

Il me regarde, puis réfléchit pendant un moment. Et cela se voit. Puis il comprends :

Tu veux dire un bijou pour ton trou du c*l, isabelle ?

Oh les vilains mots. Et dire quand c'est moi qui les prononce que je vais me taper une séance au martinet. Ceci dit, bijou rectal fait un peu bébête. Bref, mon homme éclate de rire et croit à une belle blague. Pourtant, il est friand quand je fais ma gymnastique rectale avec un dispositif datant du début de siècle dernier. C’est très important de muscler un tel endroit pour obtenir ce mordant-massant qui montre clairement que la dame ne souhaite en aucun cas rester une garniture inactive sur la brochette. Mon chéri aime beaucoup m'aider pour préparer le terrain, surveiller mon entraînement et parfois il insiste que je garde le dispositif final, le plus grand quoi en place pour une sortie en amoureux au restaurant. Ah ces hommes. Et mon bijou alors ? Il a suffit que je lui montre cette petite choses d 'une...


Ses yeux qui brillent, sa curiosité est éveillée et il fait même des projets pour ...moi, une petite danse rien que pour ses yeux, comme tu sais si bien faire, isabelle. Bien sur! (Tu va voir mon coco un de ces jours, tu me remettra ton string en cuir que cela te plaise ou pas, pour me faire le chippendale!)  Bon, moi aussi je craque et il me tarde de me regarder joliment parée de cette chose devant ma glace.

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end ! 















mercredi 25 septembre 2013

405 La discipline domestique en toute confiance 2


Chéri j'aimerais que tu m'éduques au martinet !


Soulignons le mot éduquer qui m'est si cher. Voila qui veut dire que dans mes rêveries je me vois punie pour des vraies fautes ou écarts de comportement sans que cette correction se transforme en séance de supplice. Toutefois rien ne dit que ma petite phrase évoque la même conception dans la tête du monsieur. Et j'ai déjà entendu des association du style :

Ok, je vais t'apprendre à marcher au pas, sal*pe !

Pour le moins que l'on puisse dire, cela calme un tempérament comme le mien. Je n'ai rien contre ce genre de langage dans le principe quand il y a consentement, mais ce n'est pas mon registre à moi. J'ai commencé alors très tôt de me servir de certaines astuces de la psychanalyse pour mieux cerner un éventuel partenaire. Il y a un petit truc assez épatant qui s'appelle une formation réactionnelle. En gros c'est une personne qui a trouvé un équilibre particulier entre deux fortes tendances intérieures qui opposent. Comme cruauté et gentillesse, saleté et propreté, ordre et désordre. Particulier, car en observant bien cet équilibre est un peu décalé. Ce qui est important pour le repérer. Par exemple, « une bonté surcomposée, un sens exagéré de la justice ou de la propreté, une incapacité à la moindre agression, une méticulosité pour tout ce qui est en relation avec l'argent » (Otto Fenichel). Ce décalage peut prendre des formes vraiment charmantes à mes yeux. Une attention particulière à la dame, toujours au petit soins pour son bien-être etc. C'est un caractère compatible avec un goût caché pour la discipline sans que cela soit une généralité. Et il existe même la version « brave type irrécupérable», un trop doux partenaire de vie qui ne passera jamais à l'acte, même si la dame insiste pour se faire claquer le popotin. Jamais il ne lèvera la main.

Bref, il faut laborieusement creuser pour dénicher la perle rare, même si le terrain -à priori - semble fertile. Parfois ces messieurs dont fait partie mon chéri ont reçus une éducation très sévère et d'où peut-être leur nostalgie pour la fessée et le martinet. (Discours clef : Cela ne m'a pas fait de mal.) Ils savent donc de l'expérience ce que c'est de devoir baisser pantalon et slip. Ils savent de l'expérience qu'il ne s'agit pas d'un plaisir de se faire strier la peau des fesses. Mais surtout, il semblent parfaitement connaître le fonctionnement d'un besoin de discipline ou dans un sens plus large de punition. Avec mon homme cela ne loupe pas.

Tu l'a cherches là, isabelle !

Et il n’hésite pas de me soigner quand mon insolence s'exerce dans la démesure. J'ai droit à une juste dose comme...

..tu en a besoin, isabelle !

Et il sait également qu'il ne faut pas avec moi confondre l'acte punitif avec un prélude à d'autres festivités. Il reste dans le registre « bon enfant » en utilisant différents méthodes du bon vieux temps. Il sait physiquement et psychologiquement satisfaire mon besoin de punition. Et par la même occasion il s'assure de ma gratitude qui vient du cœur et qui me motive plus tard d'être à ses petits soins pour le gâter. Étant à la base « polymorphe perverse » quelque peu inhibée , je me montre vraiment désinhibée le soir (voir pendant quelques jours) après une bonne séance des discipline « c*l nu ». Veut dire que ma bouche et ma partie rectale ne manquent pas d'érotisation pour un joli élargissement de notre palette de vanille dans nos ébats amoureux. Ayant reçu une éducation par mon homme que j'estime très sévère, mais juste, je suis exempte depuis pas mal d'années de mauvaises habitudes comme la vilaine main en phase punitive. Toutefois quand l'envie lui chante, mon homme ne m’enverrais pas au lit après une punition sans un dispositif efficace contre les « démangeaisons ». Et nos retrouvailles, une fous nos petits tensions inter-humains exorcisées par notre rituel éducatif, sont pour le moins que l'on puisse dire émouvants et tendres à la fois. Parfois je me demande si la discipline domestique n'adoucit pas la composante agressive inhérente à la sexualité.

Pour un regard hâtif, nous aimons la discipline dans un sens unique. Pourtant quand mon homme se comporte de manière insupportable parce qu'il se sent stressé (c'est extrêmement rare, mais cela lui arrive ; si,si), je le menace d’appeler l'infirmière (moi quoi en petite tenue adéquate) pour des soins particuliers de détente. Ou encore la soubrette « ni touche » qui office en très courte tenue, souvent sans culotte, mais qui comme on nom indique, reste farouche. Je lui rappelle qu'il serait temps de refaire son épilation intégrale à la cire dont se charge esthéticienne Mademoiselle isabelle. Ou - suprême menace - que je prenne rendez-vous avec ma coiffeuse pour me refaire une coupe à la garçonne vraiment très courte. Cela me fait du bien de me changer la tête et j'adore le petit frisson quand ma coiffeuse abuse quelque peu de sa passion pour son métier avec un main lourde.

