lundi 7 novembre 2016

958 Fessée vicieuse (Lundi cinéma)

T'as le vice dans la peau, isabelle !

Voila qui me fait rire. A croire que certains hommes (car le mien n'est pas vraiment un original en matière de fantasmes ; gare à mes fesses!) cherchent de le faire partir en tapant sur les fesses de leur dame. Enfin, mon chéri serait malheureux comme tout de me retrouver sans mes vices. Elle serait ennuyeuse sa vie sans mes exubérants élans de le détourner du droit chemin. Notons le charme sous-entendu de certaines constellations de fessée...

...qui expriment le désir par son contraire !

Quand les deux personnes sont sur la même longueur d'onde fantasmatique rien de plus facile (et de plus jouissif surtout!) que de s'accorder d'une manière dont la quintessence échappe à ceux qui s'accrochent au discours de la surface. Alors pour éviter de fâcheuses et inutiles divergences avec son entourage, mieux vaut de garder un discours discipline domestique qui donne des frissons pour soi.

Pour ma part quand je montre trop d’initiative (voilà le contenu caché du mot « vice ») se réveille quasi systématiquement mon besoin de punition. Non, une fille sage ne se vêtit pas de jupes très courtes et de chemisiers avec un décolleté débordant avant de se glisser sous le bureau de son chéri... enfin, je ne vais pas faire un dessin, mais j'adore la situation. Par conséquence il me plaît quand Monsieur 183 se pose comme défenseur de la morale et de toute forme de débauche. En m’appliquant une fessée sans abus qui a le mérite de me débarrasse de ma métaphysique culpabilisante. Parfois même une véritable fessée punitive selon la situation. En fait il est très jovial envers le harcèlement en privée. Par contre il manque de l'humour quand je le « provoque «  en public, non pas par des jeux de mots ou autres gamineries, mais par un langage du corps qui lui fait un effet qu'il ne saurait cacher.

Enfin, une bonne fessée punitive ne me fait pas peur !

Il n'est ni un obsédé de la performance, ni une brute. Pour ma part j'aime les deux variantes, car au fond il est captivé... par moi, par ma petite personne, par mon fessier, par mes ficelles qui je tire. Et j'adore quand il se montre à la hauteur de mon vice. J'aime ses côtés sadiques, style :

Gleich gibts tüchtig was auf den Arsch, isabelle !

(Dans un instant tu va sentir tes fesses!) Utilisant des phrases chargées d'émotion dans ma langue maternelle en recourant parfois aux gros mots gentillets. Frisson garanti pour moi qui trouve certains gros mots terriblement virils dans la bouche d'un homme. Et comme d'habitude, le contexte psychologique emporte chez nous sur le traitement de mes fesses. C'est un peu comme les jeux sous la table. C'est le fait que monsieur sait s'y prendre affectivement avec moi qui me donne envie de me montrer vilaine.

2 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle

    Mais on vous aime bien comme vous êtes !!! Pourquoi votre compagnon s'échinerait-il, pour de rire (?), à corriger votre comportement qui au fond fait votre charme. C'est en quelque sorte le sel de votre quotidien. Mais personne n'est dupe. Pour le plus grand plaisir de chacun ...
    Les menaces en VO font toujours leur effet sur le ou la coupable. Et assorties d'expression éhontées, elles confinent à un certain comique de situation. Rires. L'emballage des mots semble parfois plus fort que le contenu des actions.
    Mac-Miche.

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  2. Je suis bien d'accord avec vous sur l'importance des mots. La fessée est un fantasme par excellence qui érotise le vocabulaire et parfois bien heureusement le mot se substitue à l'action, sinon mes fesses seraient dans un piteux état, ce qui n'est pas le but chez nous.

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