mercredi 30 août 2017

1040 La fessée, c'est maintenant !

Non, on attendra pas le retour à la maison !

Il y a des jours que Monsieur se réveille avec une virilité en pleine expansion. Cette superbe érection je la sens bien, car il se colle derrière moi, entre mes fesses toutes nues, pour me faire mon bisou du petit matin dans mon coup. C'est le frisson assuré. Non, pas de galipettes au réveil, nous y reviendrons plus tard. J'ai l'impression que ce phénomène naturel le rend nerveux. Comme il devient tatillon.

T'as intérêt à te tenir au carreau aujourd'hui, isabelle !

Tu as la main qui te démange mon chéri... ou autre chose ?

Une isabelle prévenue en vaut deux. Quand Monsieur est nerveux j'ai des sérieux soucis à me faire pour mon fessier. Habituellement cela se finit toujours mal pour moi. Avec comme résultat de me trouver dans un coin, mes fesses à l'air et douloureusement sensibles. Je me pose souvent la question si l’émoustillement sous-jacent aiguise le sixième sens de mon homme pour trouver infailliblement mon écart du droit chemin. Ou encore si sa « nervosité » se révèle contagieuse me poussant la faute.

Ce matin au programme les grandes courses de la semaine. Donc un déplacement conséquent, car nous habitons à la campagne. Avec un temps tristement gris, j'opte pour un jeans qui semble énerver encore plus mon homme.

Tu peux pas choisir quelque chose de moins voyant, isabelle ?

Quoi ? C'est un simple jeans...

Deux tailles trop petit avec tes jarretelles qui se dessines au travers du tissu.

Ce n'est pas ma faute. C'est toi qui me dit toujours de préférer les bas aux collants...

Tu me cherches ou quoi...

Tout compte fait, il a raison. Je crois que mon inconscient (...qui a bon dos, isabelle!) s'est mis au service de son érection matinale. Je me dépêche pour enlever mes porte-jarretelles. Manœuvre qui prend un certain temps. Il n'est pas facile de se débarrasser d'un jeans moulant, de retirer sa belle lingerie et de remettre le jeans.

Dépêche-toi, isabelle...


Tu veux que je sorte toute nue...

Pas de réponse. Connaissant mon chéri, il doit être en train de bouillir. Non, je ne ferrais pas un détour au rayon maquillage aujourd'hui. Sinon il risque l'infarctus si je lui remplis « son chariot bien rangé » avec un bras plein de produits auxquels il n'y comprends rien. Au contraire, je veille sur sa santé.

Pas de charcuterie, mon chéri. Nous allons faire une semaine de légumes.

Mais, isabelle, j'ai un excès de bon cholestérol...

Alors nous prenons un peu plus de munster et de chaumes...

Pour avoir cette odeur de fromagerie le matin dans la cuisine.

Mauvaise langue, c'est grâce au fromage que tu t'es levé ce matin en si bonne forme.

Là, il bout encore plus. En gros, lui c'est plutôt charcuterie et moi c'est plutôt fromage. Toutefois depuis plus de 18 ans je lui colle une tartine au fromage tous les matins dans son assiette. Il est bien connu que le fromage fort entretient la libido et je veille scrupuleusement qu'il mange sa tartine.

Pour l'égayer un peu je lui propose en chuchotant quelques gâteries. Une bonne sucette ou encore un long massage à la vaseline dont il raffole habituellement en prélude d'un plaisir de plus indécent. Mes paroles tombant sur un terrain particulièrement favorable ne manquent pas d'effet. Je ne peux m’empêcher de glousser joyeusement en voyant la déformation qui commence à se dessiner sous le pantalon de Monsieur.

J'ai horreur que tu me provoques en public, isabelle...

Je n'y peux rien, si tu ne sais pas te tenir...

Tu te souviens du petit chemin au retour qui mène dans les bois...

Calme toi mon chéri, sinon tu vas bander encore plus...

Évoquer la fessée ne laisse pas mon homme indifférent. Idem pour moi quand il me menace de me corriger. Je me sens toute frétillante dans ma petite culotte. Et bien que nous soyons très traditionnels concernant mes punitions en passant hypocritement sur les effets secondaires, je prend beaucoup de plaisir d'être allongée sur les genoux de mon chéri en savourant en dessous de moi ce qui fait la différence entre un homme et une femme.

Promenons-nous dans le bois !

Ma punition pour propositions aguichantes en public n'attendra pas le retour à la maison. Monsieur a une façon inimitable - après s'avoir arrêté dans un endroit discret - pour me baisser mon jeans et mon string. Avec lui ce n'est jamais la fessée gratuite si j'ose dire. La sanction est tombée pour un vrai motif, extrait d'une petite liste que nous avons établie au fil du temps. J'ai pris très vite habitude et goût à la fessée en plein air, surtout quand Monsieur joue sur sa force pour me soulever et m'installer sur ses genoux. Devant un mâle aussi puissant je n'ai aucun mal pour me sentir frissonnante comme une ado qui ne connaît pas encore les finesses de la chair.

Puis il dégage l'autorité nécessaire pour que ma fessée me semble de plus légitime.

Détail qui ne manque pas d'importance pour déclencher le mécanisme jouissif d'une punition traditionnelle bien mérité. Puis, ayant ainsi reçu au fil du temps une éducation de plus stricte, j'ai su faire mienne la devise de mon chéri :

On baisse sa culotte d'abord et on discutera après, isabelle.

Certes, cela me fait toujours aussi drôle de devoir exprimer mon mea culpa avec mon jeans et mon string autour de mes chevilles, mais je sais que le traitement à venir me réussira à la merveille. Non seulement il booste ma libido, mais il dégage également un fort effet apaisant qui me met en harmonie avec moi même. C'est un effet à accoutumance qui a besoin de fessées régulières pour être maintenu. Je suis préparée pour mon rappel à l'ordre. Le prestation débute avec beaucoup de souplesse dans l'application, aboutissant à une fessée voluptueusement sonore.

Pour qu'on entende le loin ce qui arrive aux grandes filles pas sages !

Il y a toujours ce désir qu'il y ait un témoin de ma punition. Détail qui semble coller au fantasme de la fessée punitive. Expier ses fautes devant un public qui n'attend pas moins pour m'accorder un retour dans le droit chemin. Mais faute de témoin bienveillant, la douleur dans mon derrière se charge de consommer ma culpabilité sous-jacente. Cette culpabilité qui se manifeste par mon enthousiasme pour telle ou telle autre punition. Je reconnais d'avoir mis mon chéri dans l’embarras dans le magasin et ma correction me semble de plus méritée. En claquant fort, Monsieur se détend ses nerf et cela lui fait beaucoup de bien. Ceci dit cela ne s'arrange pas au niveau de la bosse sous son pantalon. Qu'importe, je m'en chargerai une fois revenue chez nous...

3 commentaires:

  1. Bonsoir Isabelle,

    J'ai bien ri en lisant ce récit. Une vraie tranche de bonne humeur matinale !!!!
    Ah le petit déjeuner ne semble pas monotone chez vous. L'abeille qui virevolte et titille le bourdon. Bzzzzzzzzz
    Rires.
    Mac-Miche.

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  2. Ben oui, on ne va pas commencer la journée en pleurant...

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  3. Ha ça, oui, Isabelle, je ne vous le fait pas dire !!! Rires.
    Votre espièglerie coutumière est le sel de votre journée et c'est tant mieux.
    Mac'

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