mercredi 15 novembre 2017

1062 Visite chez une psy très sexy

Allongez-vous Monsieur je vous écoute !

Le fait qu'un homme choisisse une femme pour faire une psychanalyse ne me semble pas anodin. Peut-être va-t-il prétexter qu'il se sent plus à l'aise de parler de ses fantasme à une dame. En tout cas Monsieur, curieux de ce que je lui raconte ci et là, avait décidé de consulter Mademoiselle isabelle, réputée pour appliquer une technique particulière pour délier la langue de ses clients masculins.
Cette femme aux cheveux soigneusement attachés et derrière ses lunettes reçoit le monsieur curieux... en blouse blanche. Assez courte notons-le, pour mieux mettre en valeur ses jambes. Mais ce sont les très haut talons de ses escarpins qui captent le plus le regard ettroublent l'esprit de ces messieurs. L'effet est voulu jusqu'aux claquement de ses talons sur le sol à chaque pas. Le message est clair. Ici c'est mon domaine et c'est moi qui impose la cadence.

Détendez-vous !

Elle sait de l'expérience que sa courte blouse désinhibe efficacement pour mieux pousser aux confidences. Séance de confession moderne en quelque sorte pour le bien-être de l'analysant. Comme beaucoup de personnes mon chéri avait une vision toute particulière de la psychanalyse. Déjà à la base il confondait le psychiatre avec l’analyste. Bien qu'il existe de nombreux personnes qui cumulent les deux qualifications, n'oublions pas que l'on va voir un psychiatre parce qu'un fantasme nous fait souffrir, tandis que l'analyste s'occupe plutôt de donner la bonne place à notre fantasme dans notre existence. Ainsi notre fantasme perd de sa rigidité pour devenir évolutif.

Attendez, je vais chercher votre dossier !

Dit-elle l'aguichante analyste pour se tourner aussitôt vers la grande bibliothèque qui couvre un mur entier de son cabinet. Mademoiselle isabelle, visiblement très à l'aise devant son analysant n’hésite pas de se pencher en avant, très en avant. Car le dossier en question se trouve dans une rangée du bas. Par ce fait, comme par hasard, remonte sa courte blouse pour donner libre vue sur le haut de ses bas, soigneusement attachés par des jarretelles. Impossible de percevoir une culotte. Cette femme moderne est une fervente partisane du string. Voila qui donne impression de jeter un regard sur la naissance un fessier nu. Monsieur ne peut toutefois s’empêcher de sentir une vive réaction sous son caleçon. Voila qui commence bien, pense-t-il pas vraiment fier de lui. Mademoiselle isabelle semble sentir ce qui se passe en lui, constatant avec satisfaction les palpitations sur son visage.

Vous m'avez parlé la dernière fois de vos achats de lectures quand vous étiez adolescent.
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Un peu gêné Monsieur reprend le sujet en décrivant les magazines osés qui attirent sa convoitise. Non ce n'était pas de la pornographie, mais plutôt ce que l'on appelle des publications de charme. Puis un jour, il tombe sur une édition spéciale consacrée à la fessée. La dame sur la couverture ressemble étrangement à une maîtresse d'école dont le travail consiste à remettre des grands garçons dans le droit chemin. Preuve à l'appui, elle tient une baguette en main. Sous l'influence d'une irrésistible convoitise envers ce trésor, il reste une ultime épreuve à accomplir. Passer à la caisse pour régler l'achat, soigneusement caché au milieu d'autres ouvrages plutôt... bon enfant. Seulement au moment de faire les comptes, la propriétaire du magasin profite pour lancer un regard qui dit en long et en large.

Vous étiez donc un jeune homme avec un penchant pour la discipline stricte ?

C'est ainsi que notre analyste apprend de précieux détails sur un terrain favorable. La marchande faisait partie de ces dames qui procurèrent à Monsieur le profond désir d'être mené à la baguette. D'être sollicité de baisser son pantalon et son caleçon, puis de se pencher sur le dossier d'un fauteuil. La dame n'est pas pressée pour commencer l'action punitive.

