Au
menu cette semaine : Mes rêveries d'ado
Difficile à dire sur combien de paires
de genoux que je me suis imaginée quand j'étais ado. C'était une
de mes fantaisies favorites dans laquelle a défilé une bonne partie
de mon entourage. Princes charmants, les papas de certains princes
charmants et aussi leurs mamans. J'étais très peu sectaire et
disons que le fantasme de la belle mère qui me remets de temps en
temps à ma place ne me déplaît pas du tout. Même maintenant. Pendant mes aventures claquantes je ne
me suis pas vue comme ado effrayée ou intimidée. J'attendais moi la
première un radical changement de ce qui me paraissait comme mes
mauvaises manières. Mon regard sur la fessée comme pratique
disciplinaire et éducative a pris au travers les lunettes du
fantasme une apparence de plus positive. Mais pour que ce changement
se mette en place, il fallait passer par une douloureuse et
humiliante procédure. Humiliante dans le sens de devoir admettre une
sorte d'échec :
Toute
seule je n'arrive pas. J'ai besoin de la fessée !
Alors me m'imaginais de plus
récalcitrante pendant l'acte punitif en bougeant dans tous les sens
avant - sous l'effet du traitement - de fondre en larmes et de
rentrer, ou plutôt d'être admise dans le rang des filles sages.
Monsieur savoure (petit clip)
Depuis mon adolescence je suis sensible
à cette poésie... naturelle. Un monsieur qui prend plaisir à
fesser la dame sur ses genoux. Je veux dire de prendre plaisir sous
forme d'une vive réaction dans son pantalon. J'adore également quand cette réaction
de plus virile se glisse au bon milieu d'un fervent discours sur la
discipline et la perdition des mœurs de nos jours. Et moi, toute
confuse et honteuse, de me trouver dans une tenue si peu glamour
comme un jeans et un de ces affreux strings
autour de mes chevilles en attente de mon châtiment méritée.
Honteuse surtout parce qu'au lieu de me concentrer sur la punition
qui m'attend, je salive à l'idée de pervertir mon vaillant
éducateur par une sucette dans la règle de l'art :
Tu m'écoutes
isabelle ?
Tu
disais mon chéri...
Malheureusement mon homme ne se laisse
pas corrompre quand il s'agit de me corriger. Attitude que me fait un
effet monstre.
Mais ne nous emballons pas trop vite.
Le charme opère car le jeune homme s'affiche dans un costume de fin
d'études qui parle... à ma raison et non à mon entrejambe. En
Allemagne une telle tenue se porte à l'occasion du doctora que je
préfère en rerum naturalium. Parce que j'adore vivre avec un chéri
qui sait m'expliquer le monde autant dans l' infinitivement grand que
dans l'infinitivement petit. Un qui sait satisfaire ma curiosité sur
tout point de vue. Puis, détail non négligeable, ce jeune homme
montre clairement que dans sa future vie d'adulte il n'aurait pas
peur de porter des cravates. Et les idées traditionalistes me
plaisent beaucoup. Enfin, petit hic, certains scientifiques super
doués ne sont pas forcement des hommes qui savent s'imposer devant
une dame. Et quand on essaye de mener la discussion sur la fessée,
il n'est pas sûr que le monsieur se voit en père fouettard. Il se
peut que ses rêves tournent plutôt autour d'une mère-fouettarde de
plus sexy.
Je te verrais
bien avec de très longues cuissardes et un fouet en main, isabelle !
Je
vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !