vendredi 8 mai 2015

701 Liens de discipline domestique (165 ème édition)

Au menu cette semaine : Les plaisirs de nos grands garçons


Non, ce n'est pas représentatif comme plaisir, mais dans le cadre de mon blog ce fantasme s'impose tout naturellement en haut de la liste. J'aime bien le décor « vraie fessée d'antan » avec un monsieur d'un autre âge qui s'applique avec sérieux sur le popotin de la dame. J'adore la porte insonorisée et j'imagine de l'autre côté un jeune prince charmant, amoureux de sa belle et qui se pose la question ce qui se passe dans le bureau de son... disons oncle. Difficile de se faire une idée précise, car ne s'échappent que quelques amplitudes. Mais on dirait que la dulcinée reçoit une fessée. Alors il s'approche de la porte et comble de chance le trou de la serrure permet l'indiscrétion, il devient témoin d'une correction de taille. Joli fantasme qui faisait partie de ceux de mon chéri, en imaginant certaines files de son entourage se faire remonter de cette manière les bretelles. Sorte d'ancêtre du fantasme :

Mériterait bien une !

Évidement, étant fille, je suis particulièrement titillée d'apprendre les circonstances qui déclenchent ce fantasme. Hélas à part de dire qu'ils adorent fesser pour faire plaisir à leur dame, beaucoup de messieurs préfèrent rester dans le politiquement correct. Tomber sur un monsieur qui nous raconte de belles histoires cuisantes... rêvées avant de s'endormir tient malheureusement d'un exploit. Car celui qui raconte des vraies à sa dame, enfin je ne fais pas un dessin...


Rien de plus simple ! Lui montrer mon c...l. Tout nu ! C'est selon mes expériences le plus efficace. Ce qui est considéré habituellement comme très mal élevée, prend dans l'intimité subitement une toute autre signification. Il arrive même de se trouver devant des louanges, proférés à haute voix. De découvrir l'âme d'un poète en notre compagnon ou encore de le voir se mettre dans un état sans précédent qui mérite de rentrer dans le livres Guiness de prouesses coquines du couple. Bref un truc attrape-mouche de plus basique qui passe outre la grande questions existentialiste de bien de dames :

Que puis-je me mettre  comme tenue  pour séduire !

Je doute qu'il y ait beaucoup de dames à s'extasier aussi longuement dans une situation inverse. Pour ma part, je n'aime pas trop immobilisme. Je me verrais mal de méditer devant et sur la nudité masculine. Je préfère nettement un corps d'homme tout nu en mouvement. Que ce soit après la douche ou surtout en produisant un grand effort physique. Dans mes fantaisies les plus folles je m'imagine de diriger un bataillon de parade, composé exclusivement de messieurs nus que je dirigerais d'une main de fer. Bref, niveau voyeurisme les filles de nos jours tiennent le choc face aux messieurs.

Yes we can !


J'ai eu un petit mot avec le lien dans mes mails. Pour le dire tout de suite, je n'y connais rien en rencontres sur le net. Alors loin de moi d'ajouter ma petite graine sur le pour et contre concernant la structure proposée. En lisant la présentation j'ai eu un petit sourire. Hors la fessée en couple, je suis intéressée principalement par la construction du fantasme et de sa transcription littéraire en textes de distraction. Je fais donc partie de ces personnes qui aiment papoter autour du sujet. Une blablateuse quoi!

Par conséquence je ne correspondent pas du tout au profil demandé.

Toutefois aucune objection pour faire passer le message, car je vois l'utilité d'un tel site qui permet à priori aux filles intéressées de rencontrer sans courir un (grand) risque...


… elle est de retour avec un post qui incite vraiment à réfléchir !

Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end !










Femme à lunettes (pour mon chéri)
















13 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,


    Saperlipopette ! Vous nous faites profiter d'un scoop :
    notre charmante et dévouée webmistress, impeccablement sanglée dans un très seyant uniforme en drap de laine couleur kaki et dirigeant au doigt et à l'œil toute une escouade de jeunes recrues masculines bâties comme des athlètes (j'imagine) et rangées sous ses ordres. En cas de sanctions :
    - Trente "pompes" avec barda ou ...
    - Petite lessive des effets perso de Madame La Colonelle pendant une
    semaine ?
    - Ou bien encore une séance "fessée" dans le bureau personnel de celle -ci ?
    Cruelle mais délicieuse punition ! Non ? Le rêve secret de bien des dames bien élevées ?
    Rêvons un peu ! Bon WE. Mac-Miche
    (En lien : La jeune femme à lunettes: pose lascive, regard torride. Superbe !)

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    1. J'aime beaucoup le tailleurs militaires GI des années 40 style Pearl Habor et j'aime beaucoup porter les tailleurs avec une jupe droite, cher Monsieur Mac-Miche. J'y trouve une élégance certaines. Il y a forcement un lien avec mes fantasmes. J'ai parfois envie d'en faire des petites fictions, ce qui ne me pose pas un problème de contenu, mais pour trouver le style adapté. Et cela demande beaucoup de temps. Faudrait attendre que ma fille soit ado... rire !