Vous aviez la peau des fesses qui vous démangeait ?

Ainsi Monsieur se voit contraint (dans ses rêveries du moins) pendant un long moment en toute impudeur d'exposer ses fesses nues aux yeux d'une femme. Acte éprouvé comme honteux certes, mais qui cache en arrière fond un subtil plaisir qui fait vase communicante avec ses parties intimes. Résulte alors un fort émoustillement, impossible à échapper aux yeux d'une femme. Fantaisies qui trouvèrent leur échappatoire dans de longues séances masturbatoires le soir au lit sous la couette.

Puis il y avait renversement ?

Effectivement, un jour Monsieur se rend compte qu'il y a plus excitant à ses yeux que de tendre ses fesses à la baguette. Il se saisit d'abord sous forme de fantasme la position active en allant dans sa fantaisie voir la marchande des revues de charme pour lui appliquer une bonne fessée. Cul nu pour motif de remarques désobligeantes envers son jeune client...

Mademoiselle isabelle regarde l'heure. La séance est terminé. Monsieur se trouve dans un état chamboulé. Elle devine facilement qu'en rentrant à la maison, il sentira l'impérieux besoin d'appliquer une bonne fessée à sa compagne. En fait, elle est déjà en tenue et la blouse courte ajoutera un joli brin de nouveauté aux ébats conjugaux. Aucun doute, Monsieur sera dans une forme d'enfer. De tel séances d'analyse, il en demandera d'autres...

10 commentaires:

  1. Bonjour Isabelle,

    Votre récit fictif est tout à fait plausible dans la démarche vers un professionnel de santé.
    Ca me rappelle exactement ma situation que j'ai évoquée dans un de mes commentaires sur d'autres récits.
    Cela s'est passé au tout début des années 2000. Un moment assez pénible entre santé, travail et relationnel. Sur les conseils de mon généraliste, j'étais allé consulter une dame psychiâtre qui était spécialisée dans les problèmes de comportements chez l'adolescent et l'adulte.
    Mon choix n'était pas anodin car j'estimais que parler de mon fantasme avec une femme serait mieux appréhendé et beaucoup moins "honteux" qu'avec un médecin homme. Pour certaines confidences,je m'adresse plutôt aux femmes.
    Personnellement, je trouve que les femmes parviennent à mieux explorer les problèmes très intimes, si je puis dire. Elles raisonnent plus finement.
    Cette dame était devait avoir une soixantaine d'années et avait certainement beaucoup d'expérience dans son domaine particulier. Cette tranche d'âge me semblait adéquate pour discuter de mon "problème".
    Cependant, son diagnostic ne m'éclairait en rien. "Fantasmes à caractère onaniste". Depuis, ce moment-là je fixe sur le papier mes fantasmes et cela me permet de les sublimer, si j'ose dire...
    En remontant quelques temps plus tôt, effectivement, mes lectures d'adolescent et plus tard de jeune homme ont tourné autour de ce rapport intimes d'autorité, entre femme d'âge mûr et jeune homme adulte.
    Et je me retrouve bien dans la situation du passage en caisse avec la patronne. Dans mon cas, il s'agissait d'une corpulente dame, maquillée, bijoutée et chaussée d'une paire de lunettes qui lui donnait une attitude austère. Qui me troublait, dois-je dire. Un petit sourire en coin soulignait une certain amusement de sa part.
    Le patron, lui, était occupé à ranger les "coupables magazines" sur les présentoirs...
    Souvent, pour les personnes qui éprouvent ce "délicieux trouble", le caractère et l'éducation reçue conditionnent pour beaucoup notre intérêt pour ces femmes, parfois, à la fois redoutées mais tellement attirantes au demeurant.
    Difficile de combattre son for intérieur... de grand Peter Pan ! Rires.
    Mac-Miche.