Le résultat me va très bien, car j'ai un visage symétrique. Puis je me retrouve, notamment quand je mets une tenue adéquate et je me pare d'un air austère, avec coquette allure d'une gouvernante peu commode d'un autre âge. Bref ouf, j'ai pu il y a quelque temps retrouver avec la bénédiction de mon chéri, après des années de super long, mon court adoré de nos débuts avec mes oreilles bien en vue et ma nuque dégagée pour plein de bisous. Notons que ma passion pour les cheveux courts est un équivalent analytique du fantasme de la ... fessée ! Et notons aussi le faible de mon chéri pour les insolentes garçonnes qui mériteraient une bonne correction.

Dans nos petits ménages mon sadisme trouve un terrain favorable pour s'exprimer de manière satisfaisante sans se porter sur un cadre plus éducatif. Évidement je sais m'imaginer avec beaucoup de plaisir … charnel dans le registre de la dame aimante, mais sévère sans que cela devienne un désir pour le réaliser. Et mon homme n'est pas tenté non plus. Alors la question ne se pose pas.

Selon mon ressentir, il n'y a pas un enjeu de domination du moins explicite chez nous. Le terme n'attire ni l'un, ni l'autre. Je me pencherai donc dans un prochain sujet sur ma distinction strictement personnelle entre un homme comme le mien que j'appelle nostalgique et mon idée d'un dominateur. Ce qui renvoie à une distinction subjective entre adeptes de la fessée jouissive et de la fessée punitive.

lundi 23 septembre 2013

404 Ma première correction punitive


La discipline domestique me rend curieuse !

C'est un peu l'histoire de la fille sage et pour cause, car elle reçoit une éducation très stricte avec recours au martinet. Moi quoi ! Bien que ce style de vie soit ardemment voulu depuis son adolescence, il y a tout de même quelques effets secondaires d'un authentique cadre disciplinaire qui s'installent. Et surtout qui de leur côté créent d'autres situation de grands frissons. Un vrai effet boule de neige. L'apparition de cette joie maligne quand elle entend et lit que d'autres dames aussi qui ont optées pour un tel régime se font rappeler à l'ordre de manière cuisante. Alors elle scrute leurs récits avec une nette préférence pour les punitions qui concernent des vraies fautes. Elle est moins sensible quand le contexte laisse deviner une mise en scène qui joue sur les prétextes. Et encore moins quand ce qui se passe se motive par un enjeu purement récréatif. C'est quelque peu un registre de plat réchauffé pour elle. Pour lui procurer des émotions, inutile de lui raconter des aventures torrides. Il faut un élément humain qui puisse se transmettre, dans lequel elle puisse se retrouver. Notre fille sage regarde beaucoup autour d'elle. Connaître un minimum ne serait-ce que par écrit la personne qui prend une correction, c'est pourvoir jeter un regard indiscret dans « une autre cuisine ». De voir comment la discipline domestique se passe ailleurs.

Voici donc une très belle confidence de Christine !

Après trop de mois (à mon goût !) d’étreintes furtives et de moments volés si ce n’est 15 jours paradisiaques sur la Côte d’Azur, celui qui n’était encore que mon amant décida non pas de vraiment « officialiser » notre liaison, mais du moins la rendre peut être moins discrète en décidant que dorénavant, je vivrais chez lui. Bien que « majeure et vaccinée » ( !) et donc libre d’agir à ma guise, il eut la courtoisie d’inviter mes parents un soir à dîner pour le leur en faire part.

Ce fut environ deux mois plus tard que survint l’incident qui me valut ma première correction punitive : j’ai commis par manque d’attention et de professionnalisme une bourde qui aurait pu coûter très cher tant sur le plan professionnel que privé, bourde pour laquelle il passa une bonne partie de la journée à en limiter au mieux les conséquences. Sur le moment, si ce n’est un « Christine » prononcé sur ce ton qui dès mes premiers jours comme secrétaire m’avait toujours, lors d’une faute, impressionné et parfois craindre le pire, il ne m’a rien dit. Au déjeuner, ce fut le même mutisme. Et au dîner à la maison, ce fut pareil. Je devinais qu’il allait se passer quelque chose, cela ne pouvait pas durer éternellement, j’avais hâte que ce moment arrive tout en le craignant. 


Vers 10 heures du soir, enfin, après avoir lu son courrier personnel et les journaux, il m’ordonna d’aller dans notre chambre, de m’y déshabiller et de l’y attendre nue. Encore une bonne dizaine de minutes angoissantes, et il fut là, il s’assit dans le fauteuil, il me fit me mettre à genoux devant lui mains derrière le dos, et il commença un long sermon au cours duquel alterna reproches et admonestations avec mes promesses de m’amender entrecoupées par mes premiers pleurs. En conclusion, il m’annonça qu’il se devait de me châtier tel que durant des siècles, on avait su remettre dans le droit chemin ceux pour qui cela s’avérait utile. Je compris ce qu’il avait voulu dire quand s’étant éclipsé un instant, il revint avec le martinet qui était rangé sur une étagère d’une bibliothèque de son bureau.


Allais-je accepter d’être corrigée comme une gamine ? Devais-je accepter un châtiment corporel ? Était-ce une première manifestation de « violence conjugale » ? Tout défila incroyablement vite dans ma tête. Il m’apparut alors évident que dès le premier jour en tant que mon patron, il avait été strict mais juste, exigeant sans excès, corrigeant mes erreurs chaque fois que nécessaire mais sans brutalité, et que depuis que je m’étais donnée à lui, que j’avais accepté qu’il soit mon Seigneur, il avait démontré les mêmes qualités pour notre vie privée, qu’en définitive, j’avais besoin de m’en remettre à sa volonté.

C’est pourquoi, je me suis laissée docilement relever et mener jusqu’au bord du lit pour y être mise à plat ventre, cuisses pendantes et postérieur exposé de la façon la plus indécente que l’on puisse imaginer. Quatre ou cinq (je n’ai pas compté !) coups du martinet me firent saisir combien cet instrument peut être cinglant. ! Puis me relevant en larmes, il « m’invita » à me tenir dans un coin de la chambre pour méditer et prendre de bonnes résolutions, tandis que la « chaleur » de mes fesses commençait à décroître.


