lundi 7 décembre 2015

802 Étrange entretien d'embauche (Lundi cinéma)

Ambiance dépaysante garantie !

Nous partons en voyage aujourd’hui. Dans un bureau, suggéré dans un pays asiatique, où la bonne éducation se vérifie d'une manière bien particulière. De plus les choses se passent entre dames. Ce qui m'enchante surtout ce sont les larges et omniprésentes sourires. Je me sens tout de suite moins seule. Il faut bien le dire, les personnes comme moi (ou ma fille) semblent être suspectes pour pas mal de contemporains qui ont visiblement du mal à comprendre comment on peut se parer d'une sourire radieux dès le bon matin. Bref j'ai eu à cause de cette particularité maintes réflexions négatives. Puis j'adore les tenues de ces dames. Je suis une adepte inconditionnelle du grand classique: tailleur jupe, chemisier et escarpins. Notons que je parle de jupes de longueur décentes. Ce clip reste dans un registre de plus esthétique.

Et malgré les large sourires cette fessée d'embauche ne manque pas de sévérité.

La fascination pour les bureaux date de mon enfance. La secrétaire s'y est greffée beaucoup plus tard. Et - inconscient tes chemins sont impénétrables, enfin sans une bonne méthode – arriva le jour où j'ai libéré mes aspirations de parfaite secrétaire sans me rendre compte sur le coup. Le bureau pour moi c'est le lieu par excellence lié à mon papa qu'y passait une bonne partie de sa journée.

C'est dans ce cadre là que j'ai pris conscience de l'interdit .

Je me sentais irrésistiblement attirée par les tiroirs de mon papa et je me battais entre l'envie de les espionner et l'envie de résister à ma tentation.
Une constellation classique de compulsion... obsessionnelle en gros. Ma retenu avait deux raisons. Mon papa a toujours respecté mon intimité et il ne m'a jamais interdit explicitement de regarder sans ses tiroirs. Et comme j'ai pu m'en apercevoir en cédant enfin à ma tentation à part des notes sur du savoir de toute sorte... il n'y avait rien d’intérêt pour une gamine. A ce niveau-là c'étaient plutôt les planques de ma maman qui faisaient mon bonheur. Je pense que la curiosité enfantine, outre le désir de savoir d'où viennent les enfants, se nourrit aussi de ces « étranges sensations » que nous procure notre corps dans certaines circonstances. L'enfant se sent seul dans sa découverte et souhaite en même temps se rassurer en apprenant que les grands fonctionnement pareil.

Pensons tout simplement au fait combien d'ados ou jeunes adultes se croient seuls avec leur fantasme de fessée.

Pensons aussi que cet obscur concept de normalité n'est rien d'autre au fond que de pourvoir s’identifier au fonctionnement en matière de sexualité prêté à nos parents. Bref bien que je n'aie rien trouvé d'émouvant dans le bureau de mon papa, je n'ai pu m’empêcher d'y projeter des découvertes les plus troublantes. J'ai du attendre l'âge adulte pour pour satisfaire ce genre de fantaisies.

Vivement le tiroir du bureau de mon chéri !

On y trouve un bon martinet modèle supermarché, archi usé, un paddle en cuir, fait sur mesure chez un coordonner... mais aussi de la vaseline.
Cette dernière pour combler le faible de mon homme de me pencher sur son bureau pour se réjouir de sa vilaine grande fille !

Par conséquence il est difficile de décrire mon trouble quand mon homme ouvre le tiroir. Peu importe la raison !

Égarée une fois de plus ? Pas vraiment. Un de mes fantasmes favoris concerne la punition de la curieuse secrétaire, prise en flagrant délit de fouiller un tiroir défendu...

28 commentaires:

  1. Rien n'égale le spectacle des lesbiennes asiatiques.
    Une intensité... une élégance... sans oublier un recul des choses qui leur appartient...
    La marque de fabrique !

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    1. Pas mieux cher Monsieur Why Not. Une découverte de plus agréable dans un monde de la fessée souvent de brutes...

