vendredi 4 août 2017

1030 Manque de perversité (petite fiction ou non)

Tu t'es mise à la guêpière, isabelle ?

Dit-elle, ma bonne copine sur un ton moqueur bon enfant en me voyant avancer à petit pas. Tout est dans son regard amusé. Elle sait très bien que je me bats (comme elle d'ailleurs) durement contre mes kilos en trop et me soupçonne maintenant de faire appel à la méthode forte pour me mettre à mon avantage. Effectivement, une solide guêpière crée par sa coupe de plantureuses formes caractéristiques qui se remarquent. Et qui plaisent ceci dit ! Mon chéri n'est pas le seul homme à en être friand. Il n'est pas pour rien d'ailleurs que « je me suis mise » à ce vêtement, car je lui ai manqué ce matin même du respect.

Faute grave qui a été sévèrement sanctionnée par une fessée au martinet.

Penchée sous son bras, j'ai transpiré pendant de longues minutes en promettant une prompte amélioration de mon comportement. Monsieur prend beaucoup de plaisir à écouter mes bonnes résolutions dans de telles circonstances en cultivant une perversité certaine. Vu ma position et vu l'ardeur de mes gigotements, je dévoile malgré moi les aperçus de plus indiscrètes de mon entrejambe. Informations directement transmises dans le caleçon de Monsieur pour une réaction de plus virile. En homme « sérieux « qui se respecte, il n'abuse pas de la situation pour un intermezzo coquin. Toutefois estimant que j'aie la peau dure et que je ne sois pas été assez convaincante dans mon mea culpa, j'ai écopé d'une punition supplémentaire : Une semaine de port de guêpière. Décision prise donc ... à cause d'une « lubie» sous le caleçon et qui ne se justifie pas par une morale disciplinaire quelconque. Monsieur étant très inspiré m'a même donné un coup de main … supplémentaire pour fermer avec passion une par une les petites agrafes dans mon dos. Pendant cette procédure j'avais l’impression de sentir doubler le volume de mes seins et surtout de mes fesses, déjà sensibilisées par l'action du martinet. Subjugué par la vision de mon derrière ainsi mis en valeur, il n'a pas jugé utile que je m'habille entièrement. Ainsi, j'ai dû parader avec mes fesses bombées à souhait sous ses yeux dans la cuisine en préparant notre petit déjeuner en amoureux. Une séance de discipline le bon matin me réussit toujours à la merveille. Je déborde d'énergie et je ne manque jamais d'initiative coquine.


De plus je trouve terriblement sexy un homme qui tient un martinet en main pendant qu'il me parle.

Après de petits bisous et un « small talk maison » de plus indécent, c'est-à-dire une sucette gourmande qui laisse le lieu du crime dans un état impeccable, j'ai dû me dépêcher pour me brosser les dents et surtout pour ne pas rater mon rendez-vous avec ma copine. Il en va de soi que mon fessier brûlait encore. C'est une chaleur fort agréable, à accumulation, faisant part des énergies renouvelables, proportionnelle à l'intensité de ma fessée et qui peut se propager pendant des heures, surtout en mettant une jupe coupée près de mon corps. Chaleur accompagnée d'une sensibilité accrue quand je m'assois. D'où une certaine prudence dans mes gestes qui me donnent un air exigeant et précieux. Hélas, mes inévitables gigotements n'ont pas échappé à la vigilance de ma copine qui - très cash comme à son habitude - a toutefois mal interprété les apparences :

Mais qu'est-ce qu'il t'arrive. Tu t'es faite sodomiser en beauté ce matin, isabelle ?

Ayant avec ma copine une relation de plus franche, elle est au courant de pas mal de détails de ma vie intime. Comme par exemple notre prédilection pour les ébats le matin. Sur le coup je n'ai pas pu résister de faire sortir la vilaine fille en moi, mettant ainsi les cartes sur la table.

J'ai reçu une bonne fessée parce que je n'ai pas été sage.

Sortie du placard en toute douceur, pris comme une évidence, faisant parti d'une sexualité épanouie.

Waoh ! Il ne manque pas de perversité lui... ton homme.

J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un compliment et aussi qu'il y avait matière à creuser...

4 commentaires:

  1. Bonjour !isabelle,

    Vous ne manquez jamais de ressources. J'imagine qu'il y a des jours où Monsieur 183 ne doit plus savoir où donner de la tête... entre les deux femmes de sa vie. Rires.
    Le mot "guêpière" (bzzzzzz ! attention elle pique !) m'a fait penser spontanément à la sublime Marlène dans "l'Ange Bleu", debout, un talon sur une chaise, entonnant un de ces refrains favoris. Oui, c'est mon côté cinéma...
    Cet accessoire proche du corset de jadis met bien en valeur la croupe d'une dame et appelle presque instinctivement la paume virile d'un monsieur à s'y intéresser... de plus près !!
    "Chaleur, accumulation, énergies renouvelables": voilà une trouvaille très... écologique, dirais-je. Et qui devrait être présentée au Ministère de la Santé !Et même remboursée par la Sécurité Sociale ! Merci Isabelle.
    Mac-Miche.

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  2. Mon homme aime beaucoup la turbulence féminine. C'est sa source d'inspiration et ni moi, ni ma fille nous le privons de surprises au fil de sa journée... rire!

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  3. D'où la question: est-il plus inavouable pour une femme de se faire sodomiser ou fesser par son mari ?

    Je dirais que de nos jours la fessée est plus tabou que la sodomie, et que dans le passé c'était l'inverse, qu'en pensez-vous ?

    Votre amie savait que vous aimiez les ébats du matin, mais savait-elle que ceux-ci passaient parfois par l'arrière ?

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  4. Je ne sais pas si il a existé une époque où la fessée a été moins un tabou que la sodomie. Mais comme vous je pense que de nos jours la fessée est plus un tabou que la sodomie. Cette dernière me semble rentrée dans le mœurs, enfin chez les personnes que je fréquente et la seule objection envers cette pratique que je connaisse est une peur d'une éventuelle douleur pour la dame. J'avais la même appréhension dans le temps. Ceci dit, effectivement ma copine est au courant de mes penchants pour les plaisirs du derrière.

    Quand à la fessée je trouve les langues se délient. Peut être plus dans le sens d'une envie d'essayer que de témoignages sur la pratique...

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