mercredi 27 décembre 2017

1074 En rouge et noir 2 (Petite fiction ou non)

(Suite de : En rouge et noir)

...un corset noir se porte avec un fessier de plus rouge !

Pour ce il convient le matin quand je me pomponne de rester sans jupe et string. Puis ,une fois mon visage mis en valeur, c'est à Monsieur de s'occuper des finitions. Selon la devise :

Il faut souffrir pour être belle,

je dois me présenter pour un traitement qui relève plus du vice que d'un désagrément. Penchée en avant, les jambes écartées, mes mains autour de mes chevilles, nous débutons par une minutieuse vérification de mon hygiène intime. Inspection fort agréable. Déjà parce que mon chéri est très friand de...

...cette position qui ne laisse aucune possibilité aux cachotteries !

Et sous prétexte de discipline domestique il peut s'adonner en toute impunité aux jeux de docteur, version adulte. Passe en revue ma réactivité au doigt examinateur qui essaye d'établir un lien entre caresses du petit bouton et humidité d'un entrejambe parfaitement épilé. Ne manque pas non plus une promesse avec son pouvoir suggestif de me beurrer copieusement l'un de ces jours l'orifice mignon pour une souplesse sans faille avant de me pencher sur la table du petit déjeuner.
Étant très susceptible à un discours viril (de la part de mon chéri !), le cqfd (concernant l'humidité de mon entrejambe) ne se fait pas attendre.

Le terrain ainsi préparé, il s'annonce propice à une longue et copieuse fessée.

L'accent et mis sur une belle teinte rouge Stendhal qui devrait par la suite contraster avec la noirceur de mon corset. Interdiction sous peine d'aggraver mon cas de déconcentrer Monsieur qui prend son temps pour m'installer sur ses genoux avant de passer aux travaux manuels.

Et en avant la musique...

C'est un homme comblé qui s'applique sur mon fessier dans une action rythmique, accompagnée d'une belle sonorité. Étant été jeune à une époque qui connaissait encore les châtiments corporels, la fascination de Monsieur s'est vite portée sur les fessées que recevaient les grandes filles de son entourage. Derrière portes fermées certes, mais indiscrètes parfois
au niveau d'un son caractéristique propice à l'imagination. Tandis que les punitions infligées aux garçons s'apparentaient pour lui à un héroïque acte de courage, celles des filles prenaient un aura d'un frissonnant événement, lié à la nudité ce qui se cachait habituellement sous leurs jupes. Puis un jour cette fantaisie de la fille honteuse pendant son traitement pris une brusque fin. En consultant une revue de charme, Monsieur découvrit une dame en corset qui présenta son fessier tout nu avec une arrogance frôlant l'obscène :

Elle en mériterait bien une pour ce comportement inadmissible...

« En » dans le sens d'une fessée, bien entendu. Apparaissait ainsi le fantasme de l'élégante dame qui remplaça sans regret les grandes filles pas sages.

Il doit y penser pendant qu'il me rougit soigneusement le derrière
dans mon beau corset de cuir. Il compte bien de savourer l'acte et prends son temps. Des petites pauses entre des salves pour promener en toute impunité ses doigts dans mon entrejambe. Connaissant a fond son terrain, mes fesses se couvrent vite de chair de poule, puis des sensations de plus voluptueuses se propagent dans mon bassin. Il ne fait aucun doute pour moi que la fessée préalable rend ma peau plus sensible aux caresses et très vite je remplace la « musique » accompagnante d'une solide déculottée par des soupirs lascives et éhontés. En alternant fessées et attouchements savants je navigue sur un océan d'intenses émotions... qui émanent de mon entrejambe. Mon seuil de sensibilité douloureuse s'abaisse ce qui permet de gagner quelques nuances plus rouges encore sur mon derrière. Et pour mériter ma détente orgasmique, il faut d'abord passer d'abord par un bouquet final sans retenue. C'est seulement une fois revenue à moi que je me rends vraiment compte de l'état de mon postérieur.

Le feu est au rouge vif. Impossible de m'asseoir pendant des longues heures. Impossible aussi de me vêtir.

Le sourire sur les lèvres, Monsieur me tend le string assorti à mon corset en cuir. Comme c'est bien vu ! Nous sommes donc partis pour une matinée sans jupe. L'image que me revoie le grand miroir de mon boudoir est plutôt flatteuse. Le noir brillant du cuir contraste avec le profond rouge de ma peau. Image visiblement irrésistible aux yeux de mon chéri qui affiche pour sa part un jeans prêt à exploser. Le brave, il mériterait bien une belle récompense pour tant d'attention à ma petite personne...

*****

Je profite pour la mise à jour annuelle de ma rubrique « Anecdotes et récits » !
































2 commentaires:

  1. Et bien ? Personne n'a mis de commentaire sur ce magnifique récit scandaleusement... bon d'accord, délicieusement impudique ? :D

    Bonne année Isabelle

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  2. Bonne et heureuse année à toi aussi, Ellie!

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