mercredi 16 novembre 2016

962 Éducateur qualifié (Petite fiction ou... non!)

Pas bien de se moquer de son chéri !

J'aime particulièrement me servir des bons mots de ma belle-mère pour me moquer de mon chéri. Il faut savoir qu'il a reçu une éducation stricte dans un temps que les moins de presque... soixante ans ne peuvent pas connaître. Ces corrections méthodiques et ritualisées tombant sur un « terrain favorable » lui ont donné un goût pour la discipline libidinale. Loin de lui de faire l'éloge de telles méthodes et encore plus loin de les utiliser pour notre fille.

C'était un autre époque, isabelle...

… et il n'est pas le seul homme de sa génération de me parler d'une telle
manière. C'est une qualité à mes yeux de pouvoir tirer un trait sur un passe. Enfin, il reste quelques traces mignonnes. Il adore éduquer sa petite femme, notamment quand elle montre de mauvaises manières. Quand elle affiche un comportement de plus agaçant qui lui donne...

...un air d'une odieuse créature sans cœur !

Un air seulement ? Tu me sous-estimes mon chéri !

Ma belle-mère a trouvé en moi une excellente écoute pour les souvenirs de la jeunesse de son fils. Elle me parle aussi tout naturellement de la fessée. C'était un moyen éducatif commun à l'époque et loin de moi de la critiquer pour ce qui lui semblait juste. Nous papotons entre femmes et nous rigolons beaucoup. Ces histoires m'évoquent des images de mon chéri comme je l'ai connu à nos débuts. J'imagine donc l'adulte baisser son pantalon et se prendre une bonne correction pour ceci et cela. Inutile d'ajouter que mon homme n'apprécie pas vraiment le sujet de notre discussion.

De mon côté je trouve dans ces anecdotes une légitimation pour son rôle d'éducateur qualifié auprès de moi.

J'aime beaucoup la compétence se basant sur une réelle expérience. Je me verrais mal avec un monsieur qui considère la fessée exclusivement comme une activité récréative entre adultes. Non, il m'en faut plus.
Pour savoir gérer au mieux les émotions que génère la fessée, il faut les connaître !

Il faut être capable de créer une ambiance vraie qui me donne des frissons partout partout. Et à ce niveau Monsieur assure. Fortement agacé par mes moqueries en présence de ma belle-mère, il reprend au retour vite le rênes en main.

Tu vas voir tes fesses à la maison, isabelle ! On verra bien si tu rigoleras encore !

A j'adore quand il a un compte à régler avec moi. Parfois il laisse même le martinet à sa place pour s'en servir comme au bon vieux temps de sa main. Il va déguster le cérémoniel de mon déculottage en se chargeant de l'appliquer lui-même. Puis il m'installe sur ses genoux de manière que cela soit confortable pour moi et surtout pour lui. Que son bras ne soit pas gêné dans sa course pour que l'élan se transmette sans le moindre incident sur mon « Erziehungsfläche » (surface d’éducation) comme on dit en allemand. Effectivement en quelque secondes je ne me moque plus de lui. Mais il me faut encore une bonne dose pour bien comprendre que mon sujet de discussion avec ma belle-mère ne trouve pas l'approbation de mon homme et je ferais mieux à l'avenir de l'éviter. Quelques claques de plus, je suis en train de lui jurer de ne plus jamais recommencer, voire quand la cuisson est à point de lui présenter mes excuses. Après un crescendo pour souligner l’effet éducatif il reste encore un dernier détail régler, un chaleureux remerciement à mon vaillant éducateur pour m'avoir remise sur le droit chemin.

Sacré belle-mère ! De quoi à être fière de son fils !

5 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Je n'aurais que deux mots à dire pour conclure : dixit un proverbe populaire : "Telle mère... tel fils !".
    Remarquez, pour un homme, c'est au fond assez flatteur d'être au centre des discussions entre les femmes de sa vie. Pour une fois, compagne et (Belle-)Maman sont sur une sorte de pied d'égalité. Mais j'aurais eu la même réaction que votre compagnon. C'est vrai que son égo en prend un sacré coup ! Pensez donc... Rires. Qui mieux qu'une maman connaît les petits secrets (honteux parfois ?) de son fils. Fils qui a été visiblement "à la bonne école" grâce aux "conseils appuyés" de sa maman. Excellente éducatrice, cela dit.
    Ah l'éducation reçue de Maman... souvenirs qui s'impriment durablement parfois. Et faute d'en faire le reproche à Maman (ça ne nous en viendrait même pas à l'esprit !), c'est la compagne qui, séance tenante, en sera quitte pour en faire les frais ! Préparez déjà Arnica et Doliprane !!! Rires.
    Votre récit m'a évoqué des souvenirs émouvants identiques de ma jeunesse.
    Une forme de "doux chantage" à l'avenir ? Voilà un mini-sujet digne d'une comédie de boulevard, et qui changerait de la sempiternelle infidélité conjugale !
    Mac-Miche.

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    1. la reflexion d un ami fancais citant un de ses auteurs classiques pour faire reference a ses fessees d adolescent turbulent et a propos des femmes fesseuses de son adolescence :

      les femmes ne sont ni meilleures ni pires que les hommes elles sont extremes

      lise la petite anglaise

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  2. Pour Monsieur Mac-Miche: Je dirais plutôt que la femme de la vie de mon homme c'est sa fille chérie, puis moi. Il a une bonne relation avec sa maman sans plus. Donc de mon point de vue tout va bien. Nous voyons la belle mère très rarement car une grande distance nous sépare. Ceci dit ne confondons pas un rapport de fessée entre adultes consentants et une éducation enfantine, même si quelques parallèles sautent aux yeux... et permettent tout genre de moquerie.

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    1. Bonsoir Isabelle,

      C'est juste et je n'en doute pas une seconde. Et c'est tant mieux. C'est naturellement à ce parallèle dont je faisais allusion même si je l'ai peut-être mal exprimé.
      Quant aux moqueries, elles restent toujours d'excellent prétexte pour déclencher une petite vengeance bon enfant dans l'intimité. Mais le principal est que chacun et chacune y trouve son compte bien sûr.
      Mac-Miche.

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  3. Pour Julia: Je prends bonne note de votre excellent diction. Il y a beaucoup de vrai là-dedans!

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