mercredi 31 décembre 2014

631 La magie des gros mots (Un texte et des clips)

J'en connais une qui va aguicher le martinet avec son cul nu !

Petite phrase avec un non-dit bien chargé. Le tout pour me dire de rendre accessible pour une cinglante correction mon derrière par mes propres soins. Suprême honte après avoir enfreint encore le règlement de la maison de devoir participer activement au bon déroulement de ma punition. Et, détail non négligeable, d'afficher ainsi mon consentement pour ce qui va m'arriver. Quand je suis habillée en jeans (les seuls pantalons que je porte), je vois les yeux brillants de mon chéri qui ne perds pas une miette de mes efforts acharnés pour me défaire de ma deuxième peau (une talle trop petite). C'est vraiment un burlesque spectacle qui l'attend et qui va durer un bon moment avant que mon jeans ne se trouve baissé autour de mes chevilles. Évidement le top de sa curiosité voyeuriste pour lui consiste quand je porte bas et porte-jarretelles en dessous qui rendent encore plus complexe le processus de déculotage. Je vois mon chéri adoré en grand seigneur confortablement installé dans son fauteuil, le martinet dans une main, les lanières repliées, pour le claquer dans la paume de l'autre. Sans aucun doute les mains lui démangent déjà pour s'appliquer sur mes fesses.

Tu peux garder tes bas, isabelle !

Trop généreux. Par contre mon string est censé de suivre le même chemin que mon jeans. Une fois mon derrière bien à l'air, je cerne au mieux le pouvoir de séduction qu'exerce de cette partie de mon corps sur mon homme. J'ai presque l'impression que l'insolite vue l'enivre au point de perdre (un peu) sa bonne éducation. Car bien que les gros mots me soient strictement interdits, mon chéri prend recours à son droit de chef à la maison pour en glisser un ou deux savoureux synonymes pour postérieur dans son discours.

Und jetzt den nackten Arsch frech herausgestreckt, isabelle !

(Et maintenant tu tends ton cul nu de manière bien aguichante, isabelle)

Malgré la mauvaise posture dans laquelle je me trouve, je suis doublement enchantée. D'un côté pour entendre dans un contexte disciplinaire ma langue maternelle et de l'autre de constater ce laisser aller de mon homme. Comme beaucoup de dames allemandes, avant de connaître mon chéri, j'avais trop pris l'habitude de me servir du mot Arsch (cul) sans le moindre scrupule à tout genre d'occasion. (Notons que l'on le trouve autant chez Goethe que chez Mozart.) Mauvaise habitude selon mon chéri et qui j'ai du abandonner sur le champs. Seulement, j'ai eu beaucoup de rechutes et inadvertances. Du pain béni pour mon chéri qui pour combattre ce qui ne sied pas à un dame, n'a pas hésité de sortir le martinet pour me rappeler à 'ordre. J'ai réussi au bout de quelque temps par ce fort coup de main à bannir le mot Arsch de mon vocabulaire. Ce qui était le but et je ne suis pas peu fière du résultat.

Toutefois j'ai pu alors me rendre compte d'un effet pervers de mon éducation anglaise.

Il m'arrive souvent de rougir spontanément quand j’entends ce mot. Non pas parce que je suis plus pudique qu'avant, mais parce que cela me rappelle de sacres fessées, suivies de longues séances au coin où j'ai dû écarter mes jambes et me pencher en avant pour exposer dans le moindre détail la partie que j'avais osé désigner si grossièrement. Hélas, parfois je ne puis me contenter que de rougir. C'est plus fort que moi. Je commence à ricaner aussi bêtement comme je le faisais dans mon coin pour mieux cacher ma gêne due à ma position. Voila qui m'a fait une belle réputation de la niaise du service. Mais il y a encore un autre effet secondaire. Je trouve terriblement viril quand mon homme se sert de ce gros mot dans un contexte punitif. Et aussi pour ouvrir certaines festivités entre amoureux. Je ne fais pas un dessin. Mais quand il me demande de tendre de manière particulièrement éhontée mon cul tout nu, c'est pour me montrer qui décide des choses vraiment importantes à la maison. C'est décidé, je ferais quelques textes indécents sur ce sujet l'année prochaine... qui s'annonce pour bien de raisons déjà pas sage du tout !

En attendant une rétrospective de quelques clips, déjà passés sur mon blog ci et là qui se perdent dans les profondeurs de mes archives !

Je vous souhaite à tous et toutes une bonne et heureuse année 2015

Les fleurs du mal (angoissant et sexy à la fois)

Discipline militaire (un petit film de 55minutes)


Éducation anglaise (Un grand classique)

L'enthousiasme pour la fessée (Trop crédible le monsieur)

Isabelle parle de la fessée (non, ce n'est pas moi!)

Fessée en tailleur (même si le monsieur se prend comme un manche)

Une de mes pubs préférées (en début du clip)

Une fessée pas comme les autres (question de point de vue)

Sur scène (un anniversaire particulier)

Expérience hystérique (sous les jupes des filles)

Se fesser toute seule sur scène (voilà qui fait la différence)

Pour le plaisir (une fessée orgasmique)

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