lundi 5 septembre 2016

931 Le plaisir dans le déplaisir (Lundi cinéma)

Ambiance discipline domestique

J'ai un faible pour les clips qui mettent en scène monsieur et madame tout le monde dans leur salon. De préférence de manière assez pudique et loin des fessées professionnelles qui trouvent leur credo dans un toujours « aller plus loin ». J'aime regarder ce qui arrive à d'autres dames qui trouvent leur plaisir dans le déplaisir d'une punition domestique appliquée par le monsieur. Contrairement de la fessée à la main qui me paraît impossible à détacher d'une intimité charnelle, les instruments me permettent de glisser sans ambiguïté dans une situation purement punitive. Bien évidement il me faut un motif valable qui justifie cette sanction. Comme un mauvais comportement, une transgression d'un interdit, une insolence, un manque de respect etc. Pour éclore le plaisir dans le déplaisir le monsieur aussi doit être crédible dans son intention de vouloir punir pour de bon. Ma préférence va vers une attitude ferme d'une éducation traditionnelle d'un autre âge qui implique une touche paternellement bienveillante :

Nous allons travailler tes bonnes manières isabelle !

Une telle formule flatte mon narcissisme par le « nous », veut dire un homme à mon service, puis par la perspective d'atteindre un certain idéal.

Ce dernier je ne le conçois pas vraiment dans le sens d'une valeur morale, mais plutôt comme un état apaisant, sorte de nirvana qui me libère de mon besoin de punition.

Hélas comme dit le dicton les dieux ont placé la sueur en avant de la vertu. Ou avec des mots plus simple :

J'en connais une qui va passer un très mauvais moment !

Il n'y a pas pour moi de jouissance propre dans la punition domestique. Il s'agit plutôt de chasser un mauvais état d'esprit qui ne cède que par le biais d'un traitement intense. L'attitude moqueuse de mon chéri fait partie de la préparation psychologique. Idem mon mea culpa dans lequel il convient que je m'explique :

Qu'est-ce qui t'a pris isabelle ?

Ayant un peu de mal d'associer ma nudité dans un contexte punitif à la honte, les mots sont plus propices pour préparer ma rédemption.

Si tes copines pouvaient te voir...

Ben oui, je ne fais pas la fière du tout. Déjà déculottée je me trouve devant mon chéri qui tient le martinet entre ses mains pendant qu'il m'interroge. Le rapport d'autorité se met tout naturellement en place. Mon homme ne s'éternise pas pour me punir et souvent en à peine dix minutes, ma confession y compris, toute l'affaire fâcheuse est réglée. Seulement ces dix minutes me paraissent comme une éternité...surtout pour la partie finale qui concerne mon derrière...

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