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    2. Bonjour Isabelle,

      Vous avez raison : le classique en mode vestimentaire restera toujours l'incontournable. Et le tailleur reste le pivôt d'une garde-robe chez toute femme élégante qui se respecte : ligne épurée, au plus près du corps, cintré parfois. Ma maman était couturière de métier et elle a travaillé parfois pour des amies. Elle portait quasiment le même tailleur en tweed que ma sœur aînée.
      Pour les grands garnements, qui comme moi ont feuilleté les catalogues de mode d'Hiver style La Redoute, 3 Suisses..., à l'époque des années 1980-1989 , la mode était du genre "blazer- jupe plissée- chemisier". Une variante, mais qui reste élégante.
      Une fiction autour de la mode genre patronne stricte avec ses employés des deux sexes. Pourquoi pas . Non ?
      Bon Dimanche. Mac-Miche.

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  2. Merci infiniment de cette attention, Isabelle. Elle me touche tout particulièrement en une période, disons la, un peu difficile.
    Mais il ne faut pas trop réfléchir sur tout cela. Chaque histoire, chaque personne, est un cas particulier. Ce qui est vrai pour moi ne l'est pas forcément pour d'autres. Heureusement. :-)
    Un gros bisou à toi...

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    1. Il y a bien de femmes comme moi qui ne comprennent rien à la soumission et aux relations D/s, terrain ô combien limitrophe avec la DD. Je trouve que tu livres un travail remarquable à ce niveau, autant pour la réflexion que pour le partage de ton propre vécu de manière agréable et pudique. Il est donc toujours passionnant de te lire.

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    2. Bonjour Amandine, bonjour Isabelle,

      Je me permet de vous donner mon modeste avis.Je pense que les relations de la D/S sont un peu comme marcher sur un filin d'acier à dix mètres au dessus du vide. Chaque pas vous coûte et si l'on lâche le balancier on risque la chute. Au sol, la foule retient son souffle et vous applaudit. Mais...
      Les femmes parlent d'abord avec leur cœur et les hommes avec leurs envies et les concilier n'est pas toujours chose facile des deux côtés. Du moins à mon avis. Mais c'est peut-être discutable.
      Mac-Miche.

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    3. Pour moi (mais encore une fois, il n s'agit que de mon expérience, absolument pas d'une vérité absolue), la DD et la D/s relèvent, chez celle qui s'y adonne, du même désir de s'améliorer, en utilisant un outil commun, la fessée.
      Mais à part cela, les esprits sont très différents. Dans la D/s, la soumise n'est que l'instrument qui doit faire naître, deviner et satisfaire les besoins de son Maître. C'est un jeu extrêmement narcissique, limite schizophrénique.
      Le Maître lui promet qu'elle deviendra ainsi une meilleure personne, ce qui est vrai (au moins en partie) dans la mesure où toute notre intelligence et notre émotivité est tournée vers l'autre. Je pense sincèrement que l'on devient plus empathique, plus ouverte, plus patiente, plus tolérante, plus douce, moins égocentrique, etc... et ce sont bien ces progrès là, dans des valeurs qui nous sont importantes, qui nous font accepter et aimer le jeu. Globalement, on progresse dans notre compréhension et dans nos rapports aux autres.
      Mais comme l'exprime très bien Mac-Miche, on marche sur un fil entre paranoïa et schizophrénie. Le grand danger est que le Maître se serve trop souvent de la culpabilité pour diriger sa soumise, ce qui tourne vite à la torture psychologique (le mot torture est peut-être un peu fort, disons plutôt douleur psychologique).
      J'ai raconté sur mon blog uniquement ce qui s'est bien passé, les aspects positifs à mes yeux, parce que je n'ai pas envie de promouvoir les mauvaises pratiques, parce que cela me gênerait vis-à-vis de mes partenaires qui n'ont pas forcément la possibilité de se "défendre" sur cette tribune, et surtout parce que le blog est un peu ma mémoire et que je ne veux me souvenir que du meilleur. Mais qu'est-ce que j'ai pu pleurer lorsque j'étais dans cet univers-là !!! :-D

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    4. Merci pour tes explications Amandine. Il en va de soi pour moi que dans notre sujet chacun ne relate que ses propres expériences. Nous ne faisons pas de la science exacte, mais nous parlons... de nous. Je suis d'accord avec toi sur le désir de s'améliorer dans la DD aussi . Seulement, comme il me semble, je ne me mets pas au service du narcissisme de mon partenaire, mais c'est lui qui devrait se mettre au service du mien en me donnant « un coup de main ». Je crois que je serais un très mauvaise soumise et une attitude de maître me donnerais vite envie de gifler mon partenaire.

      Je comprend ton attitude de ne garder que le positifs de tes expériences pour ton blog. Je fais de même sur le mien.

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  3. J'ose, ma chère Isabelle, me rappeler de nos échanges en lisant le message d'Amandine.
    Lequel a quelque chose de bouleversant tant sa pudeur est grande. Ce qui est rare dans ce monde sommes toutes restreint de la domination.
    On a presqu'envie de dire "enfin !".