Ce soir là, il n’y eut qu’un rapport oral unilatéral.  

vendredi 20 septembre 2013

403 Liens de discipline domestique (80 ème édition)


Ruse masculine et...


Bon, je ne suis pas naïve au point de prendre ce clip pour argent content. La probabilité que je fasse appel à un plombier ou autre artisan converge vers zéro avec mon homme qui se fait un plaisir dans ces heures de loisir de tout faire lui-même pour ses deux femmes. Enfin brave et vaillant comme il est, il en fait de même une fois par an chez sa maman pour lui réviser tous ce qui concerne son appartement. Évidement entre le bricolage et la discipline domestique il y a des liens. Prenons un évier bouché par les cheveux des dames . Ayant un bon bricoleur à la maison, je ne fais pas vraiment attention s'il y a risque de le boucher ou pas. Sans parler de l'évier de la cuisine quand je fais la vaisselle. Au pire je risque une bonne fessée qui reste pour une telle faute au niveau du « même pas peur ». Je sais qu'au fond mon chéri est content de mes inattentions. Et il est récompensé pour son effort quand il me met sur les genoux, ma culotte déjà baissée, en se faisant un plaisir de lever ma robe pour découvrir mes sous-vêtements du jour. Ce qui n'est que le prélude à d'autres réjouissances plutôt claquantes de sa part. Dans des telles situation notre discipline domestique prend des allures un peu grotesques. Mais - soulignons le – cela nous fait du bien à tous les deux. Je n'ai pas le régime de faveur de notre petite, car chez nous les corrections restent réservées à la dame de la maison. Et c'est encore un point en commun entre lui et moi. Même quand nous découvrons une peinture murale, œuvrée par notre petite, qui adore se lever la nuit pour décorer les murs de sa chambre. Sachant bien que son papa avec le sourire va effacer l'ardoise géante au cours d'une autre séance de peinture. Je viens à mon anecdote. Ce petit clip m'a permis de comprendre enfin une énigme domestique. Mon chéri était en train de démonter la tuyauterie d'un évier justement, un jour de grande chaleur, en suant à grosses gouttes. De plus je me tenais proche de lui en petite robe d'été toute légère pour lui raconter quelques trucs qui me passaient par la tête. J'avais un peu l'impression qu'il était peu attentif à mes paroles et je m’apprêtais à me vexer :

Tu écoutes ce que je te raconte ?

Je ne m'attendais pas à une réponse, complètement décalée et assez sèche :

Mets toi une culotte isabelle, ça te rendra de meilleure humeur !

Comment le sais-tu ?

Sur le coup j'étais très étonnée comment il a pu deviner sans m'avoir soulevé la jupe dans la matinée que je n'avais pas mis de culotte. Et les jours suivants, je me suis encore posée cette question, comment a-t-il pu, en cherchant un lien entre mon ton qui montait et l’absence de ma culotte. Voila qui prouve bien que mes nombreuses lectures sur l'âme humaine ne remplacent pas une expérience pratique de la vie et peuvent laisser un naïveté à son état d'origine.


J'ai découvert le prince Vaillant dans mon enfance. Mon papa avait la collection et la relisait de temps en temps avec l'enthousiasme d'un petit garçon. Dans cette BD apparaît une splendide dame du nom d'Aleta. Femme indépendante au départ, elle quitte son boulot de reine (des îles brumeuses) pour se consacrer à une nouvelle occupation comme épouse du prince. Puis elle devient maman au foyer, pendant que son mari part à la guerre ou pour gérer le patrimoine de sa bien aimée. Étant extrêmement bichonnée par mon papa et mes frères, je n'ai eu aucun mal pour m'identifier avec cette dame qui vit un coup de foudre avec un archétype d'homme entreprenant  Il est beau, il est fort, il a des bonnes manières et comme il semble, il est très gentil avec les dames. Et quand je lisait que sa femme Aleta aime l'appeler « mon grand seigneur » je n'y ai pas vu l'expression d'une structure patriarcale qui prévoit pour chacun sa place. Seulement un tendre surnom pour ce superman qui sait décidément tout faire et fait tout pour ravir sa compagne. Avec des tels idées, j'étais déjà en train de m'éloigner du féminisme régnant de cette époque. Car on peut très bien considérer cette histoire comme un exemple d'une femme qui tombe sous la tutelle d'un homme.

Il y avait un volume en entier consacré à la conquête de cette dame que je lu avec grande curiosité. Ado, j'ai trouvé ce vaillant prince très maladroit avec les femmes, notamment quand il ferme les yeux pour ne pas être aveuglé par la beauté féminine. Style de grand timide qu'il faut prendre par la main pour lui expliquer comment c'est fait une fille. Et aussitôt dans mon imagination c'était plutôt Aleta qui officiait comme initiatrice dans leurs festivités conjugaux. Bon, on a compris, les joies de la passivité féminine, très peu pour moi.

Puis quand j'ai vu pour la première fois ce dessin j'ai dû avoir peut-être 15 ou 16 ans. Et l'effet fut instantané. Un « Yes we can » (nous en sommes capables) jubilatoire dont on se souvient facilement pendant toute une vie. Enfin j'avais la preuve en main, bien que sous forme d’imagination du grand dessinateur Hal Forster, qu'il puisse exister un prince charmant qui aime discipliner son épouse. Veut dire de la passer tout simplement sur ses genoux pour des comportements inadmissibles, sans l'amener faire un tour dans les cachots de son château pour lui montrer la salle de torture. En fait dans ma petite tête jusque ce jour, l'idée sur la fessée censée se passer réellement entre adultes était liée à certaines activités qui ne me convenaient pas du tout. J'ai aucune envie par exemple que l'on me ficelle ou attache à un poteau. Sans parler du fait qu'elle semblait constituer le préliminaire pour rendre la dame soumise aux exigences charnelles les plus insolites du monsieur. Et là, je ne me sentais et je ne me sens pas à ma place. J'ai un faible pour les sports d'équipe où chacun et chacune rajoute son grain. Je n'ai rien contre le fait que l'on me montre du nouveau et je suis enthousiaste pour apprendre. Mais j'ai dû mal et je décroche quand un rapport de force se glisse dans la chambre à coucher...

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















mercredi 18 septembre 2013

402 Sage ou vilaine ?


Trop sage la petite isabelle ?

Et si ce n'était qu'une question de perspective narrative  et de ligne éditoriale (Merci Latis de m'avoir inspiré ce sujet.) qui fausse un peu la réalité. A part cela, pour écrire de la vanille épicée à la mode d'isabelle, il me faudrait d'abord inventer tout un vocabulaire. Dans les textes exotiques habituels, je trouve trop de mots qui refroidissent mes ardeurs. J'avais fais une tentative, il y a pas mal d'années qui a donné ceci.

Je me considère sur beaucoup de points de vue comme un cliché de la fille femme modèle. Je ne fais pas des coups en douce dans le dos de mon chéri, j'adore ma belle mère, je ne fume pas plus, je ne bois pas, je ne fais pas de découvert, pas d'excès de vitesse, je ne téléphone pas au volant, je n'utilise pas un vocabulaire grossier, même pas au lit et la liste est encore longue. Je ne suis ni révoltée, ni rebelle, ni râleuse. Il ne me semble pas exister meilleur moyen qu'une telle attitude envers l'existence pour se faire une mauvaise réputation. Ce qui me rappelle un article dont je ne me souviens plus de l'auteur qui parlait de son aversion pour les personnes qui déjà à l'aube, en partant au boulot, portent un sourire sur leur visage. Voila qui rend difficile de me caser un qualificatif de « frustrée ». Par contre de la potiche à la bêtasse, j'ai a peu près tout entendu. Passons et revenons à la passionnante question :


Voyons cela un peu en détail. Il s'agit d'un petit truc trouvé sur le net, amusant, mais sans valeur représentative. La traduction n'est pas mon fort. J'ai adapté assez librement.


1. Un fille sage ouvre quelques buttons quand il fait chaud, une vilaine fille fait grimper la chaleur en ouvrant quelques boutons.

Indéniablement vilaine. C'est tout moi. J'adore le potentiel de séduction des boutons. Notamment le petit frisson rétro ce ceux du 501 de mon homme qui se défont très facilement. C'est très égalitaire chez nous. Il ne se prive pas non plus de me soulever mes jupes ou robes. Pour ma part j'ai pas mal de robes et jupe qui se boutonnent de haut en bas et que je sais les déboutonner avec des jolis et harmonieux mouvements y compris un suivant le rythme d'une musique. Quant à mes chemiser, j'aime bien une coupe très près du corps, parfois même une taille trop petite pour un effet très moulant qui ne manque pas d'effet dès que j'ouvre quelques boutons.

2.Une fille sage passe la cire sur son parquet, une vilaine fille passe la cire sur son maillot.

Sage ! Je suis intégralement et définitivement épilée ce qui me laisse le temps de m'occuper dignement de mon parquet.

3.Une fille sage rougit pendant des scènes chaudes au cinéma, tandis que la vilaine fille sourit car elle sait mieux faire.

Vilaine. Je souris comme à mon habitude. Parce que je n'ai pas vraiment compris selon les mauvaises langues (ce qui est souvent vrai), et parce que je sais faire bien mieux selon mon homme.

4.Une fille sage porte des culottes blanches en coton, une vilaine fille
n'en portent pas du tout.

Tout dépend de mon humeur du jour. Je sais être très vilaine sous mes apparences sages.

5.Une fille sage trouve qu'il manque quelque chose à sa tenue quand elle n'a pas un collier de perles, une vilaine fille se trouve parfaitement habillée en portant rien qu'un collier de perles.

Vilaine. Pas trop mon truc les colliers, mais je trouve qu'un rien m'habille.

6.Une fille sage met la brosse à dent dans ses bagages, une vilaine fille met un vibromasseur.

Sage. Indispensable un brosse à dents ! Car un joli sourire, style publicité pour dentifrice, permet de trouver facilement compagnie pour ne pas avoir besoin d'un objet en plastique. Enfin, je ne suis plus célibataire.

7.Un fille sage n'a qu'une seule carte de payement qu'elle utilise rarement, tandis qu'une vilaine fille n'a qu'un seul soutien-gorge.

Très sage.

8.Une fille sage portent des talons hauts pour aller travailler, une vilaine fille porte des talons hauts pour aller au lit.

Vilaine depuis que je suis maman au foyer. Ceci dit, il n'y a rien de mieux que les hauts talons pour attirer l'attention en tout circonstance. Célibataire j'étais prédatrice dans l'âme et peu complexée envers les remarque des autres filles. Je sais marcher sur des hauts talons avec naturel, comme j'étais née la dessus. Et il m'est arrivé que l'on me demande si je garde mes chaussures au lit. Enfin, je ne dors pas avec des hauts talons et je les enlève quand je me vautre sur mon canapé pour écrire ou me détendre.

9.Une fille sage trouve le lieu de travail inadapté pour la drague, une vilaine fille trouve aucun endroit inadapté pour la drague.

Sage. Jamais sur le lieu du travail à moins d'avoir un très sérieux faible pour le patron. Style c'est l'homme de ma vie. Ce qui ne m'est pas arrivée. Sinon je confirme, il n'existe aucun endroit inadapté pour faire une belle rencontre.

10. Une fille sage se baisse en pliant ses genoux, un vilaine fille se baisse en se penchant en avant.

C'est tout un art de savoir comment se baisser dans telle ou telle autre circonstance. Sage quand il faut, vilaine quand c'est utile.

11.Un fille sage dit : Faisons l'amour , un vilaine fille dit : Ba*sons !

Sage. J'ai horreur de la grossièreté verbale. Avec une tendance d'annoncer clairement la couleur dès le début : Tu me montres comment on fait des bébés. Soit le monsieur décroche immédiatement et ce n'est pas une perte, soit il y est susceptible et cela promet en vue de construire du solide.

12. Un fille sage préfère la position du missionnaire, une vilaine fille la laisse aux débutantes.

Bien qu'ayant très à l'aise dans l'acrobatique comme par exemple littéralement le grand écart sur le monsieur, j'aime beaucoup le missionnaire pour l'amour-tendresse.

