jeudi 23 avril 2015

692 Dominatrice improvisée (Petite fiction; réédition)

Un texte hard à ma façon

Il me regarde avec étonnement. Les sangles de cuir doux entre mes mains l’amusent.

Tu te prends pour une dominatrice à présent  ? 

Ne dis rien. Laisse toi faire.

Je le déshabille lentement, puis je le fais asseoir dans son fauteuil.

Ce soir c’est ni-touch à la poupée. Je vais m’occuper de toi.

Je lui attache les mains à l’accoudoir. Ensuite je me consacre à ses jambes en me servant de notre barre  d’écartement. L’idée qu’il se trouve à ma merci m’excite beaucoup.

Je lui titille son sexe avec le bout de mon indexe jusqu’à ce que mon grand garçon se présente devant moi en garde à vous. Origine allemande oblige. J’aime soigner les détails. Mis a part ma casquette de cuir et mes escarpins je suis nue. Il aime bien me voir ainsi chapeautée, mes cheveux cachés, mes oreilles et ma nuque offertes à la vue. Sur une douce musique je commence à me déhancher en passent sensuellement une huile brillante sur mon corps. Je prends mon temps pour mes bras et jambes. Pendant que je malaxe mes seins, je ne quitte pas mon homme des yeux. Un regard défiant est un bon excitant.

Si tu es sage, tu auras droit tout à l’heure à un petit gâterie avec la matière la plus douce de ce monde, une langoureuse chevauché entre mes lolos.

Quand je commence à m’enduire cette petite fente qui fait tant rêver monsieur, je me laisse aller en toute confiance. J’adore exprimer minutieusement mes sensations par mes soupirs. Mon partenaire doit savoir ce qui se passe en moi. Cela renforce notre complicité et en même temps son érection. Il me veut impudique depuis le début. Cela tombe bien. Je le suis naturellement dans l’intimité et j’ai beaucoup de gratitude envers mon voyeur favori qui ne se lasse jamais de me pister. Pour annoncer le programme complet, je lui tourne le dos, donnant une vue imprenable sur la partie que l'on cache les plus. L’huile glisse entre mes fesses bien écartées. Mon petit soleil est notre jardin secret en commun. C’est par la que passe une partie de notre communication non verbale.

J’aime quand il me montre de façon impérieuse qui est le maître à la maison. Rien ne me semble plus viril qu’un homme qui me sodomise avec savoir faire. Dans ce jeu, il n’y a plus de doute sur les rôles. Ma partie, de présenter mes orifices sans le moindre tabou à ses assauts me comble. Je m’y complais souvent dans ma passivité, prosternée sur le lit et accessible au désir. Cependant je ne suis pas toujours passive…

Il aime beaucoup quand je me masturbe cette partie de mon anatomie en poussant de petits cris obscènes. Il a horreur des filles sages qui se retiennent pour d'indéterminables raisons.

Une fois bien lubrifiée je suis prête pour la suit. Je ne suis pas une téteuse. Plutôt un candide chaton qui s’approche hardiment par petits coups langue. J’aime laper ce qui m’intrigue, titiller par de mouvements rotatoires ce que voudrais découvrir, provoquer ce qui se laisse le plus facilement provoquer chez un homme. Ce qui gonfle n’est pas toujours gonflant. Parfois ce gros truc bouge tout seul. Je fais des petits bonds en arrière, fait glisser avidement ma langue autour de mes lèvres, puis reviens en bonne féline.

J’ai envie que son érection devienne plaisamment douloureuse comme il dit parfois, qu’il perde sa retenue, qu’il gémisse et me supplie de m’empaler sur lui en faisant attention que ce puits ne déverse pas avant l’heure ce qui est habituellement réservé à minette. Ce jeu me plaît beaucoup et pour aujourd’hui j’ai décidé d’accorder une pause à ma chatounette. J’ai envie de me prendre une grosse décharge électrique dans le cul. Ben quoi ? moi aussi je sais être grossière de temps en temps. Parait que cela défoule.

Je me délecte de retrouver le goût de mon homme, son odeur. Je savoure ce qui se dresse devant mes yeux. Je pense à mes multiples régimes quand il m’encourage dans mes efforts par un soutien protéique. Ce qui me touche beaucoup. Et dire que les hommes ne pensent qu’à eux.