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  2. Bonjour Isabelle,


    "La curiosité est un vilain défaut" quant elle dérange le quotidien intime d'une personne. Comme vous le savez, les enfants sont très curieux .
    Ils nous questionnent et leurs demandes nous embarrassent parfois. Mais il faut rebondir sur le sujet et expliquer les choses simplement. Ils comprennent les choses à leur niveau et ne saisissent pas toujours le sens où nous, adultes, nous l'entendons.
    Fouiller dans le placard ou la commode. Voilà quelque chose qui les amuse. Alors gare à ce que l'on y range.
    Et puis fouiller dans les affaires des parents, c'est aussi "jouer à faire comme les grands" dans leurs jeunes esprits.
    Un peu comme la caricature représentant le garçon empruntant le chapeau et la cravate de son père et sa soeur avec les escarpins de sa maman aux pieds et son collier préféré autour du cou.
    Votre papa a peut-être anticipé sur votre esprit curieux connaissant votre tempérament. C'est aussi le rôle des parents de donner une éducation simple et saine et de penser à toute éventualité. Ne brûlons pas les étapes.
    "Mieux vaut piano que presto".
    Mac-Miche.

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    1. Je crois cher Monsieur Mac-Miche que tout l'art d'une bonne éducation consiste à garder l'esprit d'un enfant en éveil et de cultiver sa curiosité. Enfin, même la curiosité se travaille. Prenez un tout petit qui commence à marcher et mettez le dans une foret. Il suit les chemins. Il faut lui montrer qu'existe aussi la possibilité de quitter le chemin. Il faut aussi lui montrer ce qui se trouve parterre et en haut. Il faut lui apprendre à observer.Un enfant c'est vraiment une intéressante et gratifiante expérience pour comprendre l'être humain. Puis aussi donner la possibilité à l'enfant de faire ses propres expériences, de lui faire confiance. Enfin le spécialiste pour notre petite c'est mon homme. Je sais m'éclipser comme ma maman quand il le faut...

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  3. Découvrir sa maman en Sophia Loren... le must de l'éducation !
    Et puis, isabelle, ça nous permet, tous les deux, et peut-être avec d'autres, de dire "nous, les ritals... "

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  4. En fait je suis assez polyglotte. Ma maman est native de la Toscane, mais a quitté son pays longtemps avant ma naissance. Pour ma part je ne suis jamais allée en Italie et toute mon enfance est lié à l'Allemagne. Mais bon loin de moi de nier mes origines.. Rire!

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  5. Bonjour Mr WHY-NOT,

    Bien d'accord avec vous. Le monde asiatique est toujours tout en élégance et en nuances dans ce qu'il entreprend. C'est une façon de voir les choses différente de notre vision d'Européens. Ils prennent leur temps.
    Et comme l'on dit en japonais : "Domo aligato, San".
    Qui se traduit grosso modo par : Merci beaucoup, Seigneur/Monsieur". Toute une philosophie de vie.
    Sophia Loren ! Que Bellissima ! Et son tempérament très Latin, très "Volcanique", comme peuvent l'être les mamans méditérannéennes, possessives, entières, "mère poule" à fond, me rappelle le caractère de ma Maman, Italienne d'origine, que j'ai souvent évoqué dans mes commentaires.
    Souvenirs quant tu nous tiens...
    Mac-Miche.

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  6. Cliché ou pas, à vrai dire je me retrouve beaucoup dans la façon d'être que montre Sophia Loren à l'écran. Idem ma mère. Ceci dit je suis possessive envers mon homme, mais ma file se réjouit d'une très grande liberté...

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  7. Bonjour Isabelle,

    Vous êtes une maman au foyer accomplie. Bravo.
    ca m'aurait plus de connaître une seconde langue maternelle. Il est vrai que les parents de l'ancienne génération ne voulaient pas que les enfants connaissent la langue de leur jeunesse pour qu'ils ignorent le contenu de leurs conversations d'adultes. C'est souvent la raison invoquée par nos grands-parents. Et c'était le cas à la maison. On comprenait quelques expressions populaires et argotiques mais les conversations: que nenni. Autre temps...
    Mac-Miche.

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  8. Croyez moi, je fais moins que vous ne l'imaginez. C'est mon homme qui fait la plupart du travail concernant la petite. C'est lui qui fait avec elle les devoirs. C'est lui qui la sort le plus souvent. C'est lui qui lui apprend la vie, les bases de la science etc. Ceci dit, pas de cachotteries chez nous. Je trouvez fort impoli de parler devant mon enfant dans une autre langue pour qu'elle ne comprenne pas. Vous imaginez l'effet néfaste sur sa psychologie. Enfin, c'est mon avis personnel...

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  9. @ Isabelle :

    D'un point de vue morale et courtoisie, vous avez raison. Mieux vaut ne pas exclure les enfants de la conversation avec les parents.
    Mais mes grand-parents entendaient par "conversations d'adultes" uniquement les remarques sur la famille et surtout les éclats de voix et certains "vilains mots" qui pouvaient leur échapper éventuellement. C'était strictement de ce dernier point de vue que cela se justifiait à leurs yeux. Comme vous le savez, les enfants s'amusent parfois à répéter ce que les parents disent...
    Et imaginez l'ambiance d'un repas de famille au cas où...
    Mac-Miche.