13. Une fille sage va dans une soirée, puis retourne à la maison pour se coucher. Une vilaine fille va dans une soirée, puis passe au lit avant de rentrer à la maison.

Tout dépendait de mes rencontres.

14. Une fille sage dit : non, une vilaine fille dit : quand.

Tout dépend avec qui.

Un homme ne se lassera jamais d'une vilaine fille.

Alors là, je crie au mensonge. Ce n'est pas du tout ce que mes « vilaines » copines me racontent. Personnellement je préfère préserver mon côté vilaine fille pour mon compagnon, pour le couple stable. Cela me montre que je suis tombée sur un homme sain, sans peur de s'engager et qui n'est pas susceptible à la métaphysique de la vilaine fille pour s'amuser et de la fille sage pour vivre avec. Si, si c'est assez fréquent encore de nos jours.

Tout compte fait selon ce petit comparatif, je suis - comme en tant d'autres domaines - … banale, dans la bonne moyenne. Ce qui ne m’empêche pas d'avoir une idée bien précise pour déterminer, non seulement ce que moi j'appellerais personnellement « vilaine », mais aussi ce que mon partenaire imagine en entendant ce mot. Il suffit de se rendre compte de l'évidence qu'un fantasme de fessée cache souvent quelque chose. Le petit truc non-dit qui donne réellement envie de passer à l'acte. D'où l'utilité de se poser la question :

Un fantasme de fessée que punit-il vraiment !

Je pense que peut-être l'âme humaine est moins complexe que l'on ne l'imagine. Je donne un exemple. Je ne fais pas partie des dames subjuguées par la dominance d'un mâle. Je vois une différence anatomique entre hommes et femmes qui définit en quelque sorte certains champs d'action spécifiques. Pour ma part je me sens très vilaine fille quand je fais non seulement tourner la tête de mon homme dans tous les sens, mais que je profite en plus de l'occasion pour le chauffer à bloc à lui faire exploser la ... On a beau dire que cela fait tout simplement partie des droits d'une femme moderne, le frisson qui se construit par le biais de mon inconscient, lui il est bien moraliste et se languit d'un jugement sans appel :

Une claquante correction pour la vilaine !

dimanche 15 septembre 2013

401 La discipline domestique en toute confiance 1


A chaque femme son idéal de partenaire !

Voici un texte, dédié aux messieurs qui se découvrent dans l'adolescence ou plus tard dans leur vie d'homme une âme d'éducateur de jadis. Je les appellerai par la suite les hommes nostalgiques. En fait parti mon chéri qui se sent depuis longtemps inspiré, titillé, presque investi de la noble mission d'apprendre les bonnes manières aux grandes filles. Je parle bien de bonnes manières et non pas d'un prétendu savoir quelconque pour augmenter le raffinement de la jouissance charnelle de la dame. Il me manque... le manque à ce dernier niveau pour me rendre susceptible à ce genre de discours. Ou avec des mots plus simples, cette gamme de fantasmes n'arrive pas au niveau de ma culotte. Ils tombent directement dans mon classeur cérébral « très intéressant », mais à choisir je préfère d'autres cuisines. Par contre dès que l'on me parle de punitions pour mauvais comportements, pour caprices, fautes, insolences, manque de respect et j'en passe, je tend attentivement l'oreille et je dirais presque que je tend mes fesses. Je suis également sensible à un vocabulaire quelque peu religieux comme se confesser, de préférence sur un prié-Dieu avec un moelleux coussin pour mes genoux, faire pénitence (ce qui s’appelle aussi significativement satisfaction), montrer contrition aussi et en manquant toutefois le déclic pour la poésie du mot péché. Je pense que la religion n'a rien inventée. Elle reprend seulement les grands thèmes qui agitent l'âme humaine depuis la nuit du temps. Je me verrais pas du tout avec un homme nostalgique dans le sens de la discipline domestique chrétienne qui argumente sérieusement à partir de la/sa foi. Loin de moi de critiquer la croyance, mais je me trouve trop loin de cette façon de considérer l'existence.

Je suis particulièrement émue par les ardents et habiles éloges de méthodes traditionnelles, transposées à un niveau adulte. Du bienfait d'une éducation stricte, du fléau du laxisme, de la discipline qui forge le caractère et tant d'autres bonnes raisons qui font que la dame, malgré son âge d'adulte est censée de prendre l'habitude de baisser sa culotte non seulement pour séduire, mais aussi pour se faire corriger quand son comportement laisse à désirer. En gros je frissonne pour un homme qu'imagine son bonheur (je ne suis pas une chaussure à son pied!) avec une partenaire comme moi qui rêve d'une discipline maison qui s'applique avec grande sonorité sur son auguste postérieur. Attention de ne me pas toucher mes cuisses et hors de question de me plier à d'autres exigences douloureuses. Je ne souhaite ni de liens, ni de bandeau. Restons dans un registre de fessée bon enfant sans tomber dans l'exagération, l’escale ou prouesse sportive.

Bien évidement la thématique de la punition exerce un fort effet sur ma libido et - c'est là que les choses deviennent intéressantes – l'acte m'apporte un surplus pour ma vie quotidienne qui va plus loin qu'un simple jeu récréatif. D'abord j'aimerais notifier que ce qui arrive à la peau de mes fesses est beaucoup plus excitant dans ma fantaisie que sur le champs. Quand je suis corrigée, je me sens à ce moment... corrigée. Par une douleur qui ne s’apparente pas à un plaisir et qui ne m’incite pas vraiment de persister dans mes mauvaises habitudes ou comportements. Il y a quelque part une forte envie de m'améliorer. Je pense que mon attitude dans un contexte punitif ne se distingue en rien d'une jeune femme ou disons même d'une grande fille d'un autre âge qui passe sur les genoux de son papa pour se faire rappeler à l'ordre. Il m'est même arrivée de cacher le martinet ou de lui couper les lanières. De frotter la canne avec un oignon parce que selon une légende urbaine elle se brise facilement au moindre coups. Sans parler de passer pas mal de couches de bon lait de corps sur le paddle ou le strap pour adoucir leurs morsures. Une fois ma punition commencée, j'abandonne vite toute fierté qui m’empêcherait de gigoter, jurer, insulter, supplier, pleurer... Bref pour moi il y a un sentiment d’authenticité dans ce que je vis. Parfois je prononce des longes argumentions pour gagner un peu de souplesse concernant les règles qui décident du sort de mon postérieur. Pour accéder à des nouveau « droits », des privilèges. Parfois je proteste, pour la forme, car c'est mon sentiment de me trouver corrigée à juste titre qui guide mon acceptation. Hein oui, quand mon homme se trompe vraiment (nul « éducateur » n'est parfait), je dis non, tout simplement, et nous passons à autre chose.

