mercredi 18 mai 2016

878 Une fessée punitive... ratée (petite fiction ou non)

Il ne se vantera pas de celle-là !

Je fais partie de ces dames qui ont plutôt une conception de fantasmeuse envers la fessée. Regrettant parfois amèrement au moment de la vérité cette lubie de ma sexualité.

C'est surtout l'idée de me faire botter le derrière qui stimule fortement mes émotions et mon émoustillement.

Et plus précisément encore le fait de devoir exhiber mes rondeurs toutes nues pour une danse qui se fait dans une impudeur totale. Car le rythme et l'intensité des claques donne très vite lieu à des mouvement involontaires. Impossible à partir d'un certain degré de cuisson de pouvoir feinter les sensations comme cela est possible dans la vanille classique. Je suis le mouvement et voilà pour un éventuel témoin une fessée de plus crédible avec moi pédalant dans l'air avec mes jambes.

C'est cet aspect de vrai qui fait exploser la braguette de mon chéri !

Ce qui revient à dire que fesser sa dame rassure un grand garçon sur sa vision de jadis, imaginant ce rituel punitif suffisant pour envoyer une femme au septième ciel. Certes, il y a un rapport avec la lune, mais c'est avant tout le « conjoint sous le caleçon » qu'y croit encore dur comme du fer. Il ne se laisse pas convaincre par la rationalité d'adulte.

Connerie ces théories psychanalytiques !

Pendant que les claques pleuvent, j'ai vite tendance à évacuer la brûlure par mes petits cris qui deviennent au cours de l'action... ardents. Là, mon chéri, ayant un penchant pour les dames bruyantes, a de plus en plus de mal à cacher son plaisir que je sens au top de sa forme en dessous de moi.
Il m'impose fermement sa cadence et moi... je prend plaisir à m'y plier.

Loin de me sentir soumise, je me sens... femme, réactive au va et viens de la main de mon homme.

Mon homme est très sensible à la belle rougeur de mes fesses, fruit de son acharnement sur mon épiderme. Il en va de soi que mon fessier ne manque pas de fermeté et par conséquence chaque « nuance de rouge » se mérite durement. Je comprend donc parfaitement qu'il aime m’envoyer par la suite au coin pour admirer son œuvre. Un instant hautement érotique qui vie du trouble d'un regard dans mon dos. Du fait que je crois sentir son regard parcourir mon corps, ma nudité pour se glisser entre mes jambes.

Le coin, serait-il une sorte de jeu de bandeau pour intellectuelles ?

Je ne sais pas ce que pense mon homme pendant qu'il me fesse. Étant une femme, à vrai dire, je m'en tape un peu de sa métaphysique. Ce sont les garçons qui veulent tout savoir. Les filles, elles, savent quand le mot n'apporte plus rien au plaisir. Comme en cet instant magique quand je sens la vigueur de mon mâle sous mon bassin. Stimulée par mes gigotements, il doit prendre du bon temps. La preuve : Il y a déjà eu des « accidents domestiques » et j'avoue que pour moi c'est un comble extase quand mon chéri me relâche avec une double tache sur son beau jeans. La mienne et la sienne. La vision est encore plus seyante quand il porte une cravate. Le mâle autoritaire (notons la belle confusion fantasmatique avec... viril), arroseur arrosé si j'ose dire, qui me dévoile la vraie signification de sa morale punitive.

Regarde ton beau pantalon ! Tu n'aurais pas pu attendre que je te fasse une petite sucette, chéri. !

Zut, il m'a punie pour insolence et visiblement cette fessée un peu trop
sensuelle qui vient juste de se finir n'a pas su corriger mes mauvais comportements.

Il aurait du prendre le martinet comme d'habitude !

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