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  2. Bonjour Isabelle,

    Mes félicitations pour le choix des liens inclus dans votre récit. Superbe pour qui apprécie l'autorité féminine.
    On en tremble d'avance. Jeunes femmes actives ou dames au foyer d'âge mûr, toutes excellent dans l'art et la manière de faire obéir les hommes. En comparaison mes saynètes sont une petite pichenette. Rires.
    Certaines de ces dames jouent pour NuWest-Leda (les fameuses Leda Ladies) ou en indépendantes comme Miss Kelly Payne (qui fut interviewée par Stan sur son site).
    Un florilège de belles roses... qui piquent !!
    Mac-Miche.

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  3. Bonjour Isabelle,

    Je souligne deux petites précisions dans ma démarche vers cette femme médecin.
    Détail qui semble insignifiant mais important dans le déroulement de la consultation.
    Le médecin psychiatre fait maintenant face à son patient pour discuter de son problème alors que jusqu'à présent par "pudeur", pour ne pas casser la confidence, le patient était allongé sur le divan et lui tourner le dos.
    Quant au diagnostic établi, cette dame conclut des "fantasmes à caractère masochistes et onanistes". Avec un tel verdict, j'étais bien avancé... D'une certaine manière, depuis, je me suis trouvé mon propre traitement.
    (Désolé de centrer le concept sur ma personne mais je tenais à en parler par le biais de votre récit. Merci Isabelle.)
    Mac-Miche.

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  4. Je n'ai aucune qualification en médecine, cher Monsieur Mac-Miche. Loin de moi alors de pouvoir m'exprimer de manière constructive sur cette dame psychiatre. Ceci dit je comprends que humainement son diagnostique peut laisser sur la faim. Voila pour cette raison précise que bien de personnes se tournent vers un psychanalyste qui aborde la thématique d'un point de vu non-médical. Mon récit aborde également la thématique d'un point de vue non-médical. D'ailleurs ma « dame isabelle » n'exprime aucun diagnostique, mais se contente d'écouter. Notons que la psychanalyse aussi peut donner une impression de rester sur la faim tant que l'analysé tourne en rond, ce qui très souvent le cas...
    Mais à vrai dire, une question que je me pose personnellement. Quelle est l'attente d'une personne pour aller voir un psychanalyste...

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  5. Bonsoir Isabelle,

    Mon généraliste m'avait orienté vers cette dame part habitude dirais-je car il lui envoyait certains de ses patients. Il ne m'a pas proposé de consulter un de ses confrères psychanalystes. Eusse-été nécessaire ? Je ne sais pas. Mais déjà l'écoute, sans jugement, est très importante car l'on peut "déballer" le problème sans se trouver déstabilisé par les jugements. Mais un médecin se doit d'être un cartésien, ne donnant un avis que sur pièces.
    Savoir écouter sans juger est une qualité chez peu de personnes car spontanément, on est souvent tenté d'émettre un avis après chaque argument présenté. Du moins je le vois de cette manière.
    Mac-Miche.

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  6. Je ne saurais vous conseiller cher Monsieur Mac-Miche. Votre généraliste avait certainement des raisons pour vous orienter cette dame
    Ceci dit, selon ma compréhension une analyse est une démarche pour satisfaire une curiosité sur soi-même, pour mieux se comprendre. La démarche est laborieuse et rares sont ceux qui vont au bout. Il faut compter plusieurs centaines de séances, certaines personnes passent des années et des années...

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  7. Bonsoir Isabelle,

    En effet, mon généraliste a certainement pensé que mon problème ne nécessitait pas l'intervention d'un psychanalyste.
    Au final, ce fantasme est resté et s'est transformé en un jardin secret. Accessible à bien peu de personnes... surtout celles qui ont rejoint notre petit cercle.
    Alors, suivez-moi mais...chuuuut !!! Rires.
    Mac-Miche.

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  8. Bonjour Isabelle,

    Je ne suis pas très curieux de nature. Alors je laisse les choses se décanter d'elles-mêmes. Rires.
    Mac'

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  9. Voila qui explique bien de choses...rire!

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