Comme m'a « enseigné » la pratique de notre discipline domestique, elle peut livrer dans certaines circonstances de beaux résultats durables. Je ne prêtant nullement de détenir une recette miracle du bien-être ou de bon fonctionnement d'un couple. Je me contente seulement de parler de mon ressentiment personnel. Peut-être suis-je particulièrement friande de la « thérapie comportementale », soutenue par des châtiments corporels. Mon besoin de punition trouve terrain fertile dans un mécontentement à cause du décalage entre un comportement que j'aimerais avoir et mon comportement réel. Ce qui renvoie à un contexte plus large qui concerne un mécontentement entre ce que je suis (mon Moi) et ce que j'aimerais être (mon idéal du Moi). Apparemment il n'y a pas de démesure dans mes exigences qui sont plutôt modestes. J'aimerais par exemple être beaucoup moins impulsive, moins colérique et j'en passe.Comme si mes ambitions se confondaient justement avec les buts de l'éducation à l'ancienne telle que je la conçois. Une éducation au service de la personne éduquée.

Voila mes désirs quelque peu exotiques définis, je me pencherait dans le prochain volet un peu plus sur ce que j'appelle poétiquement un homme nostalgique.

A suivre...

vendredi 13 septembre 2013

400 Liens de discipline domestique (79 ème édition)


Un sujet délicat  pour marquer les 400 coups ?



Des images qui évoquent la discipline maternelle ne manquent pas sur le net. Ce genre de fantasme était très présent chez moi en fin d'adolescence quand je commençais à prendre plaisir de fréquenter les garçons et expérimenter avec eux la vie des adultes. Niveau relations avec mes princes charmants, malgré une certaine maladresse de leur part, due tout simplement à un manque d'expérience, je garde dans l'ensemble des bons souvenirs. Étant largement et surtout correctement informée par mes parents sur le fonctionnement d'un corps de femme, y compris le risque des maladies transmissibles, je n'ai pris ni de risque de me lancer dans le non-protégé, ni ai-je ressenti le stress de devoir atteindre à tout prix le fameux orgasme vaginal. J'ai pu donc avancer à mon rythme, sans céder aux garçons qui veulent à tout prix faire avancer le choses à leur rythme. Puis dans la mesuré que je n'avais pas d'attirance pour les bad boys, les esprits tortueux ou taciturnes, je suis toujours tombée (j'ai choisi pour être plus précise) sur de jeunes hommes solides avec des pieds sur terre et les idées en place. Évidement, il me semble une erreur grossière de considérer les « natures heureuses » veut dire des jeunes, solidement intégrés dans la société, avec un sourire quasi permanent comme manquant de l'imagination dans les domaines inter-humains. Au contraire. La créativité peut très bien se passer de la bohème et une personne créative, selon me expériences, se montre créative partout. Bref, j'ai pris tellement goût à la chose que je me souciais beaucoup pour mes études. Sachant que pour moi cette voie était liée à un travail très considérable et malgré mon sérieux dans cette tâche, je me trouvai tout de même trop souvent prisonnière des mes culpabilités d'avoir passé trop de temps dans les bras d'un agréable prince au lieu de bûcher sans faille. Culpabilité qui se manifestait après l'acte, tandis qu'avant l'acte les hormones se montraient si impérieux que j'étais souvent déconcentrée autant à l'école qu'à la maison pendant mes devoirs.

Voila la situation bien cernée, mes fantasmes se penchaient sur des sévères voisines, gouvernantes, tutrices etc à qui je pouvais non seulement parler aussi librement de mes états d'âmes comme à mes parents, mais aussi d’espérer du moins dans mon imagination des solides corrections au cas où le juste équilibre entre loisir et travail m'échappait. Ce qui donne en quelque sorte un archétype d'un pur fantasme de punition. Du moins en surface. Car effectivement se pose la question pourquoi mes fantasmes ne se tournaient pas vers des messieurs, capables d'assumer un travail éducatif à l'ancienne. De plus, vu que tout se passait dans mes rêveries, il n'y avait aucun risque de tomber sur un homme malhonnête, détournant la situation à son avantage pour caser sa main ci et là. Seulement, l'idée d'un homme ajoutait à la situation disciplinaire d'autres frissons, loin d'être chastes et visant un sérieux suivi de mes études.

Je ne voyais pas la discipline comme un cadre rigide qui s'imposait malgré moi et contre ma volonté, mais comme une aide précieuse pour mettre de l'ordre dans mes pulsions et pour mieux apprendre de les différer. En ce sens j'imaginai un régime recourant aux châtiment corporels au service de ma personne et hautement bénéfique pour moi. Pour mieux me faire comprendre, j'insiste sur le fait que je ne suis pas une personne susceptible à la procrastination, ni en manque de motivation pour faire ce que j'ai à faire. J'ai le travail dans le sang. Je prend plaisir d'être constante et régulière. Mon besoin de punition concerne tout simplement une forte culpabilité/mauvaise conscience en me disant que je pourrais faire encore plus au détriment de mes loisirs.

Et vu qu'il y a des pulsions purement féminines en jeu qui mieux qu'une femme pourrait se mettre à ma place pour me comprendre et pour me conseiller. Il en va de soi que le profil de celle « chargée de mon éducation » n'étais une affaire aisée. Je ne cherchais pas une mauvaise conseillère qui essayait de me détourner du bon chemin en faisant apologie de l'oisiveté. Plutôt une dame solidement ancrée dans la vie sociale, déterminée et bienveillante à la fois. Je ne cherchais pas non plus un atelier « domination entre filles », plutôt un contexte maternel qui mélange sévérité et tendresse. Avec toute une gamme de punitions à but constructif.

