mardi 15 mars 2016

848 Envie urgente de fesser sa dame 1 (petite fiction ou pas)

Si tu savais à quel point j'ai envie de te fesser isabelle...

...dit-il mon chéri lors d'un déplacement en voiture. J'étais un peu étonnée, car ce genre d'envie est assez rare chez lui. Il préfère me fesser pour de bon quand il estime que mon comportement laisse à désirer. Sur ce point il est assez paternaliste partant du principe que c'est à l'âge adulte que les filles ont les plus besoin d'une main ferme. Et loin de moi dans ma vie de tous les jours de me vanter que mes bonnes manières qui récoltent tant de compliments sont en fait le contrecoup d'une éducation de plus stricte.

Fille fessée se méfie de retomber dans les mêmes erreurs.

Étant été sage depuis le matin, je n'ai rien à me reprocher. Alors je commence à réfléchir ce qui pourrait titiller mon homme. Mes nouvelles sandales, scandaleusement hautes et prévues uniquement pour voyager en voiture ou pour un dîner en amoureux sans trop de marche ? Mes bas couleur chair à l'inévitable couture qui me donnent un air de glamour des années 50 ? Dénichés dans un brocante d'ailleurs et presque de l'époque ! Ma petite robe avec des pois bleus sur fond blanc. Mon nouveau vernis à ongles, mon nouveau rouge la lèvres, ma nouvelle coiffure ? Un faux mouvement dévoilant le haut de mes bas, un soupir à effet érotisant dont j'ai le secret ?

Difficile de savoir ce qui a provoqué cette envie soudaine de mon chéri. Mais elle est tenace. C'est amusant de voir comment rien que l'idée le travaille. Je sors mon rouge à lèvres en faisant semblant de couvrir des imperfections. Je sais que c'est un truc qui lui donne presque toujours des idées.

Et si je m'occupais un peu de toi pendant que tu bois un café ?

Tu es sourde isabelle, j'ai envie de te fesser que les yeux te sortent de la tête !

Waoh. Rien que cela !

On dirait un grand gamin qui fait sa crise.

Et en quel honneur ?

Pour ce maudit string que tu m'avait offert et qui arrête pas de me démanger en conduisant !

J'ai envie de rigoler et je ne me prive pas.

Ne me raconte pas d'histoire. Je porte des strings depuis des années. Il n' y a pas plus confortable !

Les garçons c'est pas fait comme les filles. Est-ce je te demande de mettre des cravates !

Ah j'adore quand mon chéri revient aux rôles classiques dans le couple. Étant de l'ancienne génération, il le fait avec beaucoup de naturel, je dirais presque avec de l’innocence. Mais c'est un langage qui me comble parce qu'il s'adresse directement aux émotions de mon entrejambe.

C'est toi qui porte les pantalons dans notre couple, mon chéri !

Phrase qui nous fait beaucoup d'effet à tous les deux. Qui nous renvoie à la différence (ne cherchons pas la logiques) qui se voit, mais aussi aux monsieur actif et à la dame qui frisonne de son attente passive. Bref agacé par mon joli cadeau Monsieur a besoin de taper un bon coup sur la table. Manière des s'affirmer comme le mâle.

Mais pourquoi en plus un string en cuir ? Ça se lave pas. Tu veux que je sente le fauve ?

J'ai beau à lui expliquer que j'adore voir ses fesses dans un string. Qu'il est mon road warrior, mon Mad Max à moi. Rien à faire. Il boude. Et quand je lui avoue enfin que l'idée qu'il sente un peu le fauve me rend toute pantelante, il croit que je me moque de lui.

Tu vas voir tes fesses, ignoble créature !

A suivre

6 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre comparaison à Mad Max (1979) m'a bien fait rire.
    Votre cadeau a fait son petit effet. Votre appréciation sous-vestimentaire, visiblement, n'est pas toujours sur la même longueur d'onde. Votre compagnon se sent un peu piégé en quelque sorte. La souris espiègle aurait-eu pour une fois le dernier mot face au vilain gros matou ? Peut-être attend-elle la réaction virile pour insolence (?) qu'elle adore tant. Rires.
    Mac-Miche.

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  2. Ben j'ai un grand faible pour les vieux Mad Max.Peut-être parce que mon homme à notre rencontre avait un corps comme Mel Gibson. Puis nous roulions beaucoup la nuit à nos débuts pour le plaisir de rouler. Ceci dit je m'habille souvent d'une façon pour lui plaire, alors à lui aussi de faire des efforts...

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  3. Ah ça l'envie de fesser dans la voiture c'est un classique chez nous... C'est justement un moment où l'on a parfois des comportements agaçants et où pourtant on ne peut pas fesser. Y compris en vacances.

    Mon épouse, en particulier, parfois s'énervait en conduisant et se comportait alors en chauffarde, modèle "what an asshole! look at how he passed me! I won't let him go!" et hop elle courait après l'autre conducteur, à mon grand émoi.

    Du temps où nous n'avions pas d'enfant (mais, maintenant, parfois suite à une sortie quand les enfants sont chez les grands-parents) il y a eu bon nombre de sorties se concluant par une fessée (et autres petites punitions) une fois arrivés au logement. Je vous laisse d'ailleurs imaginer, Isabelle, ce qui attend une dame employant pareil vocabulaire...

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    1. Je me dis parfois que l'effet stimulant de la voiture sur la libido que ce soit pour le fessée ou les galipettes doit être dû aux vibrations, cher Monsieur Pecan. Et ceci indépendant des sexes. Toutefois je trouve aussi - même s'il y a parfois de quoi de se plaindre des autres – qu'il ne convient pas de recourir aux gros mots. Et encore moins de prendre des risques. Un terrain vraiment fertile pour la fessée pour ceux et celles qui aiment cette pratique et je comprend votre réaction en arrivant...

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  4. Bonsoir Isabelle,

    L'anecdote de Mr Pécan m'a fait penser, je ne sais pourquoi, à cette ruse à laquelle on peut-être encore recourt (aujourd'hui ?) les jeunes hommes pour séduire leurs petites amies : le "coup de la panne".
    Après le fameux "coup de la panne", voilà à présent : "le coup de la fessée. Un scoop ! Rires.
    Hum, voilà une stratégie de séduction à méditer. Commencer les "présentations" par des claques sonnantes et trébuchantes. J'en prend note sur mon calepin.
    Merci pour l'information.
    Mac-Miche.

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  5. Le coup de la panne je connaît, cher Monsieur Mac-Miche. Enfin ce n'est rarement glorieux pour le monsieur, car pour ma part cela me provoque la réaction : Cela commence mal. En commençant à douter sur toutes les autres capacités du monsieur. Cela peut avoir un charme quand on connaît déjà toutes les qualités du monsieur ou encore sa capacité de se débrouiller. Je pense au bon vieux temps quand on pouvait encore effectuer des petites réparation tout seul. Mieux vaut d'annoncer déjà le jeu sur la route. Ce qui laisse le frisson, va-t-il passer à l'acte ou non ?

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