lundi 3 octobre 2016

943 Quand la fessée commence à faire de l'effet (Lundi cinéma)

Verbaliser la brûlure

Celles qui n'ont pas la chance de ressentir la fessée comme un agrément sensuel, mais plutôt comme une indispensable étape pour se libérer d'un ardent besoin de punition, se retrouveront peut-être comme moi dans une expression du style :

J'en connais une qui va passer un mauvais moment !

Par conséquence il ne s'agit pas uniquement de mériter une bonne fessée, mais également de mériter durement un état de bien-être. L'attrait de cette carotte est si fort que l'on se plie sagement à une discipline jugée indigne d'un adulte. Il faut un certain courage pour baisser sa petite culotte devant son partenaire. Moins à cause d'une réelle peur de ce qui va arriver, mais par le fait de se mettre au travers de nos conventions sociales. L'idée qu'autrui puisse savoir ce qui m'arrive quand « je ne suis pas sage » me déplaît autant qu'elle m'attire dans pas mal de mes fantaisies. Toutefois je m'abstiens de jouer avec le feu et je préfère la discrétion.

Une fois sur le genoux de mon chéri commence une laborieuse séance d'expiation.

Souvent il suffit d'une seule minute pour que la fessée commence à faire son effet. J'ai très mal aux fesses et je le fais bruyamment savoir. Je peux crier, produire des vocalismes de plus étranges, injurier mon homme, me montrer grossière sans parler de sauter sur ses genoux comme dans un rodéo en développant une forte activité avec mes jambes.

Je saurais te dompter, isabelle !

Comme il a raison mon chéri. Je ne mets à aucun moment en doute le bien-fondée de ce qui m'arrive. J'aime sentir de cette façon l'autorité de mon mâle et je sais pertinemment que sa façon d'agir montre des effets fulgurants sur ma libido. Pas forcement quand je me trouve sur ses genoux, mais dans maintes situations du quotidien quand je me remémoré la scène. N'en parlons pas de ses menaces de me rappeler à l'ordre que mon cerveau transmet directement à ma petite culotte.

Heureusement mon chéri ne tient pas compte du contenu de mes verbalisations. Ouf !

Il cherche un résultat, une rédemption... et moi aussi. J'ai les larmes faciles et la plupart de mes fesses punitives se finissent par une jolie séance de chant. Rien à voir avec la douleur, plutôt avec un débordement émotionnel qui fait tant de bien...

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