dimanche 18 mai 2014

517 De fesses rouges juste devant son nez

Restons dans l'actualité pour une fois

La montée des marches avec les fesses toutes rouges, voila qui change du fameux tapis et qui montre que le quart d'heure de gloire n'est pas exclusivement réservé aux grandes vedettes du cinéma. Après avoir inspecté les culottes des filles la semaine dernière, penchons nous aujourd'hui (c'est le cas de le dire) sur la poésie d'un joli derrière féminin, fraîchement châtié et qui gigote juste devant le nez de la personne qui vient d'appliquer cette mesure disciplinaire. Disciplinaire, car dans un scénario récréatif, la suite me semble assez simpliste, du style : ... le prince charmant prit sa princesse par derrière ou par devant ou lui demanda une tearful fellatio et ils furent heureux etc. Disciplinaire donc avec de l'autorité dans la voix :

Allez jeune dame, monte dans ta chambre pour réfléchir comment améliorer ton comportement !

Se présentent alors deux constellations majeures au cas où la personne chargée de veiller sur les bonnes manières est un homme ou une femme. Je pense que l'exemple est assez éloquent pour bien montrer les caractéristiques qui distinguent la conception du fantasme selon le sexe de la personne qui applique. La différence ne se fait pas par une virtuosité de la main, une technique punitive qui fait mouche, mais au niveau du narcissisme de celle qui se fait botter le derrière.

Concernant un monsieur, j'appellerais une telle constellation le triomphe du fantasme masochiste ou plus basiquement la revanche de celle qui vient de s'en prendre une bonne. Car une fois la punition finie, par ses jolies allures rouges, le fessier de la dame exerce une hypnotisante fascination sur bien de messieurs. Le mien n'en fait pas exception et en digne grand garçon, il ne manque pas une occasion pour contempler l’œuvre de ses mains pour en tirer plaisir. On pourrait presque dire, enfin pourquoi presque, là...

... je tiens mon homme par le cul. Mon cul à moi !

Et ce qui au départ était conçu comme une punition, devient subitement source de pouvoir en revalorisant sacrément le narcissisme de dame.

Situation ô combien différente quand on considère ce qui ressemble étrangement à une marche de la honte devant les yeux attentifs d'une dame en charge de l'éducation. Elle vient se faire plaisir, enfin elle a exprimé son agacement de manière frappante, se sentant bien mieux dans sa peau. C'est déjà cela de gagné. Loin de notre monsieur, elle ne se sent pas forcement séduite par ce qui bouge devant ces yeux et la sexy attitude, la symphonie en rouge, la laisse de marbre. De plus elle ne va pas concevoir l'acte sous un aspect de plaisir pour la punie. Étant femme elle sait se glisser facilement et correctement dans la peau de l'autre. Elle sait que la fessée employée énergiquement fait très mal et que la personne qui vient de la recevoir n'a aucune envie de faire la fière. Se prendre une correction à l'âge d'adulte par ses pairs n'est pas un acte revalorisant et le triomphe réservé dans la constellation avec le monsieur n'est pas au rendez-vous. S'affiche donc en toute simplicité, rouge sur blanc, seulement un échec personnel. Par conséquence en plus du derrière, c'est le narcissisme qui lui aussi se prend pour son grade : Une belle gifle quoi. Mais l'échec va encore plus loin. Bien qu'il y ait changement de situation, la punie se trouve maintenant en haut (des escaliers) et celle qui punit en bas, la honte s'accentue encore plus.

Être obligée d'exposer les conséquences de son échec directement devant le nez d'autrui.

De ne pas pouvoir se cacher, car l'escalier permet une vue imprenable au spectateur. De plus, ne pas savoir ce qui se passe dans son dos. Se rendre compte subitement que...

...la honte ne se partage pas de manière équitable !

Toute honte bue pour l'une, tandis que l'autre la boit comme du petit lait.
L'une à perdu la face au profit de son derrière bien rouge et l'autre se laisse aller en toute impunité à la moquerie :

Allez avance, le ridicule n'a jamais tué personne !

Et comprendre par ce fait :

Ce qui rend fou un homme, peut sembler d'un point de vue féminin un comble du ridicule...


