dimanche 16 mars 2014

487 Faire perdre le calme au monsieur 2


Assumez votre position !

Un beau matin, en congé et me sentant un bon mordant, je me suis soigneusement pomponnée en parfaite secrétaire comme pour aller au travail. Petit tailleur jupe et chemisier à motif sur fond blanc. Par contre j'ai mis le grand jeu pour mes sous-vêtements, notamment des bas couture que j'évite soigneusement dans un cadre professionnel. Puis j'ai pris le courrier de mon chéri entre mes dents. Déjà pour éviter cet air coincé qu'occasionne une position entre les lèvres. Me voilà donc par la force des choses parée d'un sourire cheese outrancier. Confirmé par un bref regard dans la glace de notre couloir. Je me regarde d'ailleurs toujours avant de rentrer dans le bureau de mon homme. Bien élevée par mon papa, il en va de soi que je frappe à la porte avant d'y entrer. Certes, il travaille à la maison, mais ce n'est pas une raison pour me croire tout permise. Après avoir ouvert la porte, en route à quatre pattes pour surprendre mon homme... qui ne se doute de rien. Plongé dans son travail, il marque une petite pause avant de se tourner avec sa chaise en arrière pour se consacrer à moi. Il est toujours très attentionné quand je viens le voir, sachant qu'il n'est pas dans mes habitudes de le déranger pour rien. Habituellement je me tiens strictement à ses horaires de pause.

Enfin, parfois il y a un laisser aller... pour des conseils sur ma tenue du jour par exemple. Quand nous avons prévu une sortie pour plus tard. Toutefois je limite mes interventions (c'est plus fort que moi!) au stricte minium pour ne pas courir le risque qu'il sorte le martinet de son tiroir. De plus, vu que j'arrive lui questionner en sous-vêtements, ma présentation se prête pour une remise sonore sur le bon chemin.

J'avance carnassière à souhait, animale comme aiment dire certains ! Suggérant ainsi que les forces instinctives libérées emportent sur les bonnes manières, la retenue sociale, voire sur les inhibitions de la dame. En gros, le fantasme de la dame déchaînée, de la nature sauvage à dompter et je ne puis m’empêcher d'imaginer mon homme la cravache en main.

Surprise, amusement, émerveillement... son visage me livre ses impressions comme elles viennent. En temps réel et sans préméditation. Magnifique occasion de lire dans son âme. S'ajoute, vu ma position si proche du sol, cette obligation de lever mon regard haut, très haut. Ce qui me donne un air très sage. Il ne dit rien et contemple le spectacle. J'accentue mes mouvements et en faisant attention de bien balancer mon derrière dans ma jupe droite, puis en ondulant impatiente mes hanches quand je me trouve à ses pieds. Malheureusement mon chéri, ne connaissant pas le film, ne peut se douter de mes envies de reproduire la scène du bureau. En fait, toujours partante pour les provocations les plus farfelues, je suis souvent rejointe par mon besoin de punition qui m'impose d'expier mes audaces par de claquantes fessées. Phénomène de plus banal. On oublie souvent les différentes facettes d'une « vilaine fille ». Non seulement elle se livre de manière la plus éhontée aux activités manuelles, mais aussi aime-t-elle imposer son pouvoir... de séduction sur le monsieur de son choix en ne reculant devant rien. Sorte d'ange bleu qui souhaite pervertir une honnête homme !

Voila qui mérite une cuisante punition.

Je me suis glissée à l'oreille de mon homme pour lui chuchoter mes vilaines fantaisies. Je lui parle de mon désir qu'il me plie sur son bureau pour … lire une lettre pendant qu'il me corrige.

Fort chéri, très fort, ma culotté baissée...

Je le connais trop bien. Je sais les mots qu'il aime, les intonations qui le font frémir, les gestes qui mettent son sang en ébullition. Puis une fois expié... mon vilain besoin punition, je serai encore plus redoutable. Mais d'abord je vais sagement et avec beaucoup de plaisir assumer ma position !

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