    Croyez que j'en ai rencontré des soumises...
    Des soumises bafouées, humiliées, meurtries.
    Et j'en ai rencontré des "maîtres". Des maimaîtres comme les appelait l'une des premières "blogeuses" de la soumission ! D'une grande classe elle aussi...
    A une immense majorité - à de rares exceptions ! - ces types affichaient une suffisance dans leur vulgarité, une certitude dans leur inculture, une arrogance dans leur pleutrerie, à vomir !
    Bien évidemment, les soumises les fuyaient... pour les rejoindre trois jours après !
    Vive l'enfer retrouvé !
    La nature est ainsi faite, semble-t-il.
    L'équilibre que vous décrivez, le votre et celui de votre chéri ainsi que vous l'appelez, est rare. Voire rarissime.
    C'est peut-être pourquoi l'atmosphère de votre blog est si apaisante.

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  4. Bonsoir Mr WHY-NOT,


    Je suis bien d'accord avec vous. Pour certaines personnes qui se disent "maitres", la Domination/soumission n'est peut être au fond , malheureusement, que le prétexte pour assouvir leur fond de méchanceté et par le biais du jeu SM, elles parviennent. Ce qui importe , c'est leur plaisir personnel, que l'on qualifierait de "malsain" en regard des fâcheuses conséquences sur leurs camarades de jeu. Comment faire la part des personnes soucieuses à la fois du bien-être mental de leurs soumis/e/s et de leur satisfaction perso. et de celles qui s'en moquent ? D'autant qu'elles usent de tous les stratagèmes pour piéger leur partenaires et parvenir à leurs fins.
    Maintenant si les "victimes" recherchent ce type de jeu, dans ce cas, c'est leur droit le plus strict en tant qu'adultes. Mais c'est bien dommage.
    Mac-Miche.

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    1. Il n'est pas coutume, cher Monsieur Mac-Miche, de pointer sur certains côtés malsains dans certaines relations de domination/soumission. Surtout dans le milieu de la fessée. Pour ma part j'en conviens avec vous et j'adore votre expression : camarades de jeu. Bien que la plupart des personnes semblent respecter les règles du jeu, le malsain existe.

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  5. L'expérience vaut mieux que cent raisonnements, dit-on, cher Monsieur Mac Miche.
    Ma vie m'a fait rencontrer bien des personnes. Je l'en remercie. Il m'a été facile d'observer. D'autant que, autour de mon métier, il y a une proportion particulièrement élevée de " pratiquants".
    Croyez que c'est vrai, il y a une disparité quasi totale entre femmes et hommes de ce monde de la domination.
    Les unes, pour la plupart, sont d'une rare sensibilité.
    Les autres sont d'affreux rustres.
    Les unes sont curieuses, avides de connaître, inquiètes de comprendre.
    Les autres se jettent à leur obsession.

    Je n'ai vu que ravages après ce type de rapports. Des femmes blessées, cassées, détruites.
    Des femmes si pétries des analyses de ces "vécus" qu'elles ne regardent plus la vie. Elles sont contraintes à jouer.
    Mais peut-être que le cercle de ces relations n'était pas suffisant pour en tirer des conclusions définitives. Je ne livre là que les constatations qui ont jalonné ma vie.

    Encore un coup, le cas d'Isabelle est exemplaire.
    Mais elle sait qu'elle a été - ce sont ses dires - une princesse toute sa vie.
    J'espère qu'elle pardonnera au vieillard que je suis cette touche sombre au milieu des idylles.

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  6. Loin de moi de fermer les yeux sur la réalité, cher Monsieur Why Not. Alors pourquoi je ne vous laisseriez pas vous exprimer.

    Ceci dit, si j'ai toujours été traité en princesse (enfin presque ; tout le monde fait des erreurs!), c'est parce que j'ai su comment choir la bonne compagnie. Parce que l'on me l'a appris ! Cette place me plaît et il y a peu de chance que j'aimerais la troquer avec celle d'une soumise. J'aime faire plaisir, mais hors de question de me laisser vampiriser. Concernant de ce que lis sur certains maîtres je pense parfois à une phrase d'Otto Fenichel (extraite d'un texte sur le Moi archaïque) qui dit qu'un « besoin d’obtenir une satisfaction sans considération pour l'objet (par quoi l’objet peut être détruit), n’est pas le même que le besoin de détruire un objet parce qu’il est haï. » Peu importe la constellation, le danger y est. Étant plutôt d'un tempérament de pantouflarde, le jeu avec le feu ne me tente pas.

    Toutefois je suis avec grand intérêt les textes d'Amandine, justement parce que le point de vue humain sur de telles pratiques m'intrigue, tandis je ne souhaite pas connaître « les détails négatives » de la relation.
    Je trouve chez elle un « savoir faire la part des choses » qui me convient à la merveille.

    Quant à moi et mon homme, on m'a déjà à quelques reprises posé la question : Qui domine qui. Rire ! Voila le titre de mon prochain post.

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