J'arrive à ma conclusion : Il semblerait donc que pour bien de dames (moi y compris) que les désirs érotiques ne dirigent pas en exclusivité leur fantasme de fessée. Inutile donc de taper sur son derrière comme une côtelette pour lui procurer de sensation tendres par la force. Mieux vaut s'occuper avec subtilité de l'autre composante du désir, cette tant souhaitée correction d'un narcissisme exhuberant par la... honte et non par l’humiliation. Ce sont plus les mots bien choisis, les intonations et les situations à affronter (escalier, coin etc) que les prouesse techniques de la main qui créent l'effet d'être remise à sa place tant désiré !

6 commentaires:

  1. C'est on ne peut plus vrai tant que je ne pleure que rarement sous l'effet claquant de la fessée en elle même, mais qu'il suffit de l'accompagner de mots choisis vis a vis d'une attitude dont je n'ai pas lieu d'être fière pour que les vannes lacrymales s'ouvrent...

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  2. Ah merci pour la confirmation, c'est toujours plaisant de lire d'autres dames qui trouvent aussi leur bonheur dans les petites larmes.

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    1. Bonjour Isabelle,

      Je crois qu’effectivement, je peux être cataloguée comme une femme assez émotive ! Je pleure assez facilement, mais jamais sans motif, même si celui-ci peut parfois surprendre ou faire sourire d’aucuns.

      C’est ainsi que je peux pleurer devant un film triste ou angoissant, ou même en lisant certains romans, ce qui conduit souvent mon mari à se moquer gentiment de moi dans ces moments là. Je ne peux également m’empêcher de fondre en larmes au moment du départ de membres de ma famille ou d’amis intimes auxquels je tiens, venus nous visiter pour quelques jours, au moment de leurs départs, même si je tente de le leur dissimuler.

      Il m’arrive aussi assez souvent, lorsqu’un rapport se conclut par un plaisir très intense, de me mettre à pleurer à chaudes larmes, ce qui les premières fois surprenait et inquiétait mon mari, mais qui n’est en aucune façon l’expression d’un chagrin mais seulement un relâchement extrême nerveusement, et au fond un apaisement : je n’ai jamais osé posé la question pour savoir si d’autres femmes réagissent ainsi.

      Par contre, je suis endurante physiquement et je suis sure n’avoir jamais pleuré sous l’effet des morsures sur mon postérieur du martinet familial ! Mais les larmes peuvent venir parfois pendant les remontrances préliminaires, et surtout cela arrive plus souvent lorsqu’après un séjour au coin et me retrouvant blottie contre son épaule, je sens que je suis pardonnée et aimée …

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    2. Pleurer après un rapport se finissant sur un plaisir particulièrement intense ? C'est un excellent sujet, Christine. Peut-être un peu éloigné de l'univers de fessée de bien de dames, mais bon ce qui compte sur mon blog, c'est ma façon toute personnelle de juger ce qui me semble intéressant ou pas.

      Alors, pour ma part je partage votre émotivité générale. Il m'arrive de pleureur facilement dans tout genre de situation. Par contre j'ai dû pleurer peut-être 2 ou 3 fois dans ma vie après un rapport particulièrement réussi. Rien de systématique et comme vous dites un relâchement nerveux. Je ne saurais pas mieux expliquer, c'est tout-à-fait cela.

      En ce qui concerne mes corrections pour fautes graves mes larmes sont quasiment systématiques. Mon homme sait créer un contexte particulièrement pesant et je dois m'expliquer longuement sur mes mauvais comportements en faisant un méa culpa bien détaillé. Alors quand commence la punition physique, je suis déjà « bien au point » pour relâcher toute ma tension nerveuse accumulée. Je pense qu'un regret sincère devrait accompagné de larmes et je ne trouve rien de plus affligeant qu'un dame rappelée à l'ordre qui essaye de jouer son « même pas mal ». Enfin tout dépend du monsieur, s'il n'est pas crédible, pas de larmes.

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  3. Vos commentaires illustrent le fait que ce n'est pas l'intensité de la douleur mais l'intensité de l'émotion qui provoquent les larmes.

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  4. Certes, mais il n'est pas toujours facile de tomber sur un monsieur qui voudrait bien le comprendre. Le fesseur mécanique, imbu de sa technique existe bel et bien...

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