lundi 15 février 2016

835 Quel est le secret d'une belle sonorité ? (Lundi cinéma)

Pour ceux et celles qui comme moi y soit sensibles !

Je ne suis pas forcement une adepte de fortes claques bien intenses, mais quand il s'agit d'une fessée à la main, moi allongée sur les genoux de mon homme, je me sentirais volée de quelque chose, s'il n'y a pas une belle sonorité qui se propage dans la pièce. Une fessée qui s’entend de loin et qui ferait dire à une bonne copine, témoin auditif malgré elle de mon déshonneur :

Mais qu'est-ce que tu te prends, isabelle ?

A vrai dire, n'ayant pas un esprit scientifique pour rien, je me pose toujours la question quel est l'ingrédient indispensable d'une prouesse sonore. Est-ce que le fessier de la dame, son volume au bon endroit qui améliore l'acoustique ? Est-ce la main du monsieur qui par sa taille, sa forme, sa façon de s'appliquer qui crée le prodigue ? Ou nettement moins romantique, est-ce que le choix d'une pièce avec une résonance particulière comme une salle de bain par exemple qui fait monter l'amplitude ? Bref quand mon homme me dit :

Nous allons faire d'abord chanter ton derrière, isabelle !

ce n'est pas une promesse vide. Malgré un tapage d'enfer (c'est le cas de le dire!) cela reste toutefois bien supportable.

Plus de bruit que de douleur en fait !

Selon lui, c'est une question de bon endroit qui fait frisonner les oreilles et évite la fausse note. Un peu comme dans ce clip où on voit sans le moindre mal (enfin façon de parler) quel sont les endroits les plus propices. Notons que la fessée qui sonne bien, est aussi à mon goût celle qui laisse le moins de traces, bien que la rouge uniforme mette évidement un moment pour disparaître. C'est à force de claquer que la douleur arrive au rendez-vous. Rien d'insupportable, mais suffisant pour que mes cris de rage, se transforment en larmes salutaires. D'où la subtilité verbale de mon chéri de faire d'abord chanter le derrière. Passons sur le fait que je ne suis pas toujours polie avec ce que je dis au moment de l'échauffement. Généralement il me suffit de deux minutes pour fondre en larmes, sachant que pour le prix d'une tenace brûlure je me retrouverai en paix avec moi-même. Satisfaite aussi par... la belle érection que se trimbale mon chéri sous son pantalon. Il arrive souvent, notamment après une belle correction qu'il me reprend sur ses genoux, assise cette fois-ci, pour me sermonner un peu et pour me faire quelques câlins aussi.

Il adore quand je n’arrête pas de gigoter sur la chose qui distingue les garçons des filles.

Et parfois, il nous arrive aussi de mettre une peu la discipline domestique de côté, que je m’installe entre ses jambes pour me pencher sur ce qui le démange. Enfin, cela n'élucide pas le mystère de la belle sonorité. Selon mon homme le phénomène serait dû au bon rebondi de mes fesses et bien sur son coup de main...

2 commentaires:

  1. Merci, chère Isabelle, pour cette charmante évocation sonore. Le rebondi des fesses et le coup de main y sont sans doute pour beaucoup. La forme et la matière de l'instrument y sont aussi pour beaucoup. J'avais offert à ma compagne une brosse à cheveux en bois afin qu'elle ne manque jamais de ressource lorsque nous partons en voyage mais cela se révèle finalement peu utile tant celle-ci est sonore (et du reste très indolore). Y recourir à l'hôtel risquerait de réveiller nos voisins de chambre et nous souhaitons rester discrets quoique, d'un point de vue fantasmatique, je n'aurais rien contre devoir faire face le lendemain d'une correction aux autres occupants lors du petit déjeuner. Le soir certains ce seraient peut-être imaginé que c'est Madame qui déguste mais au petit matin en observant mon attitude docile et serviable, les plus attentifs auraient sans doute compris qui tient le manche dans notre couple

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  2. Je comprend parfaitement votre envie de rester discret, cher Arthur. Nous avons le même principe dans notre couple. Mais je comprend également votre envie de s'exposer à une situation de sortie de placard en quelque sorte. Je suis de plus en plus convaincue que le besoin de punition va souvent de paire avec un besoin de confession et il ne me semble pas un hasard que Rousseau à utilisé ce mot comme titre pour son fameux livre.
    D'où peut-être la charge délicieuse de se voir découvert ou s'imaginer découvert au plus intime en restant toutefois anonyme.

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