vendredi 30 décembre 2016

972 Liens de discipline domestique (251 ème édition)

Au menu cette semaine :Punissez moi...


Mon petit doigt me dit qu'il s'agit du péché de la chair. N'ayant pas un sentiment du divin, j’admets que dans mon imaginaire ce que j'appelle « la faute » est mon équivalent non religieux du péché. Je précise que la faute qui déclenche mon besoin de punition autant que le péché sont pour moi des phénomènes de nature irrationnelle et par ce fait soustraits à ma rationalité. Voilà qui veut dire, rien que les entendre, ces petits mots génèrent en moi de puissants émotions qui me miroitent monts et merveilles (le paradis quoi!) au niveau des sensations en cas que l'on me corrige littéralement mon comportement. La logique inhérente au péché est plus simple à comprendre que celle de la faute. Pécher c'est s'opposer à la volonté du divin et par extension à la volonté d'un tiers. Comportement qui entraîne une punition. La faute par contre relève d'une instance intérieure, propre à chacun de nous, mais indépendant de notre volonté qui décide ce qui est faute ou pas. Elle se manifeste devant certains stimuli et sans que l'on comprenne vraiment pourquoi apparaît subitement un désir en nous :

J'aurais besoin d'une bonne fessée !

Difficile de cerner ce processus et encore plus difficile d'en parler à autrui pour lui donner un mode d'emploi de notre besoin de punition pour mériter le paradis. A moins de tomber sur une personne avec les mêmes prédispositions.

Mon homme semble infailliblement sentir quand mon besoin de punition me travaille.

Par ce fait il ne passe pas sur le rôti brûle, ni sur mes (très rares ) gros mots, ni sur mes également très rares incivilités, ni sur mes insolence devant nos intimes. Il a su traiter avec intransigeance mes mauvaises humeurs quand je revenais de mon travail en m'apprenant ainsi de relativiser. S'ajoutaient mes excès de table, mes séances « chômées » dans mon club de gym et...

...tout genre de fardeau que je m'impose malgré moi.

Et même maintenant après plus de 18ans de couple, je n'ai pas à m’inquiéter. A chaque fois que je commets un acte qui réveille la petite voix en moi qui réclame la rougeur de mon fessier, monsieur est là pour s’occuper de moi. Mécanisme certes complexe, mais une fois passée sur les genoux de mon homme, je me sens parfaitement détendue et surtout décomplexée devant mon étrange fantasme...

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Un petite rétrospective des clips du « Lundi cinéma » de l'année qui va bientôt se terminer !



Fessée au bureau (environ 30 min)


Une fessée après l'autre (Petit film de 60 min)








Fessée vicieuse (4min 43)

Puis mes liens habituels.

Je vous souhaite à tous et toutes une bonne et heureuse année 2017 !


























8 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Ah le thème de la confession ! Que l'on soit influencé/e ou non par ses convictions profondes, c'est presque dans un sens une "nécessité-réflexe", dans un contexte de mauvais comportements.
    Un besoin ou non de légitimer pour soi la demande de punition. Qui dit confession dit jugement, en principe, qui appelle un châtiment, selon la nature du "péché" commis aux yeux des autres (?). Dans le style : dites-moi tout et n'omettez aucun détail. Quant à l'absolution, elle risque d'être douloureuse... "Ite missa est".
    Mac-Miche.

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    1. Absolution douloureuse que ne propose pas bien entendu ni l'église, ni la psychanalyse, ni la législation. D'où un gain d’intérêt pour notre pratique qui calmer les (petits) besoins de punitions quelque peu névrotiques...inoffensifs pour autrui...

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  2. Ma femme approuve la brosse.

    Certes, de nos jours, il n'est pas forcément facile de trouver une bonne brosse pour cet usage - en bois, dos plat et large, mais c'est un bon investissement.

    On peut la laisser sur une table de chevet, ou l'emporter dans les bagages, personne n'y trouve à redire, si ce n'est parfois la question de pourquoi une brosse si large alors qu'on a les cheveux mi-longs et non une abondante toison.

    Il y a aussi que cet instrument a nourri son imaginaire. Elle ne l'a jamais reçu, mais des personnes plus âgées de sa famille, dont sa maman, en ont tâté...

    En plus, il s'administre dans les mêmes positions que la main, notamment sur le genoux!

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  3. Votre dame a tout compris. Un bon instrument devrait selon moi avant tout nourrir l’imaginaire, ce qui distingue peut-être la fessée bon enfant entre adultes des formes plus intenses qui se cherchent dans une sensation particulièrement douloureuse.

    Pour ma part j'ai toujours ma collection de brosses, datant de mes cheveux extra longs, bien en vu dans mon boudoir. Voila qui a de très rares occasion a occasionné une petite confusion...

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  4. Très bonne année 2017 Isabelle ! :) je continue à vous lire mais une année 2016 balèze...

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  5. Bonne et heureuse année 2017 à vous aussi Ellie!

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  6. tres bonne annee 2017 isabelle et bonnes fessees a vous !!!

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  7. Très bonne et heureuse année 2017 à vous aussi Julia! Vous êtes la première à me souhaiter de bonnes fesses...rire!

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