Je connais bien ses endroits les plus sensibles, la manière qui le stimule le plus. Il pousse des grands soupirs. Son corps est bien tendu, raide comme cette annexe qui me regarde avec sa petite tête si mignonne en se demandant ce qui lui arrive.

Pour la détendre un peu, je l’immerge entre mes seins, la fait glisser de haut en bas et de bas en haut et lui fait profiter de l’huile chaude sur ma peau. Petit chaperon rouge ne craint pas la louve et a l’air d’apprécier. Cela mérite quelques câlins avec les pointes de mes seins. C’est beaucoup plus petit, mais c’est dur aussi, une communion parfaite.

Les petits bisous font de l’effet, le fauve tire à ses sangles, essaye de se libérer, grogne et pour m’impressionner. Il est en sueur, de grosses goûtes coulent le long de son torse. Je bois goulûment cette liqueur salée, à petit coup en continuant à malaxer le précieux bien entre mes petits lapins comme il appelle mes seins.Il bouge encore plus, n’arrive pas se laisser faire sagement. Je vais lui montrer qui dirige les ébats.Je monte sur le fauteuil et lui plaque la grande tête contre le dossier, enfouie entre mes fesses, du rugby à ma façon. Cela le calme bien, sa voix devient rauque, étouffée. Son haleine me chatouille le petit orifice qui est à l’honneur ce soir. Cette partie de l’anatomie aussi est propice à la pénétration et le souffle de la bête augmente la sensation. Sa langue explore mes régions vanille.

Moi aussi je commence à transpirer. Mon homme doit avoir sacrément chaud entre mes fesses. Je sais qu’il adore le grand bleu, alors à lui de me prouver ses performance en apnée. Sa respiration s’accélère, cela commence à devenir un délicieux supplice pour lui. Je me vois déjà à la une des journaux. Une obsédée du cul étouffe son homme entre ses fesses. Et alors ? Moi aussi je suis é-touffée aux endroit stratégiques. Je lui offre ma peau de bébé pour une belle mort. A vrai dire je ne cherche que la petite. L’aire de jeu est glissante à souhait. Il est grand temps de libérer mon captif. On va faire une petite fête rustique à la rondelle digne des montagnes.

Tais toi, minette. C’est pas ton jour aujourd’hui.

8 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Wahou !! Quelle prose ! "La petite souris a piégé le gros matou "...
    Une petite souris malicieuse et ... féline jusqu'au bout des griffes. Rires.
    Un brin érotique sans être vulgaire. Un bel exercice. Les prémices d'un beau WE en perspective. Non ? Mac-Miche

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  2. Vous avez raison cher monsieur Mac-Miche, il s'agissait d'un exercice de style. Un peu lassée de la platitude de bien de texte dites érotiques, j'avais eu envie d'explorer un peu des nouvelles voies. Je suis ravie que le résultats vous plaise. Enfin, il est très rare d'avoir des échos sur ce genre de texte. Donc un grand merci !

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  3. Tiens, vous laissez la minette tranquille quand vous offrez l'arrière? même pas un petit doigt qui taquine l'appendice du plaisir?

    Faut-il dire à votre mari, comme dans Full Metal Jacket:

    "I bet you're the kinda guy that would fuck a person in the ass and not even have the goddamn common courtesy to give him a reach around. I'll be watching you!"

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  4. Nous allons tout de même pas extrapoler sur une fiction, cher monsieur Pécan! Rire.

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  5. Ah ben hein, ça réveille !!!! :D

    Isabelle je ne me souviens pas vous avoir déjà lu aussi gaillarde ! ;)

    C'est assez fascinant de passer du coté du "méchant" de temps en temps... Une fiction qui a tout d'une grande réalité ! Bravo

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  6. Merci Ellie! J'aime bien parfois briser les clichés, ne serait-ce qu'on fiction.

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  7. Il faut reconnaître que vous réussissez remarquablement...
    Par les dieux, continuez !

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  8. Merci! Que des encouragements sur ce post! Je prends bonne note.

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