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  10. Parfois? Vous êtes bien gentil? Demandez à une maîtresse d'école. Elle sait tous ce qui se passe dans une famille. Mais disons sans vouloir me/nous vanter. Quand on a quelque chose à dire à un membre de la famille on le dit à lui. Mais pas en absence de la personne. Alors je peux rester tranquille concernant ce que ma fille risque de dire. Elle ne se prive d’ailleurs pas de faire part de ses observations.. souvent fort pertinentes. Comme faire remarquer à la maîtresse quand elle se comporte de manière injuste...

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  11. Bonjour Isabelle,

    Ah la maitresse d'école !! Quant elle n'est pas "méchante et moche", aux dires de ces garnements, elle reste, outre sa fonction d'enseignante, une confidente privilégiée et presque une nounou pour les plus jeunes. C'est vrai que les enfants passent 7 heures par jour avec elle. Ca créée forcément des liens.
    Quant petites réflexions sur la famille, il vaut mieux s'adresser au bon Dieu qu'à ses Saints.
    Mais une fois de plus, je digresse. Mille excuses.
    Mac-Miche.

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  12. Il y a aussi le rapport juste/injuste qui intervient dans la préoccupation des enfants. Ma fille est très sensible à cette thématique. Il est vrai que son père est un modèle à ce niveau et bien de personnes dans notre entourage font appel à lui pour les aider à trancher. Pour ma part je dirais qu'il est sévère, mais juste avec moi et c'est cette combinaison qui permet à mon avis justement de vivre la DD à long terme. Quand elle se base sur des simples tilillements dans le pantalon, c'est perdu d'avance...

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  13. Bonjour Isabelle,


    "Sévère mais juste" : toute la DD est résumée en ces termes. C'est la base, le juste milieu en quelque sorte.
    Ah le binôme Père-Fille. De l'autre côté, son alter-ego :
    le binôme Mère-Fils. Beau duel... Avec une petite nuance prés : les filles usent à l'occasion de leur malice naturelle pour manipuler leur monde selon l'intérêt du moment... Je dis ça, je dis rien. Ah les filles...
    Mac-Miche.

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  14. N'oubliez pas que les garçons qui usent et abusent de la séduction existent aussi. Enfin pour les adultes de chaque 'binome" il y un travail délicat qui se présente, ne pas blesser l'enfant en lui refusant certaines tentatives de séduction et de le remettre à sa place quand il continue à insister...

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  15. @ Isabelle :

    Je suis bien d'accord avec vous : c'est une tache bien délicate pour le parent du sexe opposé que de recanaliser
    le sentiment éprouvé par son enfant vis-à-vis de lui.
    Trouver les mots et le ton juste pour que cela reste bon enfant sans dépasser une certaine limite de jeu.
    Fierté et admiration pour le garçon ? Séduction et petite rivalité pour la fille ? Un joli travail en perspective.
    Mac-Miche.

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  16. Enfin, je suis très fière de ma fille et admirative aussi. Elle
    danse mieux que moi, elle sait chanter, elle est sportive et... elle sait très bien s'y prendre avec les garçons...

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    1. @Isabelle:

      "Les enfants sont la lumière d'une famille !" disait ma grand-mère. Comme je vous comprend. Et j'imagine votre compagnon terriblement fier des deux femmes de sa vie. Vous avez une rude concurrente à vos côtés. Heureux homme... Rires.

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  17. Mais Monsieur Mac-Miche qui vous a donné l'idée d'utiliser ces horribles @. Voila qui me rappelle une scène d'un de mes films favoris. Voyons, je comprends bien qu'entre garçons branchés (littéralement!) cela se fait, mais bon quand on parle à une dame c'est pas bien joli !

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  18. Bonsoir Isabelle,

    Enfer et damnation !! J'ai sacrifié à cet usage peu courant pour deux raisons:
    La première : par paresse , Ce qui ne me ressemble pas du tout. Pour les SMS persos, j'écris tout en entier même si cela me demande toujours plus de temps.
    La seconde : Je pensais que ma formule de politesse classique pouvait vous fatiguer de la voir toujours ainsi rédigée . Même si elle semble rester ma "marque de fabrique".
    J'en conviens avec vous :l'expression "Arobase" n'est pas vraiment le top de la courtoisie quant on s'adresse aux personnes du Beau Sexe.
    Mais qu'à cela ne tienne... Je reviens à ma bonne vieille formule de politesse.
    Tenez, cet été, en dialoguant avec maitre Waldo, ce dernier m'a gentiment suggéré d'abréger de saluer tous les intervenants sur son site, et cela dans un esprit de convivialité... Etant poli et bien élevé, j'avais gardé ce réflexe.
    En fait, pour moi, un commentaire est un peu comme rédiger une lettre à un/e ami/e donc débuter par la politesse avant tout. Comme je le dis parfois: "chassez le naturel...".
    J'espère que nos relations "épistolaires" ne souffriront pas de cet incident de parcours. Rires.
    Mac-Miche.

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  19. Il faut trouver une juste mesure entre une réduction du langage, voire une dématérialisation des mots et des formules quelque peu baroques. Pensez aux « souffrance du jeune Wehrter », Bestseller de Goethe qui reste, il y a plus de deux ans déjà dans la légèreté épistolière. Enfin, connaissant un peu l'ouverture de l'esprit de Monsieur Waldo, il semblerait que vous ayez peut-être abusé un peu dans vos formulations...

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    1. Bonjours à vous deux Chers Isabelle et Mac-Miche que j'apprécie particulièrement ; moi aussi j'ai abusé de ses formules de politesse et Maitre Waldo m'a recadrée et m'a gentiment demande d' être plus directe depuis je les emploient avec plus de parcimonie , mais les principes de bonne éducation sont sont toujours là il faut donc rester dans une juste mesure
      Avec toute mon amitiés

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    2. Ben voila, il suffit de s'expliquer, chère Jacqueline. A chaque blogueur sa ligné éditoriale. Puis n'oublions pas que nous sommes dans les loisirs. Pas la peine de se prendre la tête pour un rien!

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  20. Bonjour Isabelle,

    Oui, en effet, mon "excès" de politesse avait malgré moi quelque peu irrité Mr Waldo. Le plus court est parfois le plus apprécié.
    En revanche, en littérature allemande, vous êtes plus calée que moi. Goethe est le précurseur du Romantisme allemand, me semble t-il. Pour préparer l'épreuve du Bac de Français, j'avais étudié la période du Romantisme en Europe D'ailleurs, il y a un tableau d'un maitre italien (?)qui est intitulé : "Goethe dans la campagne romaine". Un film a été tourné d'après une adaptation du dit-roman et il me semble que c'est l'acteur Richard Bohringer qui interprète l'un des rôles principaux. A vérifier.
    Mac-Miche.

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  21. Je suis très sensible au romantisme du Faust de Goethe. L'érudit qui vit dans une pièce bibliothèque et qui malgré tout son savoir est prêt à vendre son âme au diable pour les faveurs d'une belle dame. J'y pense à chaque fois quand je porte le café à mon chéri en réfléchissant comment lui procurer un joli instant de détente... Honi soit qui mal y pense...

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  22. Bonjour Isabelle,

    Le vieux mythe !!! Au cinéma, il a été joué entre autre par deux célèbres comédiens : Gérard Philipe et Michel Simon. Philipe jouait le rôle du jeune docteur Faust et Simon celui de Méphistophélès. Et toue l'intrigue tourne autour du fameux pacte avec le Prince des ténèbres. Il s'intitule : "La Beauté du diable".
    Il y a aussi une autre version revisitée avec Josiane Balasko et Daniel Auteuil et Michel Lonsdale, mais là, c'est un miroir enchanté qui joue des tours à notre héroïne... Son titre est : Ma vie est un Enfer (1995).
    D'ailleurs , l'expression " vendre son âme au diable" fait partie du langage populaire, à présent.
    Vous êtes une éternelle romantique , doublée d'une redoutable cartésienne. Mais les deux penchants sont compatibles.
    Notre chère Isabelle se serait elle changée en Eve tentatrice ? Hum...voilà qui mérite attention. Rires.
    Mac-Miche.

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  23. Je suis très pragmatique. Je retiens du Faust l'image d'un homme réellement érudit qui est arrivé au bout des connaissances de son temps. Goethe lui-même est d'ailleurs est considère comme le dernier « génie universel ». J'imagine donc la vie à côté d'un tel homme de plus passionnant, car en dépassant la connaissance factuelle, il saurait me surprendre par des conclusions personnelles. A tout ceci Goethe oppose le concept de l'éternel féminin qui nourrit ses émois romantiques. Enfin, j'aime bien dans l'intimité prendre les choses en main...

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