Toutefois loin de moi de cautionner les châtiments corporels quand il ne s'agit pas d'un libre choix d'un adulte. Je pense qu'il faut une bonne compréhension de soi, une conscience de son besoin de punition et de son fonctionnement pour en tirer éventuellement bénéfice. Disons qu'au bout de compte c'est un terrain très personnel où les mot seuls n'arrivent plus à porter des fruits.

Je constate dernièrement qu'il y a des plus en plus de témoignages sur le net de la part de dames qui cherchent pour des raisons qui leur sont propres une sorte d'encadrement. Cela dénote du net habituel qui jusque maintenant se perdait plutôt dans un lien entre fessée et volupté charnelle. Je ne critique pas, car il me semble parfois plus facile d'apprivoiser d'abord de manière ludique ce qui se trouve au fond de nous. Et de toute façon, mieux vaut jouir de ses propres incohérences qu'en pleurer. Je passe sur les profondeurs analytiques de la discipline, qu'elle soit maternelle ou autre. Ce sera pour une autre fois !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !















jeudi 12 septembre 2013

399 Rencontre troublante


La dame du Quick

Il s'agit d'une petite histoire que j'ai reçue par mail. D'habitude je ne publie pas de résume de rencontre, car c'est à mon goût un sujet pour un forum. Comme d'ailleurs tout genre de récits qui ont pour thème principal un monsieur qui met ses aventures et prouesses en scène.

Je fais aujourd'hui une exception pour trois raisons :

-Je connais le monsieur un peu par échange mail et il a de jolis points de vue sur le sujet. Et comme ressort de son texte, on y trouve ci et là des petites attentions au confort et bien-être de la dame. Notons aussi la délicatesse pour la reculotter avant qu'elle ne se relève. Voilà qui donne un charme particulier à la narration.

-Il y a une histoire autour de ce récit :

... je recherche une femme à qui j'ai donné une fessée, mais je ne l'ai jamais revu et mon ordi a été à l'époque détérioré et je n'ai plus jamais retrouvé mon carnet d'adresse. J'espérai qu'elle me recontacte. Mais non. Je me dis que peut-être elle a eu le même souci informatique que moi et aussi qu'elle soit une lectrice de ton blog ! »

Je pars du principe que mon blog n'est pas un endroit conçu pour favoriser les rencontres, mais quand je publie un texte et l'auteur le souhaite il me semble normal de donner son mail. Donc effectivement au cas que la dame lise mon blog...

-Je crois très bien voir le fantasme de la dame et par conséquence son comportement me semble peu surprenant. Dans les rencontres sur le net, il faut prendre des précautions qui déforment ce qui est désiré à la base par certaines dames: Se faire corriger par un inconnu sans gros blabla et formes conventionnelles de faire connaissance. Un monsieur réduit à l'état d'un exécutant anonyme. Le fantasme parallèle conventionnel, on le trouve dans les boites de nuit qui permettent facilement de passer la suite de nuit avec un monsieur sans même échanger un seul mot.

Maintenant place au récit de Lionel :

Voici ma plus troublante rencontre. Pour commencer, je pratique la fessée, après l'avoir croisée enfant et en sixième, et avec ma mère. En devenant adulte j'ai continué cette activité qui me fascine, le mot n'est pas trop fort. A l'époque je me suis inscrit à deux sites pour des rencontres (je précise sans jamais de sexe, j'y tiens absolument). Seule cette activité m'intéresse et j'ai pu en 10 ans rencontrer 3 femmes dont madame "Quick". C'est la plus troublante parce que très rapide et spontané....

Un soir chez moi, j'étais sur le site "fesses rouges" et je regarde mes mails. J'en reçois un :

Bonjour je mérite une fessée, je suis sur Dijon demain. Je mange au Quick en gare de Dijon. Peut-on se voir???

J'ai de suite pensé à une blague parce que ce n'est pas des mails habituels. Pour les autres j'ai du discuter 6 mois avant de les voir. Au moins...

Je réponds : pas de souci, je suis en gare à 40 mètres du Quick.

Je vous fais confiance, je dois être punie rapidement je fonctionne comme ça, voilà sa réponse je n'oublierais jamais.

La dessus le lendemain, j'étais persuadé qu'il n'y aurait personne à midi. Elle m'avait dit, je serai en tailleur vert foncé et je lirai un livre. En arrivant au Quick, elle était bien présente. J'en étais tremblant parce que je n'étais pas habitué à une telle rapidité. Je suis rentré et nos regards se sont croisés comme naturellement. Je me présente, m'assois et elle m'explique cette façon de faire depuis longtemps. Elle avait 40 ans et elle devait recevoir des corrections pour avancer dans la vie. Je lui dis : pas de souci, je vais te punir, quand veux-tu? Elle me répond : immédiatement, je lui dis ok, ma voiture est là. Je t'emmène.

Non pas de voiture si on n'a un accident etc etc je veux sur place (bien sur pas au milieu du resto). Y a t-il un endroit possible?

Je lui répond : Je passe au bureau chercher des clés et on n'y va.
Elle m'a suivi sans inquiétude. Je lui ai pourtant demandé : mais tu n'a pas peur en faisant comme ça on ne sait jamais.

Non j'ai vu dans tes yeux ta gentillesse.

Je suis scotché...... donc je l'emmène tout simplement dans un local en sous sol que j'ai, c'est un box où je range du vieux matos informatiques réformé et autres archives. On longe le couloir sombre. Elle me suit. J'ouvre la porte et elle découvre un local de 5 m2 avec une chaise. Elle enlève son manteau, le pose.

Sans dire mot, tout tremblant quand même, je l'attire vers moi. Dans un premier temps je la penche contre ma hanche et je lui administre des claques sur sa jupe pendant 2 ou 3 minutes. Elle ne dit absolument rien.
Je l'a relève, je me pose sur la chaise et je l'a bascule doucement. Ses mains viennent saisir automatiquement mes chevilles pour bien se caler et là je comprends son expérience. Ce n'est pas la première fessée.
Je remonte sa jupe et je découvre les dim-up et une jolie petite culotte légèrement fleurie. Je continue la fessée assez forte, la couleur des fesses change elle gémit un peu. Je m'arrête, je lui parle, j'annonce que je vais l'a déculotter, bien sur elle proteste (c'est le jeu).... je baisse donc sa petite culotte doucement. Je n'oublierais jamais cette vision magnifique. La fessée continue et je m'éclate.

