mardi 27 mai 2014

522 Les vertus de la fessée en pleine nature 1

(Une petite fiction, car je suis une fille très sage)

Gare à jouer avec le feu !


Je n'essayerai même pas d'imaginer l'état de mes fesses s'il me venait à l'esprit d'allumer un feu en pleine forêt. De plus au beau milieu d'arbres qui livrent une matière inflammable de première ordre comme les pins par exemple. J'aurais beau évoquer pour justifier mon geste une intention d'éloigner éventuels sangliers et ours. Peine perdue. Quand il s'agit d'imprudences, négligences ou incivilités mon chéri reste intraitable. Voila qui fait à mes yeux le charme et surtout le réalisme de sa méthode éducative. Je suis pas mise sur ses genoux uniquement pour mon propre bien, mais aussi comme il aime dire...

...pour le bien d'autrui. Je vais t'apprendre le respect, isabelle.

Bon, ici il s'agit du respect de la nature. Et en plus de la vie d'autrui, en passant. Loin, très loin de moi de me rendre couple d'une telle imprudence. Déjà, je ne saurais pas faire un feu moi-même. Mais parfois, même quand j'ai été sage comme une image, il arrive que Monsieur se découvre une subite envie de... fessée en pleine forêt. On se comprend, cela concerne bel et bien mes fesses et non pas les siens. Et j'adore sa façon si joviale de me communiquer ses envies.

Une solide fessée cul nu te feras du grand bien, isabelle !

En quel honneur ?

Mélangé au bon air, c'est un vrai coup de fouet pour ton métabolisme.

Effectivement, je retiens surtout le coup de fouet évocateur. Ah, comme il sait bien me parler, mon chéri. Comme il sait se montrer attentif à ma santé. C'est plus poétique que:

Depuis deux heures que je vois ton derrière bouger devant mes yeux. Ça me donne des idées.

Des idées qui ont pris forme concrète qui se dessine sous son jeans. J'aime quand qu'il ferme la marche et pour le motiver, je passe un long moment le matin pour me glisser, pousser, tasser … dans un jeans, au moins une taille trop petite. La seconde peau à l'état pur qui ne loupe pas sa cible. Mon chéri n'en peut plus. Je me demande même, comment il a pu tenir presque deux heures entières.

Aurais-je mal fait mes préparatifs ?

Je lui avait même demandé la veille un petit conseil médical. Si je ne devais pas m'appliquer un petit lavement avant de partir pour une journée résolument orientée vers un plein de santé. Voila qui occupe son esprit pendant la nuit. Il est bien connu que certaines dames (névrotiques, mais chut, il ne faut pas le dire) vouent un culte à une propreté irréprochable de cette partie de leur anatomie. Et certaines parmi elles adorent encore plus que ce soit leur conjoint qui office en grand prêtre du culte. Le moment venu, mon homme aime beaucoup se rendre utile et se charge - comme dit un expression populaire – de me passer copieusement la pommade. Enfin de la vaseline quoi. J'adore ce sensuel massage très tôt le matin. Idem l'indispensable petite prise de température - recto, si j'ose dire – pour vérifier si je suis en pleine forme. Puis après le grand ménage du printemps, monsieur aime ajouter une deuxième couche.

Sait-on jamais ce qui peut arriver sur la route !

Étrangement je me doute déjà un peu du risque que j'encours. J'aime me sentir pleinement perverse dès le lever du soleil, luisante et glissante à souhait, explorer mon côté « très vilaine fille ». Alors il ne faut pas se plaindre si cela donne aussi de vilaines idées à mon grand garçon. Mais qui parle de se plaindre dans un tel cas ? La foret pour moi, c'est l'aventure à l'état pur et je serai franchement déçue, si mon homme ne me proposait pas un chemin habituellement peu fréquenté. Certes, purger le corps avant de se rendre à l'air frais est un excellent geste pour la santé, mais loin d'être suffisant pour le bien-être global. Il serait fort fâcheux d'oublier de s'occuper aussi de l'âme. Et rien de mieux qu'une claquante fessée pour purifier une mauvaise conscience de nature diffuse. Châtiment appliqué sous ciel ouvert avec son bruitage si caractéristique qui monte vers les hauteurs pour implorer le pardon de mes petites péchés de la semaine. Ou disons plus réaliste, bruitage qui fait comprendre à n'importe quel promeneur dans un périmètre assez conséquent que la bonne vielle déculotté n'a pas encore perdue son charmes pour certaines personnes en zone montagneuse reculée.

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