J'arrête la correction, elle se relève et baisse la jupe. Par contre j'ai pris soin de remettre avant la culotte afin de ne pas voir une fois debout son sexe, ce n'est pas le but. Elle me regarde et me dit : merci Lionel, je la méritais, j'ai mal.....

...on ressort dehors, me dit au revoir...... entre temps mon ordi a lâché je n'ai jamais pu me souvenir de son mail. Mon carnet d'adresse était effacé. J'attendais de ses nouvelles mais... jamais. Il y a 7 ans dormais. Je garderais un souvenir incroyable de ma femme du Quick...

Pour contacter Lionel : quadgrizzly21@gmail.com

mercredi 11 septembre 2013

398 Une claque qui résonne


Origine de mon fantasme ?

Non, pas vraiment. Plutôt une des origines de mon pragmatisme pour trouver un monsieur compatible avec mes fantaisies. Voyons un peu cela de près. Enfant, je n'ai jamais reçu de fessée. Ce qui n’empêche pas d'avoir vécu maintes situations explicites, qui se passaient entre adultes, pointant dans cette direction et me donnant goût d'en recevoir une pour ma part aussi. Voici une anecdote dont je ne me souviens plus quel âge j'avais quand elle s'est déroulée. Au pif je dirais moins de dix ans. Très proche de celle-ci, elle établit également un lien entre la belle sonorité d'une main qui s'applique et la nudité du fessier qui est touché. Et c'est plus la sonorité qui m'est restée en mémoire que l'événement même.

J'avais déjà parlé de la passion de mes parents pour le nudisme. Et je me suis rendue compte en France, en racontant quelques anecdotes à ce sujet, que certaines personnes imaginent ce loisir indissociable de la culture allemande comme témoigne d'ailleurs la significative expression « Freikörperkultur (culture du corps libre) » ou abrégée FKK. De là en imaginer que tous les allemands passent leurs vacances dans des conditions « paradisiaques » relève d'un pur cliché. Comme d'un autre côté, déduire à partir du légendaire gendarme de Saint Tropez qui fait tant rire dans mon pays, que la culture française se caractérise par un moralisme caricatural. Loin de là, le FKK n'est pas un sport national et plutôt une préoccupation de l'ancienne génération. Et pour remonter le nombre baissant des membres, on fait de nos jours de la pub en peu partout, même en Chine. Enfin, ce que j'aimerais raconter date du tout début des années 80. Bien évidement pendant des telles vacances, on fait quasiment tout, tout nu. Avec une importante exception que certaines dames (et messieurs aussi au fil du temps) pour faire de la cuisine, mettent un tablier. Il suffit d'avoir reçu une seule fois dans sa vie une projection d'huile aux endroits particulièrement sensibles pour comprendre l'utilité. Notamment quand on fait cuire de la saucisse. Par ce fait, le tablier occupe une place particulière dans un environnement de nudité intégrale. Et sa poésie inspire fortement pas mal de messieurs. Grands comme petits. Quand ma mère en mettait un, il n'était pas rare de voir un de mes frères lui tirer le nœud. Parfois même mon Papa pour taquiner ma Maman. J'ai compris au fil de quelques allusions entre adultes que tablier n'accomplissait pas uniquement une fonction pratique, mais qu'il puisse aussi ajouter une touche quelque peu sexy à la dame. Ce qui rejoint mon expérience d'adulte que parfois garder un tout petit truc sur soi, sorte de dernier rempart de la pudeur, peut s’avérer meilleure tactique que « mettre d'entrée les cartes sur la table ».

Alors au camping quand les dames mettaient leur tablier, il occupait une bonne partie de la discussion des messieurs. Sans oublier que le regard masculin se posait tout naturellement sur le derrière, toujours dénudé, des dames qui faisaient la cuisine. Ce qui n’échappe pas à l'observation d'un enfant. Ses étranges données intégrées (ou comment rendre la nudité intéressante), pour ma part, me mettre devant un monsieur, moi seulement habillée d'un petit tablier, me procure des intenses émois et qui sont sûrement en rapport avec la suite de ma petite histoire. Un jour j'ai eu la confirmation suprême du pouvoir de ce vêtement sur certains hommes. Pendant un apéro bien arrosé... à la bière, le mari d'une voisine du camping, sans se gêner, a profité pour appliquer une résonnante claque sur les fesses joliment exposées de sa dame. J'ai eu un puissant frisson qui m'a traversé le corps de haut en bas. Preuve flagrante que c'est bien le cerveau notre premier organe sexuel, peu importe l'âge.

Ce petit événement m'a marquée dans plusieurs sens. Au niveau de mes rêveries qui trouvaient matière pour expérimenter de nouvelles situations. Et doublement au niveau de mon sens pratique. Étant très maladroite, mais de très bonne volonté et dotée de l'envie de faire de la cuisine, j'ai pris l'habitude de mettre systématiquement un tablier avant de me coller aux fourneaux. Ayant pu constater l'effet indéniable sur la gente masculine, je m'en servais parfois quand j'étais encore célibataire au petit matin (quand la prestation du monsieur au niveau de la vanille à été concluante) pour faire le café. En espérant déclencher un réaction comme celle du mari de la voisine et par extension pour pouvoir enchaîner dans un moment propice sur le sujet qui me plaît tant. Effectivement, en présentant mon derrière de telle manière, cela ne manquait pas de réaction. C'est la partie la plus susceptible du corps masculin qui réagit avant tout. Et en secouant un peu le popotin et en insistant par d'autres mouvements invitants, il est possible de récolter de toutes petites tapes, très timides et très ludiques. Incident que je commentais par un une petite réflexion qui exprime ma part de « surprise » et de plaisir.

Tu as une drôle de façon de parler aux filles !

T'aimes pas ?

Mais si...

A priori donc un terrain favorable pour voir ultérieurement un peu plus loin. Je n'aime pas insister sur le coup. Je préfère attendre. L'inconscient masculin est le meilleur allié d'une dame. Il me semble important qu'il puisse disposer d'un peu de temps pour faire le travail nécessaire. Selon mes petites expériences, si le terrain était favorable et surtout si la relation me paraissait intéressante pour la poursuivre, le monsieur revenait tout seul à la charge...